Les paradoxes du papillon.

Thèmes abordés : Apprentissage ou perfectionnement du crawl, de la brasse, du dos, du papillon, des départs, des virages...
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » mar. 4 juil. 2023 13:06

Bonjour chers nageurs.

Récemment, je me suis à nouveau frotté à cette nage, réputée difficile, qu'est le papillon.
Si je ne pense pas encore avoir la force et la mobilité pour nager le papillon, le visionnage récent de didacticiels m'a donné l'envie de travailler sur le timing. Je me suis donc lancé en gardant en tête le moto anglo-saxon «kick in / kick out» en fait kick the arm in and kick the arm out.
Ça n'allait pas, principalement parce que le timing doit être extrêmement précis et savoir quand s'est le «in» et le «out» ce n'est pas trivial, la fenêtre est trop large.
J'ai commencé à trouver un sens lorsque j'ai accéléré le mouvement au point que les deux temps soient rapprochés plus que nécessaire et en bourrinant un peu .

Je pense avoir compris le timing. Je pensais déjà avoir compris il y a quelques années avant d'abandonner l'idée de nager «vraiment» pour me consacrer à la correction de ma posture et la prise de contrôle de mon corps. Cette fois c'est différent parce que, en apnée (*) et relativement frais, je ne suis pas très loin en distance de ce que je fais en nage libre, en restant dans les deux assez relâché.

Je suis encore loin de pouvoir maintenir ma posture correctement pendant l'exercice, et de respirer aisément, par contre avec le bon timing je commence à constater le paradoxe du papillon, si l'exercice est technique il est énergétiquement plus efficace que la brasse. C'est vraiment étonnant, quand le timing est là, «ça passe» étonnamment bien. Nota bene, je me sens encore loin de passer 50m proprement.

Cela m'amène à un autre conseil trouvé sur YouTube et qui concerne le trajet sous-marin des bras. J'ai plusieurs fois entendu que à peu de choses près, le trajet des bras en papillon ne différerait pas significativement du trajet effectué en nage libre, il serait juste effectué simultanément par les deux bras. Là, la situation se complique, il me semble qu'il y a plusieurs approches :
1) une technique à la Phelps bien expliquée par une nageuse olympique américaine sur sa chaîne youtube, avec deux temps assez distincts. Le catch qui aboutit à une position en «diamant» et ensuite un poussée ou les mains qui sont assez rapprochées partent en arrière et en dehors.
2) une technique dans laquelle les bras restent plus distant du corps et pendant lequel il n'y a pas de changement de direction significatif dans le trajet des bras : ça part vers l'arrière.

J'ai testé les deux sur de courtes distances ce qui permet d'évacuer la respiration et en limitant l'exertion physique.

À mon stade peu avancé de pratique, il me semble que le choix d'un trajet des bras plutôt rectiligne ou en forme de sablier affecte la synchronisation des bras et des jambes.
1) Pour la nage «en sablier» il me semble que mes bras en fin de poussée sont tendus en même temps que mes jambes. Les bras sortent sur le début du retour du coup de pied, après je ne suis pas sûr.
Le second coup de pied c'est moins net parce que en peu de temps on revient plus à plat (surtout si on «encaisse» la respiration), il y a la fin de l'extension et la prise d'appui avant la traction. Je ne sais pas trop ce que je fais.

2) Pour la nage «en tirant large», c'est encore moins clair et plus clair en même temps. pour mon temps 1 (extensions des 4 membres pendant la poussée) c'est pareil mais les bras ressortent un peu moins bien qu'en partant d'un position plus axiale (je tenterai de rentrer un peu les coudes avant la poussée la prochaine séance). La suite est plus bourrine, le second coup de pied intervient plus rapidement pour aider le passage des bras plus en profondeur. Il n'y a pas cette espèce de mise en tension du corps lors lors de la prise d'appui exagérée (sans connotation négative) chez Phelps. Je ne sais pas si c'est correct

Il me semble que le passage au large des bras permet une fréquence de nage un peu plus rapide.
Le passage au large donne aussi une impression de nage «plus continue», certes il y a deux coups de pied, le trajet «consistant» des bras vers l'arrière domine mon ressenti lors de la nage.
«Ça passe vraiment bien» mais j'ai du mal à casser la respiration dans le rythme plus coulé/lié de cette approche du papillon. Je me demande si cette approche ne nécessiterait pas d'introduire plus d'ondulation du corps pour permettre un bonne respiration. Cela a un effet pervers une meilleure respiration vient au coup d'une augmentation de la dépense énergétique, dans un contexte de compétiteur cet effort supplémentaire consenti se traduit par un gain en propulsion.

