Blessure en marathon, carence en endorphines : soins
Publié : mer. 20 mai 2009 17:33
Bonjour,
je découvre avec bonheur ce site et son forum. Je suis Philippe, j'ai 49 ans - 1m91 - 82 kg de nouveau - et (ancien) grand pratiquant de la course à pied après avoir joué 9 ans au foot, naturellement n°6 à... P. St Germain en Laye. Avec le temps et mon gabarit à raison de 80 km/hebdo en sous-bois (Boulogne et Vincennes), pendant plus de 25 ans et d'origine bretonne, l'une de mes hanches n'a plus tenu le coup, pratiquant le tennis en parallèle (classé 15-serveur volleyeur), ski, planche à voile... Diagnostic en 06/2002 : arthrose bilatérale de hanche nécessitant l'interruption (brutale) de mes activités physiques préférées dont course à pied et tennis (sauf entraînement de mes enfants) et transfert vers des activités portées, natation que je pratiquais déjà occasionnellement - 2 km une fois par semaine crawl, dos crawlé et 2, brasse - et augmentation du kilométrages en VTT, rameur en salle.
Ce cocktail sportif n'a pas suffi car probablement mal encadré et jugé contraignant (c'est si simple de poser sa voiture, se changer et se mettre à courir à 6h00 avant d'aller au bureau ou le soir en rentrant) et a généré "un désordre de l'humeur" plus ou moins importants lié à une pratique de sports devenue irrégulière et aléatoire, une prise de poids progressive et des blessures telles pubalgie (environ + 25 kg en quatre ans avec l'effet secondaire de certains médicaments) qui ont été traités exclusivement sur le plan psychologique, troubles de l'humeur supposés... Après quatre ans de ces traitements occasionnant même des dérapages médicamenteux, peu à peu, je me suis concentré (presque seul) depuis 11/2007, sur ma pathologie de hanches, fait pratiquer une infiltration sous contrôle scopique (Clinique des Lilas), découvert le terme "endorphine" et ses vertus sur Internet dans un forum et perdu du poids d'abord avec l'accompagnement d'un médecin nutritionniste sérieux. J'ai jeté l'ensemble de ces médicaments, ressorti mon VTT entreposé chez des amis pour cause de divorce dû à ce contexte et suis retourné assidûment à la piscine : 3 fois par semaine à raison de 1 km par séance au début, 2,5 km au cours de l'été 2008 - période qui m'a vu retrouvé mon poids de forme facilement maintenu depuis jusqu'à 5 fois par semaine à ce jour à raison de 3,5 à 5 km entre 1h30 le matin à 3h30 soir et week-end (séance de 80 à 130 bpm), des étirements en sortie pendant 15 mn, une à deux sorties VTT route/bois de 80 à 120 km et une à deux séances de rameur de 1 heure le tout sous cardiofréquencemètre (46 bpm au repos).
En bassin de 50 m, en espérant pouvoir rejoindre l'entraînement des triathlètes en 09/2009, je me suis fait assisté d'un MN de façon hebdomadaire depuis l'automne dernier qui m'a conseillé sur les équipements (paddles notamment) en me recommandant de ne pas les associer systématiquement avec mes palmes courtes que j'ai conservées (trop longtemps) pour soulager toujours mes hanches et transmettre la puissance que je croyais, à tort, devoir générer. J'avais repris avec tuba pour aligner plus facilement des kilomètres. J'ai perdu assez vite ma technique de respiration certainement perfectible et nous avons dû reprendre les fondamentaux et les éducatifs.
Je travaille avec lui principalement sur la stabilité du bassin plutôt bonne si j'oublie bien mes jambes - mes jambes ont tendance à tomber malgré le repositionnement de ma tête et de solides abdominaux - et la technique de bras traction/propulsion/fréquence (30 à 32 cycles sur 50 m vu ma taille) et de respiration (rattrapés diverses et 3-5-7 et pyramidale) avec deux pull buoy (cuisses et chevilles) pieds entravés, 95 cm d'entrejambes qui n'aident pas. Nous ne désespérons pas d'en enlever un, un jour.
Sur des séances de 3 à 4 km, je mets donc en œuvre des ateliers de 50 à 500 m de technique associés en alternance à la nage complète avec et sans équipement de 32 à 45 sec/50 m, des rattrapés divers, travail en puissance sur les jambes également pour mieux en ressentir les cycles. (Brasse interdite pour les hanches). Sauf de se défouler, aligner 3 à 5 km de la même nage comme j'ai pu le faire n'est plus dans mes priorités. Le papillon sera une prochaine étape, ondulation sans matériel en cours. J'ai même lu que la planche serait plutôt un frein et qu'il était souhaitable de privilégier les mains devant.
