Moi aussi j'ai fait comprendre à mon entraineur que je voulais travailler un peu le pap (pas trop, hein ?) dans les entrainements. Alors pour ne pas obliger tout le monde (ce n'est pas forcément leur tasse de thé) j'ai droit à quelques moments "adaptés", du style 75 crawl - 25 pap.
Pour me motiver je m'engage sur un 50 pap aux compétitions "open". La compétition c'est le juge de paix : on n'est plus dans l'impression personnelle mais dans l'efficacité, le chrono donne son avis sur ma nage ... et l'entraineur aussi, car il est beaucoup plus attentif à ce moment là
J'ai entendu -et compris- que l'ondulation n'est pas la plus propulsive (d'autant que je suis raide, comme philou
). Ce sont les bras qui donnent l'élan. L'ondulation et le "kick" des jambes (ce sont deux choses différentes semble-t-il) aident à la coordination, pour éviter de se freiner et respirer correctement. L'accélération des bras leur permet de sortir loin derrière, condition indispensable pour qu'ils sortent facilement.
J'en suis à ce stade, faisant à peu près correctement mon 50m en 51'' (sans boire la tasse ni ramer à contre-courant avec mes bras
).
Pour aller plus vite je dois raccourcir le temps d'arrêt des bras devant. Une partie de la recette est venue au stage pap-crawl fin novembre : raccourcir l'ondulation par un kick accompagné d'une flexion du bassin et augmenter la fréquence. La nage "à plat" vient alors d'elle-même. Evidemment c'est beaucoup plus fatiguant que de se laisser porter par le rythme de l'ondulation en l'accompagnant avec les bras
Ce n'est pas la même nage.
En conclusion je rejoins donc le point de vue de ton entraineur, même s'il n'y met pas la pédagogie idéale. Je partage également la conclusion de caro-line. Cependant je pense que ton apprentissage de la souplesse te sera très utile pour la suite