Natation pour tous

"Seul sur le sable, les Yeux dans l'eau,
Mon rêve était trop beau,
l'été qui s'achève, tu partiras,
à cent mille lieues de moi...

Je m'en souviens aussi,
qu'est-ce qu'elle passait cette chanson,
autour de Noël,
quand peur au ventre,
vendredi, j'avais natation

C'était en quatrième,
et cours de piscine à l'époque
ne m'était pas de la crème...

C'était le temps
où j'étais dans mon coin,
mon minuscule coin de bassin,
malheureusement, comme les canards,
je ne pouvais pas faire coin-coin,
j'avais plutôt envie de m'éclipser avec soin

Aujourd'hui, c'est tout le contraire,
je n'ai plus envie de jouer les praires,
encore que pour certaines choses

Rassure toi, Babounette,
mon fier vaisseau n'a pas encore
quitté le moindre port,
il n'a pas encore rompu les amarres,
même si, des fois, il en a marre ,

Oui rassure toi, Babounette,
Ton Capitaine Nemo est encore là,
qui te rends compte de sa brasse,
de ses crawls maladroits,
qui voudrait "sentir le dauphin"
mais qui pour l'instant n'en voit pas la fin...

Les vastes étendues,
longtemps encor attendront,
même si elles crient dans mon coeur éperdu

Ô mon Capitaine Nemo, nous sommes toujours sur le même bateau et je suis ravie d'en faire

C'était en quatrième,
et cours de piscine à l'époque
ne m'était pas de la crème...

C'était le temps
où j'étais dans mon coin,
mon minuscule coin de bassin,
malheureusement, comme les canards,
je ne pouvais pas faire coin-coin,
j'avais plutôt envie de m'éclipser avec soin

Aujourd'hui, c'est tout le contraire,
je n'ai plus envie de jouer les praires,
encore que pour certaines choses

J'ai vécu la même sensation que toi Ioreck Nemo, c'est étrange comme on peut se ressembler pour la même peur provoquée différement sur nous 2

Ouvrir la digue,
ouvrir le sas,
espérer que cela passe,
que cela navigue sans casse,

l'esprit dansant la gigue,
aller passer la fosse
qui nous intrigue

Franchir le cap,
la barrière,
simple matelot,
dans l'eau sans faire la guerre,
face au bleu livide
de tant de mystères,

abyss béant du vide,
carreaux hurlant contraire,
monstres menaçants du Sid,
et hautaines batelières

Inconnu couleur de cyan;
effroyable de plus d'un tourment
sans cesse j'aurais regardé vers toi tout le temps

Insondable d'azur,
promesse d'un autre futur,
malgré les immenses déchirures
que jamais rien ne rassure,

Impalpables mirages,
qui dans tous les parages,
de l'estuaire du Tage,
à l'illusoire Joncade,
planent toujours sans partage...,

Tant qu'il me restera un peu de courage,
j'irai dans vos eaux à la nage....

Cela me rappel une chanson de Renaud "Ce n'est pas l'Homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'Homme"

Tu as une facilité et un vocabulaire pour écrire qui me surprend et j'adore

Bravo ami Ioreck pour tes poèmes, ils me font toujours rêver

Elles sont arrivées,
nonchalement,
avec le vent,
au-dessus des immeubles guindés,
peut-être rejetées,
par une bise trop forte,
provenant des côtes accores,
juste qu'en j'allais pour me baquer...

"Les frondes du varech sont fatiguées,
par les otaries qui n'arrêtent pas d'y virevolter"

Quelque peu agacé,
levant la tête au vent,
je rétorquais:
"c'est pour cela que vous avez,
de Brest et de Nantes, quitté les quais?,
pour me dire ces bélivesées?"

"Ce ne sont pas des sornettes,
me répartirent les mouettes,
mais un messages des filles en rage"

"Que me veulent encore ces jeunesses?"
"Je n'arrête pas de leur dire, ce n'est pas de la paresse!
mais nous sommes les uns des autres,
si loin,
et je n'ai pas encore réglé mon aquatique faiblesse!"

"Elles t'attendent toujours,
elles t'ont même posté un message,
car elles ont le coeur lourd,
et comme t'as pas le Net,
Elles ont chargé goélans et guiffettes,
de te rappeler ta promesse"

Mais quelle est donc cette promesse Ô grand Poète que tu as faite ?

Ô, Babounette ,

Cette promesse, tu la connais,
puisqu'elle est aquatique,
océanique et franchement nautique

Car quitte à régler cette phobie,
autant aller jusqu'au bout de la démarche,
de peur justement, que quelques filles se fâchent

Elles m'ont encore titillé,
depuis leurs lieux fort mouillés,
et chaque trouée de ciel bleuté,
me rappelle l'infinité
mouvante et azurée
vers laquelle je veux tendre de façon déterminée ,
Où mantas et dauphins et autres copins,
évoluent avec aise et sans fin

J'adore le bleu d'azur:love:

Je serai heureuse de t'y accompagner dans cette promenade avec les dauphins et tous les autres copains comme tu le dis si bien