Page 2 sur 2

Re: Opposition vs Semi-rattrapé en crawl

Publié : lun. 16 janv. 2023 22:06
par Matthieu
Voici un article qui semble assez complet sur le sujet : https://www.mdpi.com/1424-8220/20/24/7169
Il explique comment on peut réaliser ce type de mesure, mais aussi les limites.

Je n'ai pas encore tout décortiqué cependant. Si vous voulez en faire une analyse, n'hésitez pas !

Re: Opposition vs Semi-rattrapé en crawl

Publié : jeu. 2 févr. 2023 12:06
par Miclio
Matthieu a écrit : lun. 16 janv. 2023 22:06 Voici un article qui semble assez complet sur le sujet : https://www.mdpi.com/1424-8220/20/24/7169
Il explique comment on peut réaliser ce type de mesure, mais aussi les limites.

Je n'ai pas encore tout décortiqué cependant. Si vous voulez en faire une analyse, n'hésitez pas !
J'ai pas encore eu le temps de finir, c'est assez laborieux à décortiquer je trouve, faut que je trouve le temps comme la volonté… Sur le fond, je ne crois pas que ce type de mesure expliquera ce que font les nageurs comme les animaux marins d'ailleurs (je ne dis pas que c'est pas contributif), les liquides ne transmettent pas les forces mais des pressions. L'études de la propagation des ondes de pression d'un corps en mouvement dans l'eau me semble difficile via l'observation.

Sinon, je regardais les gens nager hier dont des jeunes en club. J'ai écrit plus haut que entre la brasse à papi ou mami et la brasse coulée il y a l'indienne qui par bien des aspects diffère de la brasse, et bien étrangement j'ai vu hier aussi comment c'est l'indienne qui s'introduit dans tout crawl (ou presque) qui ne respectent pas la mise en opposition continue des ceintures scapulaires et pelviennes.

Le mouvement d'indienne s'introduit, au moment de la respiration, chez presque tous les nageurs que j'ai observé hiers.
Au final, il y a quelque chose d'universel dans l'indienne, du moins il semble que cela soit la solution préférentielle que corps choisit pour respirer quand la tête est immergée totalement ou en partie.
Ce mouvement autorise un instant de «glisse active» au moment de la respiration via l'inclinaision du rachis.
Par ailleurs le mouvement rappele aussi celui du lancer qui est une caractéristique qui distingue l'homme des primates : la capacité à lancer de l'homme est un avantage évolutif majeur et sans comparaison avec celle de nos cousins, mêmes les plus puissants, impotents dans cet exercice.

De suite le semi-rattrapé… Si je respire à droite, mon rachis est légèrement incliné vers la gauche( oups droite? en fait à tester…). Une fois la respiration prise le bras droit rattrappe en partie le bras gauche. Je pense que le délai minimal avant que le bras gauche active sa coulée correspond au temps qu'il faut pour que le rachis se réaligne et que les ceintures scapulaires et pelviennes reprennent elles aussi une position plus équilibrée.
Si les champions tendent à nager, en compétition, un semi-rattrapé qui semble un peu déséquilibré, c'est parce que majoritairement leurs niveaux d'exercion cardiovasculaire les amènent à respirer tous les deux temps. Il est possible de nager en semi-rattrapé de façon symétrique, en respirant tous les trois temps, le déséquilibre -rupture contrôlée de la ligne - inclinaison- intervenant un mouvement sur trois, alternativement à droite et à gauche au moment de la respiration.

J'arrète là, je n'ai pas de meilleure explication pour le moment et ça me passera surement mais quand j'observais hier tout cela s'est mis en place assez clairement dans ma tête (c'est peut-être là le problème… mdr).

Re: Opposition vs Semi-rattrapé en crawl

Publié : jeu. 2 févr. 2023 12:40
par Miclio
Je rajouterais un truc. Un prof de médecine, nous avait expliqué que la capacité pulmonaire est en exces chez les personnes normales. Je lui avais posé une question en rapport au rythme de respiration en natation, selon lui l'approvisionnement en O2 n'est pas le problème.
En nage en particulier sur les distances courtes, je commence à penser que la respiration a une fonction supplémentaire pour les nageurs : la gestion de la flotaison.
En particulier en brasse, je me suis rendu compte que inconsciemment je tendais en surgonfler les poumons mais j'essayais aussi deplacer mon diaphragme pendant l'allongement dans l'eau, je ne suis pas sûr que le lâcher d'air soit neutre non plus (forcer en expirant et aussi libérer de tension et gagner un liberté de mouvement). Au final je n'aime pas respirer 2 fois sur 3 en brasse et je n'est pas l'impression que ça m'aide à vrai dire.
Quand je veux aller vite en brasse,… du coup je tends à hyperventiler plus qu'à manquer d'air.
Je ne suis pas sûr il faut que je conscientise tout ça, que j'étudie mes sensations.

Je pense que en crawl cela entre aussi en jeu, et que comme en voiture sur l'autoroute certains roulent aussi «surgonflés» (ou plus finement le surgonflage, possiblement le sous gonflage, est pertinent à certains moments de la nage). Un bref allongement de la respi + le réalignement, laisse plus de temps pour l'ajustement de la flotaison. Je ne rentre pas dans des considérations sur la dyssimétrie naturelle des poumons, cela dit il serait intéressant de savoir si les gauchers respirent aussi à droite ou si ils sont plus ambivalents à ce niveau là que la pop générale.