Fantaisies piscinistes
Re: Fantaisies piscinistes
Eaux de Vancouver
On parle des Îles,
mais ce sont toujours les mêmes,
entre les tropiques, de Rangi à Belem,
avec des plages et de jeunes filles en maillot,
qui rigolent de Papeete à Pago-Pago
ces petites folles,
je les mire souvent,
des Barlavento, aux criques sous le vent...
leur longboard donnant
sur le flux roulant,
cœur perdu,
j'suis pas leur chevalier servant....
Tristesse, de l'Île de Vancouver,
sa mer grise, son ciel bas et couvert
et puis, au loin, les orques,
sont en convoi l'air serein....
et c'est bien
Des fois y'a des eaux de lazulis
et l'on s'croit à Amorgos
Au Nord Ouest de l'Amérique,
je veux juste redevenir gosse,
et d'autres fois le ciel est lavis
et les nuées sont roses....
Les tortues de Floride,
je les connais bien,
un peu moins leurs cousines
du côté de Darien,
Mais comme le clapot m'affole
d'un à Acapulco,
je ne goûterai pas aux Maldives de sitôt....
Les marées vives,
je les verrai de loin,
là où les pingouins sont plus agiles que moi
A coup de pagaie,
de fjord reculé,
les sapins de Sitka de leur ombre iront me câliner
Encore, Ô Île de Vancouver,
aux champs de varech si verts,
patrie des loutres joyeuses qui
Virvoltent l'air rieuses
et c'est chouette...
Ici aussi au fond de son lit,
l'océan berce des étoiles de mer,
des saumons rouges et des phoques gris,
au pays des grizzelis
Au Nord Ouest de l'Amérique je voudrais redevenir gosse....
Toutes mes Îles,
il n'en reste plus rien...
victimes de la fureur des assauts Tyrrhéniens,
de ce monde futile,
je tiens par un fil,
que je voudrais rompre pour aller rejoindre la sirène...
On parle des Îles,
mais ce sont toujours les mêmes,
entre les tropiques, de Rangi à Belem,
avec des plages et de jeunes filles en maillot,
qui rigolent de Papeete à Pago-Pago
ces petites folles,
je les mire souvent,
des Barlavento, aux criques sous le vent...
leur longboard donnant
sur le flux roulant,
cœur perdu,
j'suis pas leur chevalier servant....
Tristesse, de l'Île de Vancouver,
sa mer grise, son ciel bas et couvert
et puis, au loin, les orques,
sont en convoi l'air serein....
et c'est bien
Des fois y'a des eaux de lazulis
et l'on s'croit à Amorgos
Au Nord Ouest de l'Amérique,
je veux juste redevenir gosse,
et d'autres fois le ciel est lavis
et les nuées sont roses....
Les tortues de Floride,
je les connais bien,
un peu moins leurs cousines
du côté de Darien,
Mais comme le clapot m'affole
d'un à Acapulco,
je ne goûterai pas aux Maldives de sitôt....
Les marées vives,
je les verrai de loin,
là où les pingouins sont plus agiles que moi
A coup de pagaie,
de fjord reculé,
les sapins de Sitka de leur ombre iront me câliner
Encore, Ô Île de Vancouver,
aux champs de varech si verts,
patrie des loutres joyeuses qui
Virvoltent l'air rieuses
et c'est chouette...
Ici aussi au fond de son lit,
l'océan berce des étoiles de mer,
des saumons rouges et des phoques gris,
au pays des grizzelis
Au Nord Ouest de l'Amérique je voudrais redevenir gosse....
Toutes mes Îles,
il n'en reste plus rien...
victimes de la fureur des assauts Tyrrhéniens,
de ce monde futile,
je tiens par un fil,
que je voudrais rompre pour aller rejoindre la sirène...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Grand portage...
Les nuage s'entrouvrent mollement, la pluie a cessé.
Mais le bruit de la rivière est toujours aussi fort,
Les trombes d'eau de ces derniers jours,
ont encore accru son cours...
Dans les saules,
les oiseaux sont à la fête, celle de la fin du déluge
Appréciation unanime par le camps trempé.
Fatigue qui s'escrime dans les corps harassés,
tôt ou tard, il faudra rembarquer et reprendre la barre
sur le lit ensablé et au rythme du tintamarre
des cataractes endiablées, mais, pour le moment, la chiourme en a marre
et somnole sur le sable doré
en proie aux tourments des navigateurs lessivés:
combien encore de méandres dévaler
on préférerait être poissons, l'on serait plus vite arrivés
Mais avec Eridan, qui sait ce qu'il y a au bout de la vallée...
des trésors, peut-être....
