Pour cela rien de tel que nager poing fermé !Leela a écrit : faire prendre conscience de l'importance de l'avant-bras comme surface propulsive et pas juste la main.
Trajets en S, en I, petite mise au point
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Faire du sport régulièrement permet de mourir en meilleure santé.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
le traget en s je le fait dans la coulée en brasse je me demandé si c'était efficasse
par contre en crawl je vais essayer je sais pas vraiment ce que je fait
par contre en crawl je vais essayer je sais pas vraiment ce que je fait
- Matthieu
- Administrateur du site
- Messages : 5947
- Inscription : dim. 31 août 2008 12:13
- Niveau : Variable
- Localisation : Val de marne
- Contact :
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Pour la coulée de brasse, je pense que le trajet rectiligne est largement plus applicable.
Il y a un temps de repos avant assez long (virage + début de la coulée), qui fait qu'on a moins de difficulté à appliquer de la force.
Dans tous les cas, c'est très facile à tester, il suffit de mesurer la distance maximum que l'on peut parcourir avec chaque mouvement.
Il y a un temps de repos avant assez long (virage + début de la coulée), qui fait qu'on a moins de difficulté à appliquer de la force.
Dans tous les cas, c'est très facile à tester, il suffit de mesurer la distance maximum que l'on peut parcourir avec chaque mouvement.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
merci Mathieu
en coulée j'écarte les bras (comme en nage)
puis je fais un décroché en rapprochant les bras le long du corps
en crawl j'ai essayer c'est vrai que c'est éfficasse
en coulée j'écarte les bras (comme en nage)
puis je fais un décroché en rapprochant les bras le long du corps
en crawl j'ai essayer c'est vrai que c'est éfficasse
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Bonjour,
Article intéressant qui reprend le grand débat théorique des années 1990/2000.
La roue à aubes contre l'hélice !
A vouloir théoriser et analyser le geste sportif, on est arrivé à un paradoxe : les ouvrages de référence prônaient le S quand les meilleurs sprinteurs se mettaient à tirer droit !
Alors qui a raison ? Comme toujours, les deux !
Assurément les deux courants (rectitude et sinusoïdal) ont leur intérêt...
Déjà en fonction de la distance de nage... En sprint, on privilégie aujourd'hui la traction rectiligne et donc la fréquence des bras au détriment du reste et cela marche... Quand Bousquet a battu le record du monde du 50m avec ses bras tendus et ses mouvements de bras tendus, c'était efficace ! Florent Manaudou a repris cette approche pour les résultats que l'on sait... C'est pas beau, il y a beaucoup de pertes hydrodynamiques mais c'est diablement efficace sur le sprint en complément de la musculation qui permet de tracter fort et très tôt.
Plus la distance augmente, plus le nageur recherche d'efficience. Ce qui marche sur le court consomme trop sur le long. On va chercher à conserver mieux les appuis et les trajets vont devenir plus sinusoïdaux.
Après il ne faut pas croire que le principe de l'hélice et de la portance créée (Bernoulli) explique seul la propulsion du nageur de longue distance... Contrairement à l'hélice du bateau, le nageur assure en même temps une traction vers l'arrière et donc on est aussi sur le principe d'action/réaction.
Pour simplifier avant de trop m'enliser...
Sur sprint, beaucoup de nageurs tirent droits et plus la distance augmente et plus les trajets deviennent en S.
Dernier point et non le moindre : la cinématique et l'accélération des surfaces propulsives par trajets successifs ! et à mon avis c'est peut être le thème le plus important et le plus oublié dans l'entraînement contemporain.
Voilà un avis parmi d'autres...
Article intéressant qui reprend le grand débat théorique des années 1990/2000.
La roue à aubes contre l'hélice !
A vouloir théoriser et analyser le geste sportif, on est arrivé à un paradoxe : les ouvrages de référence prônaient le S quand les meilleurs sprinteurs se mettaient à tirer droit !
Alors qui a raison ? Comme toujours, les deux !
Assurément les deux courants (rectitude et sinusoïdal) ont leur intérêt...
