Natation pour tous

Babeth a écrit :Ben alors Ioreck, on devient timide

mais je suis timide, Babounette
ne me regarde point en faisant cette tête
n'eut été un jocrisse en des temps reculés,
y'aurait belle lurette
que je saurais nager

Devrais-je appeler les Sirènes à témoigner,
sur ce point où je n'étais pas à la fête?
lorsqu'il ne fallait même pas me demander
de passer dans une petite flaquouillette?

Timide, je le suis encore,
je n'ai jamais cessé de l'être,
même si je puis encore progresser,
il faudrait vraiment beaucoup de chance osée,
pour que je puisse complètement rattrapper,
tous ce retard de bassin accumulé..

Car, je le sais,
aux JO jamais je n'irai
il me faut en faire le deuil,
même si j'ai repris de l'hydrique orgueil,
je sais encore les écueils....

Par la Grande Raie Manta,
au moins en mer Rouge Nick tu iras
m'affirment toujours mes petites soeurs d'Amérique...

Salutations


On rentre pleine
On sort vidée
De haine
De ses idées

Bientôt s'achèvent
La saine
Fin de semaine
Les rêves

On sommeille
On se réveille
Il faut aller travailler
Avez-vous vu l'heure qu'il est?
(Et le temps qu'il fait?)

Il pleut? ll fait soleil?
Un parapluie merveille
Un T-shirt bleu?
C'est pas pareil

Répondre à l'appel
L'exponentielle?
Non. Compter et recompter
Et on sait plus où on en est

La vie est encore belle
Mais pas éternelle
Réalise tes souhaits
Les plus chères volontés

Vivre sa vie à fond la caisse
Choisir de perpétuer l'espèce
C'est pas de la poésie
C'est du gâchis?

Avancer à palme comptée,
Dans des couloirs bleutés,
s'en aller encor, s'alimenter
de doux rêve à babord,
à cauchemards à tribord

mais je ne saurais y songer...
je pourrais bien essayer
encore et toujours de mesurer
les lignes aqueuses
que je me plait à enchaîner,

je sais à peu près lorsque je commence,
mais au fil des bouées qui défilent,
et avec l'horloge et les eaux qui avancent,
je me perds en mon chrono,
et bientôt songe penaud:
"combien a-tu fait, matelot "

Lors, je ne puis que conjecturer,
et il n'y a qu'un jour où j'ai été
à peu près sur et connut ma mesure:
depuis, combien suis-je capable de faire

Vous vous diriez bien tous,
Ioreck, la belle affaire
est-ce bien essentiel de compter les mètres?
n'est-il pas plus sûr,
de regarder ces progrès en murmures,
mais qui néanmoins t'assurent
de ce que tu es capable de réaliser?

Cauchemards en doux rèves,
jamais, toujours et sans trève,
"Commandant Cousteau" Babounette,
m'avait appelé, ah, la mignonette
je m'étais à l'époque récrié,
mais là, pourquoi pas envisager,
cette fois, plongée....

TRès beaux poèmes mes amis, j'adore

@ Ioreck : notre JO à nous et je dis bien rien qu'à nous, c'est la victoire contre la phobie quelque soit (de l'eau ou de l'approfondeur) et qu'on arrive à prendre plaisir et à se détendre dans l'eau. Cette victoire c'est notre Médaille en OR de notre persèvérence

Alors, si l'on adore:

Un jour bleui
un ciel de mercredi,
non d'humentin, cochon qui s'en dédit,
clair et sans pluie,
les bassins et sont bénis,
dane une minute paraîtra Emilie

Vers les gradins,
elle déposera son sac,
et moi gredin,
d'l'autre côté dans ma flaque,
j'essairai bien de faire mon malin,
hein?
Mais c'est pas moi
qu'elle reluquera

Ô, Emilie, y'avait pas l'temps,
et entre nous plus qu'un océan,
Ô Emilie, j'y pense souvent,
à toi, de riviera en estran...

Vers le grand bain,
comme tout engourdi,
mon regard traîne alors que le temps fuit,
Sirène seraine assure le cours mes amis,
mais je ne vois que ses jambes infinies

Son port de reine,
je vous assure m'éblouit,
mais à ma peine,
flots de songes interdits,
même si j'crawlais tel Hercule hors d'haleine,
pas sûr du tout qu'elle me fasse un bisou

Ô, Emilie, y'avait pas l'temps,
et plus que des océans,
Ô, Emilie, je repense souvent,
à toi, de riviera en estrans...

Car à l'horloge les vagues
ont déferlé,
elle l'a dit Oldswimmer,
la belle s'est barrée,

et l'apprenti poète bazardé,
avec ses rêve qui ont tous dessalé,

Mais malgré tout,
ma déesse en lycra
continue de me mettre encor en émois,
même si pourtant jamais
je ne saurais
Si elle eut été d'accord ou pas,
pour une palmade ou bien plus que cela!

Tu as enfin trouvé une sirène prénommée Emilie

Toujours aussi beaux des poèmes Ioreck C'est tellement vivant et presque réél dans ce que tu mets

Babeth a écrit :Tu as enfin trouvé une sirène prénommée Emilie

Hélas, non, puisque c'était de la mns très mignonne qu'il s'agissait....
Je ne sais pas si quelque chose dans mon regard transparaissait,
lorsque, au bord du basssin, je la voyait...

C'est qu'elle avait l'air tellement occupée,
j'osais pas la déranger

Plutôt j'aurai dû m'y prendre,
maintenant, j'en suis à me morfondre

Pourquoi donc, ai-je utilisé le présent?
Parce que j'y pense souvent?

C'est à l'imparfait que j'aurai dû écrire...
Certainement, je vais prêter à sourire...

Mais il est long à démarrer du quai, mon navire

Non IOreck il ne faut baisser les bras, il faut parler à l'impératif car c'est comme ça que tu auras ta belle sirène mns

Ahem, faire des poèmes à l'impératif?

pourquoi pas... Il pleut en ce moment sur Paris, si ça continu, je pense qu'y'aura pas trop de monde... un petit succédané de brasse pour trouver l'inspiration..