Les nuage s'entrouvrent mollement, la pluie a cessé.
Mais le bruit de la rivière est toujours aussi fort,
Les trombes d'eau de ces derniers jours,
ont encore accru son cours...
Dans les saules,
les oiseaux sont à la fête, celle de la fin du déluge
Appréciation unanime par le camps trempé.
Fatigue qui s'escrime dans les corps harassés,
tôt ou tard, il faudra rembarquer et reprendre la barre
sur le lit ensablé et au rythme du tintamarre
des cataractes endiablées, mais, pour le moment, la chiourme en a marre
et somnole sur le sable doré
en proie aux tourments des navigateurs lessivés:
combien encore de méandres dévaler
on préférerait être poissons, l'on serait plus vite arrivés
Mais avec Eridan, qui sait ce qu'il y a au bout de la vallée...
des trésors, peut-être....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Posant un pied sur le sable...
sentir le soleil qui m'accable,
chant de la barre au loin,
au-delà des récifs...
Vagues rapides,
sveltes et serrées,
c'est un jour de grande marée...
inquiétude du poète inondé,
par la frayeur,
qui tel un fleuve en crue,
aux ordre d'un dieu ombrageux
et railleur,
a complètement débordé sur les terres de son âme...
tout à mon drame,
je n'en ficherai pas une rame
l'onde est trop traître
Je ne sais jamais quelle vague...
et je redoute trop de Poséidon, les blagues,
ce n'est jamais la bonne,
et c'est toujours la friponne,
qui s'en va me retourner...
L'estime chagrine,
Je laisserai la place à Pauline
et à ses copines
sur ces mouvantes collines
aux teintes cristallines,
écrire leur page
sur cet océan du courage,
poursuivre Le Dit de Dunandan,
reprendre le cours de l'incertain.
sentir le soleil qui m'accable,
chant de la barre au loin,
au-delà des récifs...
Vagues rapides,
sveltes et serrées,
c'est un jour de grande marée...
inquiétude du poète inondé,
par la frayeur,
qui tel un fleuve en crue,
aux ordre d'un dieu ombrageux
et railleur,
a complètement débordé sur les terres de son âme...
tout à mon drame,
je n'en ficherai pas une rame
l'onde est trop traître
Je ne sais jamais quelle vague...
et je redoute trop de Poséidon, les blagues,
ce n'est jamais la bonne,
et c'est toujours la friponne,
qui s'en va me retourner...
L'estime chagrine,
Je laisserai la place à Pauline
et à ses copines
sur ces mouvantes collines
aux teintes cristallines,
écrire leur page
sur cet océan du courage,
poursuivre Le Dit de Dunandan,
reprendre le cours de l'incertain.
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Follow, follow,
la suivre
Elle est déjà sur la crête de la vague
qu'elle a remonté sans coup férir,
me laissant seul,
pince sans rire
seul devant les lames
qui se déchirent,
sur les écueils,
juste devant moi
et l'écume jaillir
Sans voix,
ses fins mouvements, j'admire
aurais-je le choix
elle est maintenant dans le tube,
semblant charmer,
à coup de bikini,
les millions de mètres cubes,
arrivant impérieux,
juste devant les bâtiments du club...
le drapeau est orange,
mais on dirait que cela l'arrange,
elle peut écrire sans obstacles,
avec son shoart board quelques lettres de plus,
Les mêlant à celles de ma plume....
la suivre
Elle est déjà sur la crête de la vague
qu'elle a remonté sans coup férir,
me laissant seul,
pince sans rire
seul devant les lames
qui se déchirent,
sur les écueils,
juste devant moi
et l'écume jaillir
Sans voix,
ses fins mouvements, j'admire
aurais-je le choix
elle est maintenant dans le tube,
semblant charmer,
à coup de bikini,
les millions de mètres cubes,
arrivant impérieux,
juste devant les bâtiments du club...
le drapeau est orange,
mais on dirait que cela l'arrange,
elle peut écrire sans obstacles,
avec son shoart board quelques lettres de plus,
Les mêlant à celles de ma plume....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Au Bonheur des Manchots
Un bassin:
Profondeur, peut-être 2m30
suffisant pour que je puisse faire un canard
cependant, je n'y puis ni nager, encore moins plonger
l'eau d'une teinte bleu vert est bien trop froide,
il me faudrait un néoprène
et puis, ce n'est pas une piscine,
non, c'est le bassin des manchots de Humbolt...
