Coucou, Babounette, Saumonette, Copines et Copains
Samedi de bon matin et résolution prise, arrivée au bassin.
Souquer ferme, souquer
Pensant y être tôt dans la journée, j'espérais un peu moins de monde
Las,
cinq à six nageurs par lignes, il fallait jouter serré...
Quand je dis, serré, c'est un point de vue, mon niveau
ornithorynque ne me le permet peut-être pas...
je me lance comme un paquet de sottises, hésitant même,
pourquoi ce blanc en près de treize ans de pratique, une frayeur me
prend, mais j'engage aussitôt, goutant toujours les premiers instants,
surtout après une pause de trois jours, cela paraît toujours un peu plus
facile à vôtre serviteur... mais rapidement, je déchante, la chiourme présente
provoque un clapot dont les tourbillons freinent mon allure, que je voulais
pourtant magnifique. Quelle impression je fais
beaucoup semblent se
marrer et cela vaut toujours mieux qu'un jugement.
Je donne souvent dans la ligne de flotteurs à l'aller, mais jamais au retour,
allez savoir, des fois, je ne suis pas droit, sans compter les impulsions au frein
à main par peur de la collision, Dame Phobie, quand tu me tiens
j'ai tout de même la satisfaction de quelques longueur à peur près correctes
et dans mon allure habituelle. En début de ligne un père avec ces deux enfants,
ô, charmants bouts de choux... vos sourires valent réparation aux
regards de travers souvent échangés.
Fatigué, je sors et découvre un détail insolite... les membres du club
s'attachant à une corde pour être tirés par un autre et mon imagination
par vers les fleuves et cette pratique de la toue -la barque attachée à une corde,
elle même coulissant sur une autre fixée au rives
système qui permettait aux embarcations de remonter le courant.
Il n'y en a pourtant pas dans les piscines, non