coucou camarade! Je viens de découvrir le topic aussi. C'est frustrant hein, les battements frénétiques!Tranquillecool a écrit :Je rejoins le topic. Moi aussi je suis une coureuse/nageuse, dans cet ordre.
Pour l'instant je ne sais nager que la brasse mais je suis heureuse de lire que la pratique de la cap est pour certains un atout pour nager le crawl! Pour l'instant j'ai plutôt l'impression que le MNS ne serait pas contre l'idée de m'attacher les jambes pour que je cesse mes battements frénétiques
j'ai exactement le même problème que toi en crawl et je me disais que c'était vraiment le comble de la CAPeuse que d'avancer si peu avec nos jambes habituées à subir les pires sévices sans compter les blessures. Mais après un échange très constructif et sympa rubrique entraînement "ces jambes, ce fardeau" je crois, je ne me fais plus de soucis! J'ai appris que le crawl venait à force de pratique. Au début, ça fatigue... c'est comme en CAP, il faut trouver le "bon rythme". Au début, je battais comme une forcenée: ça allait vite... sur 25m. Après, je m'effondrais sur le bord! Avec la CAP, oui, le cardio est là... donc, je faisais malgré moi de "l'intermittent dans l'eau!" Après chaque 25m de frénétiques battements et roulis, je m'arrêtais, pas longtemps parce qu'avec l’intermittent, on a de l'entraînement.
Ça avançait bien mais je savais que je pouvais pas continuer comme cela, que mon crawl "sonnait faux". Un vieux monsieur m'a lancé d'un air réprobateur "mais vous allez trop vite!" Je lui ai répondu en haletant, "mais je sais pas nager..." Alors, il m'a regardée encore plus bizarrement. 
Après, un nageur au "crawl élégant" ( 
sympa les nageurs!) est venu à mon secours. Il m'a dit que je devais simplement continuer mes longueurs et que le rythme se mettrait gentiment en place, que le crawl s'apprenait en le pratiquant. J'y croyais pas trop mais j'ai persévéré dans ce rythme endiablé (j'avoue que je déchargeais aussi toute ma rage d'être blessée et privée de CAP... 
) Donc, oui, "l'intermittent dans l'eau", ça développe bien le cardio!Tranquillecool a écrit : D'ores et déjà j'ai remarqué deux choses positives :
-je sens une nette amélioration au niveau cardio lorsque je cours depuis que je nage. Mon rythme cardiaque s'est abaissé et du coup je peux pousser un peu plus la machine sans craindre que tout explose!
J'ai tenu ce "cirque" plusieurs séances, je crois, avec les encouragements de ce gentil nageur, et bizarrement, oui, le crawl s'est "calmé tout seul", tout s'est "relâché" et je le sens beaucoup plus souple tout en étant ferme en position "flèche". Donc, je pense que c'est comme en CAP, une histoire de rythme. Je crois maintenant de plus en plus à "l'intelligence du corps". Après, je me suis surprise à réussir mon premier kilomètre de crawl alors que c'était impensable auparavant. Pas aussi efficace que ma brasse mais je ne désespère pas! Grâce à ce site aussi sympa que celui de CAP: http://www.courseapied.net/ pour ne pas faire de publicité, je retrouve le même bon esprit d'entraide!
(merci! merci!) Ce que m'apporte le crawl pour le moment en CAP, c'est un meilleurs déroulé de chevilles pour mes LD! J'ai l'impression de plus "glisser dans les airs." Si des nageurs courent, ça donnera quoi, des "poissons volants"
Vive les amphibiens!Aujourd'hui, pas de natation mais un 10 km d'entretien et gymnastique de gainage ceinture abdominale, ma faiblesse.
mais meilleur nageur que coureur 
).
Au début, j'arrivais tout juste 50m... en nageant comme une cinglée parce que je pensais que ça se nageait comme ça. A force, je pense que je me suis fait une "cardio de l'eau". Forcément à "sprinter" comme ça... et puis, à force de se crever sur 50m, pause de 30', encore 50', pause de 30', puis un autre, pause de 30' etc. le corps a compris qu'à force de se crever de la sorte il devait y avoir un truc comme... battre plus lentement des bras. En fait, j'ai perfectionné mon crawl en me fatigant! 
Il va falloir que je redonne un bon coup de rein pour pouvoir réintégrer mon club! J'ai une course de 10km en automne et il me reste plus beaucoup de semaines. 
Mais il est clair que la natation brise la monotonie de la CAP: vive les amphibiens! Si on suit l'évolution naturelle selon Darwin, on serait sorti de l'eau pour courir ensuite. 
Mon "économie" ressemble à de la fainéantise ces derniers temps...