La nage en sablier a deux temps plus distinct. Il m'est un peu plus aisé de casser la respiration, aisé étant un mot malapropos… Si le moto «kick in / kick out» m'a aidé à mettre les bases du timing en place, il ne correspond pas à la réalité de cette approche à mon niveau de pratique. Dans cette approche, la phase d'extension simultanée des membres supérieurs et inférieurs lors de la poussée conditionne à peu près tout, du retour aérien à la respiration. Je soupçonne que ma phase de traction est inefficace et que cette phase soit plus difficile à réaliser que la poussée simultanée des bras et des jambes.

Bénéfice indirect en crawl je commence à appréhender différemment le trajet sous-marin de mes bras.

Quels sont vos approches du papillon? Avez-vous eu des déclics dans cette nage, notamment sur le timing ou tout autre aspect?
Avez-vous des trucs façon «kick-in / kick-out« pour la respiration par exemple ou des exercices pour bien la caser ?

Bonne nage à tous.
Serial poster dysorthographique. :hello:
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » mar. 4 juil. 2023 15:20

En lisant avec plus d'attention la page wiki anglaise sur le papillon, je crois que je mélange un peu les choses entre le trajet des bras et la synchro.
L'article parle de «"arm pull up simultaneous with dolphin kick" and "arm pull down simultaneous with dolphin kick".»
Je pigeais pas bien mais la vidéo en lien est parlante :
https://youtu.be/8H7u30vnn2g

Food for thoughts pour la prochaine séance.
Serial poster dysorthographique. :hello:
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » mer. 5 juil. 2023 20:14

J'étais rincé aujourd'hui, pas de jus ou encore moins que d'hab…
J'ai fait que quelques mouvements, cela a suffit à tester les 2 approches que j'ai reprises du wiki anglais sur le sujet.
Je passe plus facilement le mouvement et la respiration en accentuant le coup de pied qui accompagne la traction. Le « "arm pull down simultaneous with dolphin kick".» donc je trouve cette expression mauvais.

Quel est la tendance à ce sujet parmi les membres de ce forum ?
Serial poster dysorthographique. :hello:
Csium
Messages : 20
Inscription : jeu. 27 avr. 2023 09:33

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Csium » mer. 15 mai 2024 08:57

Salut !

Super intéressant tout ce décorticage que tu fais, j'avoue ne jamais avoir pris le temps de consulter des articles ou vidéos sur la technique du papillon. En revanche j'ai toujours adoré le nager, j'ai commencé assez tôt mais comme tout le monde sans doute, en poussant comme à la brasse avec les pieds, par manque de force dans les bras essentiellement je pense.
Et puis a force d'observer les pros lors des compétitions, j'ai fini par arriver à faire le mouvement complet, quel pied !

Pour moi le déclic ça a été de diviser en deux temps le mouvement des bras, je fais une (très) légère pose/temps d'arrêt au moment du catch, se qui me permet de bien finir l'ondulation et le battement, qui est plus faible que le deuxième, qui lui se réalise au moment de la traction des bras.

En revanche dès que je dois augmenter la fréquence pour faire un sprint par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à garder la bonne syncronisation entre bras et jambes et je perds le mouvement, à moins de faire plus de trajet avec les bras pour laisser le temps à l'ondulation de se finir, et donc je fais un S sous l'eau.
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » mer. 15 mai 2024 15:49

Csium a écrit : mer. 15 mai 2024 08:57 Salut !