Le renforcement musculaire et mon allègement me permettent même de retrotter occasionnellement pour le plaisir par séance de 20 à 30 mn sur des trajets parfaitement connus et sur terrain très souple en lieu et place du rameur en intégrant des semelles ad hoc dans mes chaussures (NB me convient bien) régulièrement renouvelées. Je n’échapperai pas à une première prothèse de hanche d’ici 5 ans ou autant que je pourrais retarder même si les techniques de micro incisions non traumatisantes et la technologie des matériaux sont très abouties à ce jour. Je connais déjà l’ensemble du parcours qui me conduira même du chirurgien déjà identifié en centre de rééducation pour sportifs.
De nombreux articles sur ce forum et des sites de triathlon, je me rends compte que nous apprenons tous plus ou moins à nager le crawl, m'ont permis de mieux appréhender certaines pratiques que je copiais sans toujours les comprendre sur mes voisins de ligne d'eau. Par exemple, on nage effectivement plus vite avec pull buoy que sans lorsque la technique de jambes n'est pas maîtrisée et grâce à une meilleure flottabilité. C’est idéal, voire indispensable pour perfectionner sa technique de bras ou sa puissance avec paddles et/ou se reposer après un travail de jambes.
Je me considère comme un miraculé de la vie au propre comme au figuré, hélas pour moi et nos enfants car mon épouse n'a pas eu envie de me soutenir durant cette période et les quelques atermoiements des médecins à prendre au sérieux ce que je définissais à juste titre par "un manque à ne pas faire de sports".
Je souhaite pouvoir partager mon parcours avec des "accidentés de la vie" comme moi ou non et communiquer en préventif éventuellement des liens sur la pathologie de hanche et coordonnées intéressantes de traumatologues du sport qui assurent aujourd'hui mon suivi longitudinal. L'environnement de la piscine et de ses nageurs assidus est particulièrement captivant et resocialisant. Je ne saurais également que trop conseiller de rejoindre un MN plutôt que de faire parfois n’importe quoi, mauvaise technique, usage abusif des équipements dont paddles...
Philippe
je découvre avec bonheur ce site et son forum. Je suis Philippe, j'ai 49 ans - 1m91 - 82 kg de nouveau - et (ancien) grand pratiquant de la course à pied après avoir joué 9 ans au foot, naturellement n°6 à... P. St Germain en Laye. Avec le temps et mon gabarit à raison de 80 km/hebdo en sous-bois (Boulogne et Vincennes), pendant plus de 25 ans et d'origine bretonne, l'une de mes hanches n'a plus tenu le coup, pratiquant le tennis en parallèle (classé 15-serveur volleyeur), ski, planche à voile... Diagnostic en 06/2002 : arthrose bilatérale de hanche nécessitant l'interruption (brutale) de mes activités physiques préférées dont course à pied et tennis (sauf entraînement de mes enfants) et transfert vers des activités portées, natation que je pratiquais déjà occasionnellement - 2 km une fois par semaine crawl, dos crawlé et 2, brasse - et augmentation du kilométrages en VTT, rameur en salle.
Ce cocktail sportif n'a pas suffi car probablement mal encadré et jugé contraignant (c'est si simple de poser sa voiture, se changer et se mettre à courir à 6h00 avant d'aller au bureau ou le soir en rentrant) et a généré "un désordre de l'humeur" plus ou moins importants lié à une pratique de sports devenue irrégulière et aléatoire, une prise de poids progressive et des blessures telles pubalgie (environ + 25 kg en quatre ans avec l'effet secondaire de certains médicaments) qui ont été traités exclusivement sur le plan psychologique, troubles de l'humeur supposés... Après quatre ans de ces traitements occasionnant même des dérapages médicamenteux, peu à peu, je me suis concentré (presque seul) depuis 11/2007, sur ma pathologie de hanches, fait pratiquer une infiltration sous contrôle scopique (Clinique des Lilas), découvert le terme "endorphine" et ses vertus sur Internet dans un forum et perdu du poids d'abord avec l'accompagnement d'un médecin nutritionniste sérieux. J'ai jeté l'ensemble de ces médicaments, ressorti mon VTT entreposé chez des amis pour cause de divorce dû à ce contexte et suis retourné assidûment à la piscine : 3 fois par semaine à raison de 1 km par séance au début, 2,5 km au cours de l'été 2008 - période qui m'a vu retrouvé mon poids de forme facilement maintenu depuis jusqu'à 5 fois par semaine à ce jour à raison de 3,5 à 5 km entre 1h30 le matin à 3h30 soir et week-end (séance de 80 à 130 bpm), des étirements en sortie pendant 15 mn, une à deux sorties VTT route/bois de 80 à 120 km et une à deux séances de rameur de 1 heure le tout sous cardiofréquencemètre (46 bpm au repos).
