Apprendre seul le papillon:témoignages.
Publié : jeu. 8 déc. 2016 16:44
Le papillon me semble parfois une des nages plus mentales que d'autres car j'avais tendance à avoir peur d'augmenter les distances et au début j'avais besoin de temps pour me détendre et me sentir "prête" à tenter ne serait-ce que des 50m et n'imaginait pas tester 100, 200m ou nager sans compter sur un temps indéfini. La nage se dégrade forcément un peu quand on n'est pas entraîné à une certaine distance ou pas assez sur des séries de distance inférieure, mais ce n'est pas forcément horrible, je crois que les plus mauvais moments en papillon pour moi ont été ceux du tout début, le 25m que le MNS m'avait fait faire alors même que je ne savais pas nager le crawl... les premiers 50m où on boit la tasse... et encore j'ai trouvé plus dur d'apprendre le crawl (avec cours particuliers) que d'apprendre seule le papillon au final car j'avais déjà tous les prérequis contrairement au crawl.
Tu peux tenter un 100m en te disant que tu verras aux 100m si tu continues et en te laissant libre de t'arrêter dès que c'est vraiment pénible, avec un état d'esprit sans pression: "on verra bien". Perso ce qui est dur pendant le 200m c'est plutôt le passage entre la nage complète qu'on cherche à maintenir et le moment où on trouve "comment la dégrader confortablement" c'est à dire plus lutter uniquement avec l'eau et devoir subir la dégradation mais trouver, par défaut de mieux, ce qui va réharmoniser la nage et l'adapter pour finir la distance. Les dernières 50m du 200 sont finalement pas si inconfortables car on peut avoir déjà trouvé comment adapter sa nage pour continuer. Ce n'est pas une solution technique à mettre en oeuvre pour progresser mais dans l'immédiat ça permet juste de voir que ça n'a rien de si inaccessible pour s'entraîner autrement ensuite (et d'apprendre à se relâcher même quand ça devient dur).
Tu peux tenter un 100m en te disant que tu verras aux 100m si tu continues et en te laissant libre de t'arrêter dès que c'est vraiment pénible, avec un état d'esprit sans pression: "on verra bien". Perso ce qui est dur pendant le 200m c'est plutôt le passage entre la nage complète qu'on cherche à maintenir et le moment où on trouve "comment la dégrader confortablement" c'est à dire plus lutter uniquement avec l'eau et devoir subir la dégradation mais trouver, par défaut de mieux, ce qui va réharmoniser la nage et l'adapter pour finir la distance. Les dernières 50m du 200 sont finalement pas si inconfortables car on peut avoir déjà trouvé comment adapter sa nage pour continuer. Ce n'est pas une solution technique à mettre en oeuvre pour progresser mais dans l'immédiat ça permet juste de voir que ça n'a rien de si inaccessible pour s'entraîner autrement ensuite (et d'apprendre à se relâcher même quand ça devient dur).