Super intéressant tout ce décorticage que tu fais, j'avoue ne jamais avoir pris le temps de consulter des articles ou vidéos sur la technique du papillon. En revanche j'ai toujours adoré le nager, j'ai commencé assez tôt mais comme tout le monde sans doute, en poussant comme à la brasse avec les pieds, par manque de force dans les bras essentiellement je pense.
Et puis a force d'observer les pros lors des compétitions, j'ai fini par arriver à faire le mouvement complet, quel pied !

Pour moi le déclic ça a été de diviser en deux temps le mouvement des bras, je fais une (très) légère pose/temps d'arrêt au moment du catch, se qui me permet de bien finir l'ondulation et le battement, qui est plus faible que le deuxième, qui lui se réalise au moment de la traction des bras.

En revanche dès que je dois augmenter la fréquence pour faire un sprint par exemple, j'ai beaucoup plus de mal à garder la bonne syncronisation entre bras et jambes et je perds le mouvement, à moins de faire plus de trajet avec les bras pour laisser le temps à l'ondulation de se finir, et donc je fais un S sous l'eau.
Merci pour ton tuyaux, je testerai. Je galère toujours en partie un pb physique mais en partie seulement…

Sinon j'ai vu ce weekend un type avec une technique atypique assez intéressante. Plutôt que retour aérien classique, il fléchissait les bras et les tiraient pas en arrière, à mis chemin entre crawl et papillon.
Belle souplesse et tonus,il arrivait à tirer ses bras et épaules en arrière sans entraîner de cambrage du corps, il restait haut dans l'eau avec une ondulation raisonnable.
Il callait une longueur en pap deci delà entre les longueurs en crawl qu'il enchaînait à bon train. Un champion nageait un peu comme ça, je n'ai plus le nom en tête.
Serial poster dysorthographique. :hello:
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » sam. 26 oct. 2024 15:34

Je n'en tiens dernièrement principalement aux ondulations et coup de pied de dauphin, je travaille aussi le papillon et le crawl costal (si c'est le terme exact je travaille un côté à la fois) ou en rattrapé complet.

Sur le pap je commence à mieux comprendre, et je fais 25m sans trop de difficulté, la respiration devient plus aisée. Je me rends compte si j'ondule raisonnablement bien pendant le pap, je me crispais beaucoup. D'ailleurs cette crispation faisait que lors de respirations souvent j'échangeais peu d'air parce que mon corps était trop tendu.

L'autre jour un jeune homme m'a fait remarqué que je pouvais descendre plus torse et tête en fin de retour aérien. Je pensais le faire, mais à l'essai je me suis rendu compte qu'il avait raison. C'est dur d'évaluer la profondeur à laquelle on travaille. Il m'a aussi dit qu'il pouvait y avoir un peu de glisse dans cette nage, la question c'est toujours quand, j'y reviendrai (*).

Je lui ai dit que la chose qui m'avait fait le plus progresser dernièrement et qui m'a permis de faire 25m sans me «noyer» (je ne cherche pas encore à faire plus, je pose des éléments de timing et de correction, assurer la respiration, prendre gentiment de la force, l'endurance c'est pour plus tard), c'est la relaxation dans les jambes.
Je me suis rendu compte que la tension mentale qui entoure la respiration dans cette nage faisait que lors de la poussée des bras et du kick qui génère la poussée qui va permettre l'élévation nécessaire à la respiration je crispais mes jambes qui tendaient à rester rectilignes (idem la tendance à fouetter trop fort à ce moment là épuise même si c'est moins grave).

Il est critique que quand la poussée des bras est terminée, le kick aussi, le retour aérien commencé, les jambes doivent se relaxer immédiatement. Cette détente donne du mou au épaule, au torse pour s'ouvrir et bien respirer. Plus encore il faut que les jambes soient prêtes à kicker pour accentuer l'appui sur l'eau du haut du torse, amorcer le catch, tout ça ramenant le bassin au plus haut +/- avant que le bras initient la phase de poussée.