Déjà en fonction de la distance de nage... En sprint, on privilégie aujourd'hui la traction rectiligne et donc la fréquence des bras au détriment du reste et cela marche... Quand Bousquet a battu le record du monde du 50m avec ses bras tendus et ses mouvements de bras tendus, c'était efficace ! Florent Manaudou a repris cette approche pour les résultats que l'on sait... C'est pas beau, il y a beaucoup de pertes hydrodynamiques mais c'est diablement efficace sur le sprint en complément de la musculation qui permet de tracter fort et très tôt.
Plus la distance augmente, plus le nageur recherche d'efficience. Ce qui marche sur le court consomme trop sur le long. On va chercher à conserver mieux les appuis et les trajets vont devenir plus sinusoïdaux.
Après il ne faut pas croire que le principe de l'hélice et de la portance créée (Bernoulli) explique seul la propulsion du nageur de longue distance... Contrairement à l'hélice du bateau, le nageur assure en même temps une traction vers l'arrière et donc on est aussi sur le principe d'action/réaction.
Pour simplifier avant de trop m'enliser...
Sur sprint, beaucoup de nageurs tirent droits et plus la distance augmente et plus les trajets deviennent en S.
Dernier point et non le moindre : la cinématique et l'accélération des surfaces propulsives par trajets successifs ! et à mon avis c'est peut être le thème le plus important et le plus oublié dans l'entraînement contemporain.
Voilà un avis parmi d'autres...
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
On peut essayer de vulgariser ces termes pour les néophytes comme moi ? Cela a l'air passionnant mais même google il comprend pas ce que je lui dis...la cinématique et l'accélération des surfaces propulsives
Because swimming matters.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Je crois comprendre que lorsqu'on modifie la trajectoire du bras on trouve de nouveaux appuis ?
Faire du sport régulièrement permet de mourir en meilleure santé.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Effectivement on pourrait traduire ça ainsi.
Il faut prendre en compte que, avec la trajectoire en "I", la position de la main est sensée être orientée de façon optimale sur toute la longueur du trajet, mais le bras ne se trouve pas toujours dans une position favorable pour transmettre la force des différents muscles impliqués dans les différentes phases.
A l'inverse, avec une trajectoire plus sinueuse, la main suit une trajectoire plus optimale pour que les différents segments du bras transmettent au mieux les forces propulsives, avec une variation de son orientation (on peut faire l'analogie avec l'halérophilie où la barre ne se déplace pas de façon rectiligne mais décrit une courbe dans l'espace, et où l'accélération de cette même barre comprend plusieurs phases).
C'est donc affaire de compromis entre l'orientation des surfaces (main, avant-bras), la souplesse du bras et des épaules et la tenue des muscles stabilisateurs pour assurer la meilleure transmission de force entre les muscles (essentiellement dorsaux) et la surface d'appui.
Evidemment, un nageur de haut niveau avec une envergure de 1m90, des mains XL, une grande force et une souplesse hors norme, peut se permettre de tirer fort et tout droit avec une accélération très linéaire sans perdre ses appuis.
Un petit gabarit plus raide ou un néophyte aura peut-être intérêt à découper son trajet moteur autrement, afin de garder une bonne propulsion tout en ayant un mouvement fluide au mieux de ce que sa morphologie et sa force lui permettont.
Et comme dit plus haut, en fonction de la distance on peut adopter différentes stratégies plus ou moins économes en énergie.
Il faut prendre en compte que, avec la trajectoire en "I", la position de la main est sensée être orientée de façon optimale sur toute la longueur du trajet, mais le bras ne se trouve pas toujours dans une position favorable pour transmettre la force des différents muscles impliqués dans les différentes phases.
A l'inverse, avec une trajectoire plus sinueuse, la main suit une trajectoire plus optimale pour que les différents segments du bras transmettent au mieux les forces propulsives, avec une variation de son orientation (on peut faire l'analogie avec l'halérophilie où la barre ne se déplace pas de façon rectiligne mais décrit une courbe dans l'espace, et où l'accélération de cette même barre comprend plusieurs phases).
