Fantaisies piscinistes
Re: Fantaisies piscinistes
Tout est calme, d'un bleu parfait,
souligné par des nuages
aux contours défaits
Et malgré l'Eden en cette Tyrhénnie sereine,
je suis comme terrassé,
par trop de bords harassé
et peu digne des palmes que les Naïades compassées,
m'ont tendue...
Comme l'Onde douce est une invite,
Pourtant devant tant de charmes, le Poète hésite...
Il sent poindre le blame
de Dame Erika en colère
souligné par des nuages
aux contours défaits
Et malgré l'Eden en cette Tyrhénnie sereine,
je suis comme terrassé,
par trop de bords harassé
et peu digne des palmes que les Naïades compassées,
m'ont tendue...
Comme l'Onde douce est une invite,
Pourtant devant tant de charmes, le Poète hésite...
Il sent poindre le blame
de Dame Erika en colère
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Pour un bateau en Alaska
Le jour est avancé,
mais il fait trop frais pour bronzer,
la plage dorée semble pourtant y inviter
et la mer à l'air top,
mes les montagnes trop bleues,
qui passent au large
dans le cobalt laiteux,
des lions de mer peu frileux
rappellent le boréal
du plongeur sous glaciaire
le cri de Grand Aigle
bat le rappel des rouges saumons
que la ouate des bailles mélangées
n'effraie pas,
lui qui n'a qu'une idée en tête,
le sable de son coin de source
loin dans les montagnes
à la consternation des algues casées
sur les noirs rochers du fond...
et les étoiles de mer,
qui attendent peut-être que j'ailles les chercher,
pour l'offrir à l'Océanide qui de bonheur,
inondera mon cœur
Le jour est avancé,
mais il fait trop frais pour bronzer,
la plage dorée semble pourtant y inviter
et la mer à l'air top,
mes les montagnes trop bleues,
qui passent au large
dans le cobalt laiteux,
des lions de mer peu frileux
rappellent le boréal
du plongeur sous glaciaire
le cri de Grand Aigle
bat le rappel des rouges saumons
que la ouate des bailles mélangées
n'effraie pas,
lui qui n'a qu'une idée en tête,
le sable de son coin de source
loin dans les montagnes
à la consternation des algues casées
sur les noirs rochers du fond...
et les étoiles de mer,
qui attendent peut-être que j'ailles les chercher,
pour l'offrir à l'Océanide qui de bonheur,
inondera mon cœur
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Quelques fois le matin,
quand la brume se dissipe,
on peut apercevoir Scheria
dans le lointain...
De mes cailloux semés de pins,
j'y guetterai Nausicaa
Ô dis moi mer patrie,
puis-je avoir nage calme
trouver du réconfort dans tes vagues
aborder chez Castalie,
revoir les conques fleuries
Si Téthys est radieuse,
elle recèle de dangers,
les Apopis y surgissent des hydrogées,
Dans une crique
est une house boat heureuse,
mon havre aux Îles lumineuses
quand la brume se dissipe,
on peut apercevoir Scheria
dans le lointain...
De mes cailloux semés de pins,
j'y guetterai Nausicaa
Ô dis moi mer patrie,
puis-je avoir nage calme
trouver du réconfort dans tes vagues
aborder chez Castalie,
revoir les conques fleuries
Si Téthys est radieuse,
elle recèle de dangers,
les Apopis y surgissent des hydrogées,
Dans une crique
est une house boat heureuse,
mon havre aux Îles lumineuses
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
La mer enfin étale
laisse voir les sillages,
que tracent les dauphins en babillage....
plénitude astrale est revenue,
sur la grève git mon corps vaincu....
Pour qui est vertical,
la Phéacie, c'est loin
Faut mouliner des bras depuis le matin,
je n'avais que ma carcasse pour seul canot
c'est pas beaucoup de tirant d'eau
laisse voir les sillages,
que tracent les dauphins en babillage....
plénitude astrale est revenue,
sur la grève git mon corps vaincu....