J'ai cherché une vidéo de Phelps, la vidéo commence au moment précis ou l'on voit que les jambes sont très tôt fléchies sur les cuisses. C'est un moment de la nage ou l'on tend à se concentrer sur le haut du corps. Mon expérience, d'autres en auront peut-être une autre, c'est qu'il faut prendre conscience de ce point technique de la nage, ce moment de relaxation, de «recovery» du membre inférieur +/- simultanée avec celles des bras, qui permet de lier les 2 coups de pieds et la respiration.

(*)Une fois ce second kick exécuté en continuẗé et de façon coulée avec celui accompagnant la poussée de bras il peut y avoir un peu de glisse : laisser le bassin remonter, puis laisser s'inverser la poussée d'archimède sur le haut du corps avant d'initier la catch.

https://youtu.be/NjNeHzRhthA?si=ClwfisTmVwgsO2kc&t=297
Serial poster dysorthographique. :hello:
luludunord
Messages : 2
Inscription : dim. 10 nov. 2024 13:55

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par luludunord » dim. 10 nov. 2024 13:58

Salut,

Top que tu te lances dans le papillon, c'est une nage qui demande pas mal de technique ! Voici quelques astuces pour te faciliter le timing et la coordination :

- Timing des jambes : Essaye de taper ton premier battement de jambes quand les bras entrent dans l'eau pour lancer l'ondulation, puis un second coup quand tu pousses pour sortir la tête, ça aide à caler le rythme.

- Trajet des bras : Le style « diamant » à la Phelps est puissant, mais ça ralentit un peu le rythme. La technique plus large, sans ramener les bras trop proches, permet de garder une nage plus fluide et rapide, surtout pour les courtes distances.

- Respiration : Essaie de ne pas trop soulever la tête, laisse-la juste suivre le mouvement de ton corps. Tu respires après la poussée, quand ton corps s’étend naturellement, ça évite de te fatiguer.

- Exos à tester : Si tu veux t'habituer au timing, essaye le papillon à un bras, ça te laisse bosser l’ondulation sans te compliquer avec les deux bras d’un coup. Et avec des palmes, tu pourras mieux ressentir le timing des jambes.

Bon courage pour la suite, tu vas bien progresser ! :D
Avatar de l’utilisateur
Miclio
Messages : 414
Inscription : jeu. 18 janv. 2018 22:48
Niveau : intermédiaire

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par Miclio » mar. 12 nov. 2024 17:23

luludunord a écrit : dim. 10 nov. 2024 13:58 Salut,

Top que tu te lances dans le papillon, c'est une nage qui demande pas mal de technique ! Voici quelques astuces pour te faciliter le timing et la coordination :

- Timing des jambes : Essaye de taper ton premier battement de jambes quand les bras entrent dans l'eau pour lancer l'ondulation, puis un second coup quand tu pousses pour sortir la tête, ça aide à caler le rythme.

- Trajet des bras : Le style « diamant » à la Phelps est puissant, mais ça ralentit un peu le rythme. La technique plus large, sans ramener les bras trop proches, permet de garder une nage plus fluide et rapide, surtout pour les courtes distances.

- Respiration : Essaie de ne pas trop soulever la tête, laisse-la juste suivre le mouvement de ton corps. Tu respires après la poussée, quand ton corps s’étend naturellement, ça évite de te fatiguer.

- Exos à tester : Si tu veux t'habituer au timing, essaye le papillon à un bras, ça te laisse bosser l’ondulation sans te compliquer avec les deux bras d’un coup. Et avec des palmes, tu pourras mieux ressentir le timing des jambes.

Bon courage pour la suite, tu vas bien progresser ! :D
Merci pour ces conseils, ils sont bienvenus.
Effectivement, pour l'approche «à la Phelps» (en nul on s'entend), des bras au reste, je remarque que ça rend la respiration un peu plus aisée, il y a un peu plus de temps pour amortir les mouvements en hauteur. Le truc c'est que l'approche tend à me faire nager moins plat, avec la conséquence notable que je perds la connection avec l'ondulation, de là relance plus énergique (je ne le suis pas trop), fatigue, stress, crispation, et tjrs en conclusion un coup de pied qui finit par partir trop vite et fou tout en l'air.