C'est donc affaire de compromis entre l'orientation des surfaces (main, avant-bras), la souplesse du bras et des épaules et la tenue des muscles stabilisateurs pour assurer la meilleure transmission de force entre les muscles (essentiellement dorsaux) et la surface d'appui.
Evidemment, un nageur de haut niveau avec une envergure de 1m90, des mains XL, une grande force et une souplesse hors norme, peut se permettre de tirer fort et tout droit avec une accélération très linéaire sans perdre ses appuis.
Un petit gabarit plus raide ou un néophyte aura peut-être intérêt à découper son trajet moteur autrement, afin de garder une bonne propulsion tout en ayant un mouvement fluide au mieux de ce que sa morphologie et sa force lui permettont.
Et comme dit plus haut, en fonction de la distance on peut adopter différentes stratégies plus ou moins économes en énergie.
Dernière modification par Leela le lun. 22 oct. 2018 12:07, modifié 1 fois.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Voici mon avis sur la question, qui vaut peut être pas grand chose:
-a mes début en crawl je nageais à plat, avec un trajet de bras en S
-j'ai fait un passage, toujours à plat mais bras tendus et trajet en I (instruit par un MNS avec qui j'avais prit des cours), c'était très fatiguant, pas rapide, et j'ai stagné pendant un an.
-ensuite, encore et toujours à plat, bras cassé (coude haut) et trajet en I, c'était mieux
-maintenant grâce au travail sur le roulis (merci le bouquin), c'est bras cassé et trajet en I dans l'absolu (le bras fait un trajet parallèle à la ligne), mais par rapport à mon corps cela fait un S: l'avant bras est parallèle au ventre.
Ce qui est notable dans l'histoire c'est que la technique "à plat + bras tendus trajet en I" est celle que je pratique sur un 50m à bloc, avec 2/3 respirations.
Mais la contrainte exercée sur les deltoïdes du à l'effet levier du bras tendu est vraiment forte. Donc sur plus longue distance ce n'est pas possible.
En pap, j'ai essayé le trajet en I et ce n'est pas possible de maintenir ça très longtemps non plus. Je sens que mes épaules n'aiment pas ça du tout, mais ça a été un bon exercice pour améliorer le trajet sous marin du bras. Le trajet en S permet de casser l'effet levier et de rendre le pap plus confortable. Je pense qu'en plus que cela doit recruter plus de muscle dorsaux.
-a mes début en crawl je nageais à plat, avec un trajet de bras en S
-j'ai fait un passage, toujours à plat mais bras tendus et trajet en I (instruit par un MNS avec qui j'avais prit des cours), c'était très fatiguant, pas rapide, et j'ai stagné pendant un an.
-ensuite, encore et toujours à plat, bras cassé (coude haut) et trajet en I, c'était mieux
-maintenant grâce au travail sur le roulis (merci le bouquin), c'est bras cassé et trajet en I dans l'absolu (le bras fait un trajet parallèle à la ligne), mais par rapport à mon corps cela fait un S: l'avant bras est parallèle au ventre.
Ce qui est notable dans l'histoire c'est que la technique "à plat + bras tendus trajet en I" est celle que je pratique sur un 50m à bloc, avec 2/3 respirations.
Mais la contrainte exercée sur les deltoïdes du à l'effet levier du bras tendu est vraiment forte. Donc sur plus longue distance ce n'est pas possible.
En pap, j'ai essayé le trajet en I et ce n'est pas possible de maintenir ça très longtemps non plus. Je sens que mes épaules n'aiment pas ça du tout, mais ça a été un bon exercice pour améliorer le trajet sous marin du bras. Le trajet en S permet de casser l'effet levier et de rendre le pap plus confortable. Je pense qu'en plus que cela doit recruter plus de muscle dorsaux.
Re: Trajets en S, en I, petite mise au point
Pour simplifier oui, trouver des appuis plus "solides" avec un travail de godille.
Tirer droit et fort crée souvent des turbulences et brasse eau et air ce qui entraine des appuis plus fuyants.