Ô Zia,
d'Acapulco, à Callao
souvent, souvent,
Ô Zia, de San Diego,
jusqu'à Santiago
j'irai quêter ton pardon....
Te souviens-tu de ce garçon,
qui souvent ainsi et sans façon,
se défilait d'la natation?
J'ai jamais su comment t'expliquer,
comment pour moi c'était si compliqué....
et pourtant Dieu sait que j'ai rêvé wo-o-o-o,
de mer de Corail de Poissons, même si
je ne voulais pas l'avouer...
Ô, Zia,
Si consternée,
de me voir hésiter
et comment, comment,
Ô Zia, décoller les pieds,
ou bien m'allonger,
c'était pour moi le calvaire, le néant....
Tu te débrouillais si bien,
que moi je me sentais vaurien et même carrément vilain...
J'ai jamais pu vraiment t'expliquer,
pourquoi je ne voulais pas y aller-er-er,
en tous ces endroits bleutés,
où toi tu es toujours si bien,
comme cela et l'air de rien,
Ô j'aurais voulu t'accompagner,
mais hélas je n'ai jamais osé
et pourtant Dieu sait tu me plaisais wo-oo-
Ma psy me dit "si elle vous voyait maintenant"
Oui mais où es-tu maintenant
Oui où es-tu maintenant
-- Ajout le Sam 24 Nov 2012 16:27 --
Trouvé poussé à la côte,
par une marée trop haute,
j'ai été briser ma barcasse,
j'ai été briser ma barcasse,
Alors que les autres ont fait leur trou,
trouver leur rade et rentrer au port,
Moi envers et contre tout,
j'ai repris mon bois mort...
C'est dans les eaux difficiles,
qui ne sont pas pour les malhabiles,
Que j'ai filé vent debout, avec mes radeaux hors tout,
les flots bleus et confortables,
sont pris d'assaut et depuis si longtemps,
avec leurs poissons aux couleurs formidables,
encore plus à présent
Pour trouver mouillage sur,
et éviter les coups dur,
faut avoir de la constance, la foi et la résistance,
Car les bonnes eaux poissonneuses,
là bàs au large des terres venteuses,
ne sont pas pour les âmes traqueuses, ni les nefs vaporeuses...
Pour devenir nageur,
mes amis, mais quel labeur,
faut en écoper de la baille,
sous les mns qui braillent...
Comme les Marines à la bataille,
avec l'écume qui nous mitraille,
Il faut mener son doris duraille,
Eau et vie font pas dans le détail
J'ai voulu laver mon estime
en des bassins de déprime
avec les copains qui me briment...
Les vagues bien résolues,
ne font pas de cadeaux aux canots éperdus,
ici comme aux Tuamotu,
faut pas avoir la berlu
Par les torrents du passé
les profondeurs de l'histoire,
les douleurs ont frétillé
comme des grunions dans ma baignoire,
Truites et saumons savent le secret
que les dauphins répêtent sans arrêt,
et qui revient inlassablement comme le mascaret...
Nick, il te faut continuer,
me disent toutes les jeunes beautés,
malgré les difficultés,
les avanies et les ratés,
Yes nouss on sait que c'est dur,
et t'as encore du bouleau pour sûr,
alors tiens bon sur tes amurs,
poursuis ton aventure...
On m'a dit l'même truc au Prado,
et jusqu'à la Pointe du Pharo
et de là jusqu'à En vau...
La vie est comme l'Océan, ses tsunami,
ses ouragans,
ses traquenards et ses forbans,
Terre neuvier, c'est pas pour moi,
les vagues scélérates me feraient trop d'émoi,
mais l'existence ne me laisse pas le choix,
il faut poursuivre la voie...