Je suis au parc zoologique de Paris avec quelques collègues
et me tiens devant la vitre,
je regarde les oiseaux fuser comme des torpilles,
battre gracieusement des ailes en un vol subaquatique,
dont j'envie la grâce et la tranquillité
Grâce que je n'aurai jamais,
moi l'aquaphobe en rémission dont les amis disent que je "suis le nageur de la boîte"
Quand un manchot s'en vient, l'autre repart,
à peine un battement,
et il progresse de plusieurs mètres
son corps parfaitement profilé
lui économisant bien des efforts,
là où votre serviteur serai déjà à bout de souffle
C'est là encore toute sa douleur, toute sa difficulté...
son inquiétude non encore passée
et voilà un pingouin en plein canard....
qui gagne le fond chassant devant lui
la poussière d'algue dérivant dans le bassin
et qui donne l'apparence des eaux bordant
la Patagonie chilienne, l'Archipel Magellanique
Y nagerai-je, y plongerai-je un jour
Affirmation bien présomptueuse de la part du poète,
je n'ai pour le moment connu de la nage en mer
que la Manche à marée basse à Batz
et son eau à 19° qui m'avait parue un peu froide,
alors, pensez donc,
Nick partant de Punta Arenas à la nage....
Lors, je continue d'admirer les manchots
qui portent si mal leur nom une fois qu'ils sont dans l'eau,
leurs plumes courtes et drues
qui font comme des écailles,
écho lointain de leurs cousins océanosaures
qui hantaient les mers au Mésozoïque....
S'ils sont bien petits comparés à leurs confrères,
cela n'enlève rien au sentiment de magie que j'éprouve
et me fait espérer des mers du Grand Sud,
au lieu de l'aventure que j'ai à peine commencée....
Un bassin:
Profondeur, peut-être 2m30
suffisant pour que je puisse faire un canard
cependant, je n'y puis ni nager, encore moins plonger
l'eau d'une teinte bleu vert est bien trop froide,
il me faudrait un néoprène
et puis, ce n'est pas une piscine,
non, c'est le bassin des manchots de Humbolt...
Je suis au parc zoologique de Paris avec quelques collègues
et me tiens devant la vitre,
je regarde les oiseaux fuser comme des torpilles,
battre gracieusement des ailes en un vol subaquatique,
dont j'envie la grâce et la tranquillité
Grâce que je n'aurai jamais,
moi l'aquaphobe en rémission dont les amis disent que je "suis le nageur de la boîte"
Quand un manchot s'en vient, l'autre repart,
à peine un battement,
et il progresse de plusieurs mètres
son corps parfaitement profilé
lui économisant bien des efforts,
là où votre serviteur serai déjà à bout de souffle
C'est là encore toute sa douleur, toute sa difficulté...
son inquiétude non encore passée
et voilà un pingouin en plein canard....
qui gagne le fond chassant devant lui
la poussière d'algue dérivant dans le bassin
et qui donne l'apparence des eaux bordant
la Patagonie chilienne, l'Archipel Magellanique
Y nagerai-je, y plongerai-je un jour
Affirmation bien présomptueuse de la part du poète,
je n'ai pour le moment connu de la nage en mer
que la Manche à marée basse à Batz
et son eau à 19° qui m'avait parue un peu froide,
alors, pensez donc,
Nick partant de Punta Arenas à la nage....
Lors, je continue d'admirer les manchots
qui portent si mal leur nom une fois qu'ils sont dans l'eau,
leurs plumes courtes et drues
qui font comme des écailles,
écho lointain de leurs cousins océanosaures
qui hantaient les mers au Mésozoïque....
S'ils sont bien petits comparés à leurs confrères,
cela n'enlève rien au sentiment de magie que j'éprouve
et me fait espérer des mers du Grand Sud,
au lieu de l'aventure que j'ai à peine commencée....
Dernière modification par Ioreck le sam. 14 juin 2014 10:45, modifié 1 fois.
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Merci, Ô, Babounette
d'autant qu'il n'était pas achevé,
je l'ai donc fini ce matin ci
pour qu'au fil de l'eau, tu puisse continuer de voguer
en attendant, tout en nageant,
je prépare encore des tablettes,
ainsi va le voilier du poète
d'autant qu'il n'était pas achevé,
je l'ai donc fini ce matin ci
pour qu'au fil de l'eau, tu puisse continuer de voguer
en attendant, tout en nageant,
je prépare encore des tablettes,
ainsi va le voilier du poète
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...