En bassin de 50 m, en espérant pouvoir rejoindre l'entraînement des triathlètes en 09/2009, je me suis fait assisté d'un MN de façon hebdomadaire depuis l'automne dernier qui m'a conseillé sur les équipements (paddles notamment) en me recommandant de ne pas les associer systématiquement avec mes palmes courtes que j'ai conservées (trop longtemps) pour soulager toujours mes hanches et transmettre la puissance que je croyais, à tort, devoir générer. J'avais repris avec tuba pour aligner plus facilement des kilomètres. J'ai perdu assez vite ma technique de respiration certainement perfectible et nous avons dû reprendre les fondamentaux et les éducatifs.
Je travaille avec lui principalement sur la stabilité du bassin plutôt bonne si j'oublie bien mes jambes - mes jambes ont tendance à tomber malgré le repositionnement de ma tête et de solides abdominaux - et la technique de bras traction/propulsion/fréquence (30 à 32 cycles sur 50 m vu ma taille) et de respiration (rattrapés diverses et 3-5-7 et pyramidale) avec deux pull buoy (cuisses et chevilles) pieds entravés, 95 cm d'entrejambes qui n'aident pas. Nous ne désespérons pas d'en enlever un, un jour.
Sur des séances de 3 à 4 km, je mets donc en œuvre des ateliers de 50 à 500 m de technique associés en alternance à la nage complète avec et sans équipement de 32 à 45 sec/50 m, des rattrapés divers, travail en puissance sur les jambes également pour mieux en ressentir les cycles. (Brasse interdite pour les hanches). Sauf de se défouler, aligner 3 à 5 km de la même nage comme j'ai pu le faire n'est plus dans mes priorités. Le papillon sera une prochaine étape, ondulation sans matériel en cours. J'ai même lu que la planche serait plutôt un frein et qu'il était souhaitable de privilégier les mains devant.
Le renforcement musculaire et mon allègement me permettent même de retrotter occasionnellement pour le plaisir par séance de 20 à 30 mn sur des trajets parfaitement connus et sur terrain très souple en lieu et place du rameur en intégrant des semelles ad hoc dans mes chaussures (NB me convient bien) régulièrement renouvelées. Je n’échapperai pas à une première prothèse de hanche d’ici 5 ans ou autant que je pourrais retarder même si les techniques de micro incisions non traumatisantes et la technologie des matériaux sont très abouties à ce jour. Je connais déjà l’ensemble du parcours qui me conduira même du chirurgien déjà identifié en centre de rééducation pour sportifs.
De nombreux articles sur ce forum et des sites de triathlon, je me rends compte que nous apprenons tous plus ou moins à nager le crawl, m'ont permis de mieux appréhender certaines pratiques que je copiais sans toujours les comprendre sur mes voisins de ligne d'eau. Par exemple, on nage effectivement plus vite avec pull buoy que sans lorsque la technique de jambes n'est pas maîtrisée et grâce à une meilleure flottabilité. C’est idéal, voire indispensable pour perfectionner sa technique de bras ou sa puissance avec paddles et/ou se reposer après un travail de jambes.
Je me considère comme un miraculé de la vie au propre comme au figuré, hélas pour moi et nos enfants car mon épouse n'a pas eu envie de me soutenir durant cette période et les quelques atermoiements des médecins à prendre au sérieux ce que je définissais à juste titre par "un manque à ne pas faire de sports".
Je souhaite pouvoir partager mon parcours avec des "accidentés de la vie" comme moi ou non et communiquer en préventif éventuellement des liens sur la pathologie de hanche et coordonnées intéressantes de traumatologues du sport qui assurent aujourd'hui mon suivi longitudinal. L'environnement de la piscine et de ses nageurs assidus est particulièrement captivant et resocialisant. Je ne saurais également que trop conseiller de rejoindre un MN plutôt que de faire parfois n’importe quoi, mauvaise technique, usage abusif des équipements dont paddles...
Philippe