Apprendre seul le papillon:témoignages.
Publié : lun. 1 mai 2017 22:35
Ça pourrait faire l'objet d'une discussion séparée peut-être. Je veux bien supprimer mon post si hors sujet.
Une anémie est quand même un sacré coup de massue pour l'organisme non ?
En tout cas, perso je dois peser plus de 150kg, pas très musclée pour mon poids, vite éprouvée dans mon souffle à l'effort et pour situer si je monte 4 étages et je suis à bout de souffle et le coeur prêt à bondir avec besoin de m'arrêter. Je n'ai pas l'habitude de monter 4 étages consécutifs. Mais le papillon passe bien car je l'adapte (comme toutes les nages d'ailleurs). Je peux l'adapter car j'ai trouvé mes repères techniques pour m'économiser et que ma technique est automatisée (défauts compris ). Je peux nager très souplement plusieurs centaines de mètres si je suis détendue, mais je pratique très rarement ainsi, c'est juste pour donner une idée. Il est bien sûr évident que mon papillon ainsi nagé n'a rien à voir avec celui des compétiteurs
Donc je dirais qu'il y a une grosse part liée à l'entraînement physique (capacité progressive à supporter un effort) plus qu'à la condition physique en soi (pour reprendre mon exemple on peut dire que j'ai une condition physique globale très faible mais que je suis relativement entraînée à cet effort là). D'ailleurs pour toutes les nages j'ai eu le sentiment que mon corps avait eu besoin d'un temps important pour "apprendre" à se mobiliser selon les zones musculaires concernées (j'ai appris à nager adulte avec une musculature extrêmement réduite). Comme s'il fallait qu'il développe une musculature de base, une endurance musculaire et une réactivité cerveau-mouvement spécifique à chaque nouveau schéma moteur.
Quand je faisais du cardio avec fractionnement et variation d'intensité (cycles de gros effort sur courte durée en vélo) j'avais surtout constaté très rapidement dans l'eau que je récupérais beaucoup plus vite de mon effort et je pouvais enchaîner plus facilement qu'avant certaines séries. Mais quand j'ai arrêté je pouvais continuer le même effort, avec besoin de plus de récupération.
Par rapport à ta situation j'imagine possible que ton papillon n'est pas encore automatisé et qu'il te demande beaucoup d'efforts par rapport à la même distance nagée dans 6 mois, à condition physique égale (si tant est qu'elle se mesure de façon globale?). Je me souviens quand j'ai commencé à apprendre le crawl je n'en revenais pas que tant de gens débutent directement leur échauffement par cette nage, pour moi c'était un trop gros effort. Bref je pense qu'on peut difficilement isoler les capacités physiques de l'entraînement/adaptation à un type d'effort. Et la part technique me paraît fondamentale pour moi dans l'aisance d'une nage sur 50m, 100m, 200m. C'est plus dans la capacité à jouer sur la vitesse que je ressens l'effet limitant de mon physique (chez moi: besoin de beaucoup de récupération, aucune explosivité et beaucoup de résistance liée à mon volume).
Une anémie est quand même un sacré coup de massue pour l'organisme non ?
En tout cas, perso je dois peser plus de 150kg, pas très musclée pour mon poids, vite éprouvée dans mon souffle à l'effort et pour situer si je monte 4 étages et je suis à bout de souffle et le coeur prêt à bondir avec besoin de m'arrêter. Je n'ai pas l'habitude de monter 4 étages consécutifs. Mais le papillon passe bien car je l'adapte (comme toutes les nages d'ailleurs). Je peux l'adapter car j'ai trouvé mes repères techniques pour m'économiser et que ma technique est automatisée (défauts compris ). Je peux nager très souplement plusieurs centaines de mètres si je suis détendue, mais je pratique très rarement ainsi, c'est juste pour donner une idée. Il est bien sûr évident que mon papillon ainsi nagé n'a rien à voir avec celui des compétiteurs
Donc je dirais qu'il y a une grosse part liée à l'entraînement physique (capacité progressive à supporter un effort) plus qu'à la condition physique en soi (pour reprendre mon exemple on peut dire que j'ai une condition physique globale très faible mais que je suis relativement entraînée à cet effort là). D'ailleurs pour toutes les nages j'ai eu le sentiment que mon corps avait eu besoin d'un temps important pour "apprendre" à se mobiliser selon les zones musculaires concernées (j'ai appris à nager adulte avec une musculature extrêmement réduite). Comme s'il fallait qu'il développe une musculature de base, une endurance musculaire et une réactivité cerveau-mouvement spécifique à chaque nouveau schéma moteur.
Quand je faisais du cardio avec fractionnement et variation d'intensité (cycles de gros effort sur courte durée en vélo) j'avais surtout constaté très rapidement dans l'eau que je récupérais beaucoup plus vite de mon effort et je pouvais enchaîner plus facilement qu'avant certaines séries. Mais quand j'ai arrêté je pouvais continuer le même effort, avec besoin de plus de récupération.
Par rapport à ta situation j'imagine possible que ton papillon n'est pas encore automatisé et qu'il te demande beaucoup d'efforts par rapport à la même distance nagée dans 6 mois, à condition physique égale (si tant est qu'elle se mesure de façon globale?). Je me souviens quand j'ai commencé à apprendre le crawl je n'en revenais pas que tant de gens débutent directement leur échauffement par cette nage, pour moi c'était un trop gros effort. Bref je pense qu'on peut difficilement isoler les capacités physiques de l'entraînement/adaptation à un type d'effort. Et la part technique me paraît fondamentale pour moi dans l'aisance d'une nage sur 50m, 100m, 200m. C'est plus dans la capacité à jouer sur la vitesse que je ressens l'effet limitant de mon physique (chez moi: besoin de beaucoup de récupération, aucune explosivité et beaucoup de résistance liée à mon volume).