Vu ce que tu me dis, je vais insister sur l'approche plus fluide avec les bras qui passent plus large, pour le moment j'évaluais les deux. Ça fait nager plus plat, et je tends à pas respirer à la même fréquence (moins) ce qui peut faire monter le stress voire être «catastrophique» si respi tous les deux cycles et qu'il y a un râté…

J'ai des soucis de santé qui s'arrangent (mais pas assez vite… la patience est la mère de toutes les vertues… du moins ça se dit), et peu de force dans le haut du corps, je bosse bcp le timing dans l'attente de pouvoir plus sérieusement aborder l'aspect physique (ce qui concerne un peu toutes les nages mais le pap pour tenir n'importe quelle distance officielle dans un relatif état de fraîcheur faut quand même être en forme). Le défaut qui tend à revenir pour moi, c'est de kicker un poil trop, je dirai à l'amorce de la phase de poussée, on sent de la force ça fait plaisir mais mon ressenti c'est qu'il faut rester cool dans le travail des bras et kicker plus tard plus proche de retour aérien. Je sais mais je me laisse encore aller.

La chose difficile, plus que le physique, c'est que la nage m'a l'air de mettre un peu tout le monde (sauf les bons bien sûr) dans un état de «stress», je pense que cela est dû à la brièveté de la fenêtre respiratoire, facile à manquer. C'est vite fait de se râter sur une respi, on veut compenser les coups d'après et éviter que ça se reproduise… ça ne rate pas, dès qu'un peu d'hypoxie s'installe, on force et on tend à kicker trop tôt et trop fort par exemple, ce qui est dans les deux cas contre productif. L'alternative c'est de forcer pour assurer la respi (physiquement moins à ma portée), avec au final aussi de la fatigue et probablement un déficit de vitesse, parce que des fois en forçant, on pense attraper beaucoup d'eau et cette dernière à l'air «dure» et pourtant ça n'avance pas.

J'y vais sans pression (de tout façon le physique ne suit pas), je veux vraiment engrainé le timing et à évacuer le stress au maximum le stress qui accompagne la nage. J'aime bien alterner brasse pap, jusqu'à récemment je n'y arrivais et c'est toujours pas évident pourtant on se rend compte de la connexion avec la brasse. Idem je vais un hybride brasse pour les bras ondulations, pour mieux appréhender ma position dans l'eau.

L
Serial poster dysorthographique. :hello:
luludunord
Messages : 2
Inscription : dim. 10 nov. 2024 13:55

Re: Les paradoxes du papillon.

Message par luludunord » mer. 13 nov. 2024 11:47

luludunord a écrit : dim. 10 nov. 2024 13:58 Salut,

Top que tu te lances dans le papillon, c'est une nage qui demande pas mal de technique ! Voici quelques astuces pour te faciliter le timing et la coordination :

- Timing des jambes : Essaye de taper ton premier battement de jambes quand les bras entrent dans l'eau pour lancer l'ondulation, puis un second coup quand tu pousses pour sortir la tête, ça aide à caler le rythme.

- Trajet des bras : Le style « diamant » à la Phelps est puissant, mais ça ralentit un peu le rythme. La technique plus large, sans ramener les bras trop proches, permet de garder une nage plus fluide et rapide, surtout pour les courtes distances.

- Respiration : Essaie de ne pas trop soulever la tête, laisse-la juste suivre le mouvement de ton corps. Tu respires après la poussée, quand ton corps s’étend naturellement, ça évite de te fatiguer.

- Exos à tester : Si tu veux t'habituer au timing, essaye le papillon à un bras, ça te laisse bosser l’ondulation sans te compliquer avec les deux bras d’un coup. Et avec des palmes, tu pourras mieux ressentir le timing des jambes.

Bon courage pour la suite, tu vas bien progresser ! :D

j'ai juste oublié ma signature, si quelqun sait comment l'ajouter automatiquement ?


___________________________
Lulu du site spécialisé en corset pour le dos
Répondre