Pour qui est vertical,
la Phéacie, c'est loin
Faut mouliner des bras depuis le matin,
je n'avais que ma carcasse pour seul canot
c'est pas beaucoup de tirant d'eau
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Hardi Nick, dès l'matin
tout l'monde est à fond d'train,
l'Océan et les requins,
pour çà t'es pas encore au point
Redonne de la palme
et puis de la plaquette
et vois les filles,
qui foncent comme des torpilles
T'en as encore à reluquer,
du carreau céruléen...
à faire des nœuds avec la baille,
à enclencher de mini tsunamis,
pour faire comme les copines
qui t'en envoient souvent...
tout l'monde est à fond d'train,
l'Océan et les requins,
pour çà t'es pas encore au point
Redonne de la palme
et puis de la plaquette
et vois les filles,
qui foncent comme des torpilles
T'en as encore à reluquer,
du carreau céruléen...
à faire des nœuds avec la baille,
à enclencher de mini tsunamis,
pour faire comme les copines
qui t'en envoient souvent...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Bain d'automne
J'ai trempé l'orteil,
j'ai trempé le pied,
dans cette eau divine
en mon lac boisé,
j'ai poussé l'écoutille
de mon reste de flotille,
pensant à la sirène maline
à qui j'avais confié les clefs
j'ai rouvert le panneau sur une éternelle fin d'été,
aux incessants zéphyrs, j'ai longuement soupiré,
usé tant de navires
pour enfin parvenir,
en Hespérie désirée
Ô, mignon bateau,
j'irai encore chérir
les Néréides qui dansent dans le grand Aegir.
Des pieds et des mains, j'irai recouper
sans royal maintient les flux embrasés
par Phaéton incertain,
luttant dans Pélagos en brouillard éteint
Alors que les grands natateurs,
plein sud cherchent leur destin,
Notos se fait chatouilleur,
à taquiner les feuilles mourantes
joliment tannées et d'un ton badineur,
s'en va les précipiter dans un bain écumeur,
gardant encore la chaleur,
refuge des baigneuses aimant papoter,
bouleversant d'un coup leur destinée
les faisant poissons sans autre façon,
rouge, jaune, orange,
pour un temps aquatique,
elles réjouissent le barboteur poète
J'ai trempé l'orteil,
j'ai trempé le pied,
dans cette eau divine
en mon lac boisé,
j'ai poussé l'écoutille
de mon reste de flotille,
pensant à la sirène maline
à qui j'avais confié les clefs
j'ai rouvert le panneau sur une éternelle fin d'été,
aux incessants zéphyrs, j'ai longuement soupiré,
usé tant de navires
pour enfin parvenir,
en Hespérie désirée
Ô, mignon bateau,
j'irai encore chérir
les Néréides qui dansent dans le grand Aegir.
Des pieds et des mains, j'irai recouper
sans royal maintient les flux embrasés
par Phaéton incertain,
luttant dans Pélagos en brouillard éteint
Alors que les grands natateurs,
plein sud cherchent leur destin,
Notos se fait chatouilleur,
à taquiner les feuilles mourantes
joliment tannées et d'un ton badineur,
s'en va les précipiter dans un bain écumeur,
gardant encore la chaleur,
refuge des baigneuses aimant papoter,
bouleversant d'un coup leur destinée
les faisant poissons sans autre façon,
rouge, jaune, orange,
pour un temps aquatique,
elles réjouissent le barboteur poète
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Bord de béton,
joujou mignon,
laissé sans façon,
emportant la raison,
du nageur avorton,
petite baleine sans façon,
petite baleine sans fanons,
posée-là arraison,
de mon âme floraison,
temps d'enfance trognon,
même s'il n'est plus saison,
avec Mini Dick, partons,
avec Moby amusons
nos mois en émersion
d'innocents hydravions
joujou mignon,
laissé sans façon,
emportant la raison,
du nageur avorton,
petite baleine sans façon,
petite baleine sans fanons,
posée-là arraison,
de mon âme floraison,
temps d'enfance trognon,
même s'il n'est plus saison,
avec Mini Dick, partons,
avec Moby amusons
nos mois en émersion
d'innocents hydravions
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Léger rayon de soleil
sur une onde trop grise,
cela fait tellement longtemps que ressens la bise
Ici la flotte est glacée
et d'endroit pour s'abriter il n'y faut compter
ne reste plus qu'à nager jusqu'à plus pouvoir,
au milieu des narvals potelés et leur dent d'ivoire
Je n'ai aucune chance, j'suis pas né cétacé
et au fond je risque d'aller sous-mariner
la côte est trop loin pour que je puisse revenir,
j'ai tout détrempé mon avenir,
à l'horizon courbé pas le moindre navire,
je continue de crawler redoutant le pire
sur une onde trop grise,
cela fait tellement longtemps que ressens la bise
Ici la flotte est glacée
et d'endroit pour s'abriter il n'y faut compter
ne reste plus qu'à nager jusqu'à plus pouvoir,
au milieu des narvals potelés et leur dent d'ivoire
Je n'ai aucune chance, j'suis pas né cétacé
et au fond je risque d'aller sous-mariner
la côte est trop loin pour que je puisse revenir,
j'ai tout détrempé mon avenir,
à l'horizon courbé pas le moindre navire,
je continue de crawler redoutant le pire
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Mais qu'ai-je donc,
à barboter maladroitement
essayant d'assurer
un crawl balbutiant
instrumenté,
palmes, plaquettes,
sortes de boucliers,
pour ma nage encore inquiète
grand nageur, on m'a appelé,
mais le palmeur
croit plutôt qu'il l'a usurpé
combien de fois, dans les lignes d'à côté,
je me fais dépasser
pas la peine d'essayer de carburer,
vers mes cités ennoyées....
à barboter maladroitement
essayant d'assurer
un crawl balbutiant
instrumenté,
palmes, plaquettes,
sortes de boucliers,
pour ma nage encore inquiète
grand nageur, on m'a appelé,
mais le palmeur
croit plutôt qu'il l'a usurpé
combien de fois, dans les lignes d'à côté,
je me fais dépasser
pas la peine d'essayer de carburer,
vers mes cités ennoyées....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Air vif et eaux en deuil,
qui tout saisit,
les canards, plumes gonflées,
hagards,
les truites dans les bas fond noirs,
jusqu'aux cygnes, surnageant ivoires,
chassant même les mouettes
et leurs reproches criards
Le liquide vaguelette sous le ciel livide,
fouettant mes rêves d'Antarctide...
Las, à coup de paddle
j'applique ces règles du monde nautique
comme autant de cris
j'alterne ce souffle
phtisique et cherche mon air
craignant mes bras traîtres,
redoutant le roulis que mes pauvres guibolles
freinent d'un coup de palmes mal appris
Et les gabians en vol de se moquer
ces ruffians
du poète en train de barboter
craignant le choc
de la vrille qui débloque
en une embardée,
vagues de panique qui viennent me chahuter
les rieuses Néréides
ont été voir ailleurs,
trouver un lac meilleur,
que cette flaque sans saveur
et en mon papillon, je me meurs,
essoufflé de trop de candeur
qui tout saisit,
les canards, plumes gonflées,
hagards,
les truites dans les bas fond noirs,
jusqu'aux cygnes, surnageant ivoires,
chassant même les mouettes
et leurs reproches criards
Le liquide vaguelette sous le ciel livide,
fouettant mes rêves d'Antarctide...
Las, à coup de paddle
j'applique ces règles du monde nautique
comme autant de cris
j'alterne ce souffle
phtisique et cherche mon air
craignant mes bras traîtres,
redoutant le roulis que mes pauvres guibolles
freinent d'un coup de palmes mal appris
Et les gabians en vol de se moquer
ces ruffians
du poète en train de barboter
craignant le choc
de la vrille qui débloque
en une embardée,
vagues de panique qui viennent me chahuter
les rieuses Néréides
ont été voir ailleurs,
trouver un lac meilleur,
que cette flaque sans saveur
et en mon papillon, je me meurs,
essoufflé de trop de candeur
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...