Et bien moi je m'en émeus et je fais ce qui est faisable pour laisser le moins de traces possibles. Par ailleurs, le problème des données n'est pas le seul qui soit soulevé par le pass sanitaire (cf une partie des liens postés plus haut). Personnellement, je suis révulsée de voir qu'on peut ainsi mettre des gens au ban de la société et obtenir leur consentement par chantage. La bienpensance et le conformisme sont en train de faire d'incroyables dégâts. Il est désormais mal vu de s'interroger au sujet des vaccins dont les effets secondaires ne semblent pas si anodins et si rares que cela (cf site de l'ANSM). On fait du chantage pour obtenir un consentement à l'injection d'un produit pour lequel on n'a que quelques mois de recul et qui reste expérimental. On n'a même pas le choix d'ailleurs : avec la mise en place du pass et le déremboursement des tests à la mi-octobre il devient impossible d'attendre les vaccins Sanofi et Valneva prévus pour la fin de l'année (technique classique connue et éprouvée).aquacole a écrit : ↑mer. 11 août 2021 16:00Pas d'accord.
Brutal peut-être, mais pas faux.
La majorité de la population se soumet déjà au contrôle et à l'utilisation de ses données sans s'en émouvoir.
Et sauf de rares exceptions chacun a fait vacciner sans rechigner ses enfants contre la polio et la tuberculose.
Alors oui on peut contester bien des décisions prises lors de cette pandémie, et surtout la façon dont elles l'ont été.
Mais si on veut se révolter, il y a d'autres motifs bien plus importants dans le monde actuellement.
Je trouve tout cela abject, je trouve le clivage induit entre les Français par la mise en place de ce pass abject, je trouve les mensonges dont on nous abreuve depuis de le début de la crise abjects, je trouve cette politique violente et abjecte et oui j'ai encore le droit de me révolter et de trouver cela important. Le 12 juillet a été pour moi une cassure, j'ai honte de mon pays, j'ai honte de la servitude aveugle de certains de mes concitoyens, vaccinés ou non. Je suis d'autant plus écœurée que cette mesure n'est même pas sanitaire mais politique : il est maintenant démontré que les vaccinés portent et transmettent aussi le virus (de un peu moins à autant selon les études et sources), que le vaccin n'est pas l'unique solution (cf les situations d'Israël et de l'Islande entre autres : grosse couverture vaccinale ce qui n'empêche pas l'épidémie de repartir) et que son efficacité est très relative face au delta. C'est une arme parmi d'autres qui n'a pas le même intérêt selon les personnes.
J'ai aussi honte de ces pays où on va se gaver avec une troisième dose et vacciner des enfants et des adolescents alors que la couverture vaccinale est à peine à 2% dans certains pays peu développés. Faut vraiment être imbécile pour croire que c'est ainsi qu'on va venir à bout de cette pandémie dans un contexte de très forte mondialisation. Idem pour les contre vérités dont on nous gave : par exemple, dire que c'est dans la population non vaccinée que les variants se développent forcément. Et ben non, le mécanisme de pression de sélection auquel les virus obéissent fonctionne aussi dans l'autre sens (il rencontre une résistance, il s'adapte).
J'ai aussi honte de ce pays où la liberté de prescrire des médecins leur est retirée par les politiques (mais pour qui se prennent-ils

J'ai honte de cette mise en accusation systématique des autres et de l'infantilisation qu'on nous fait subir. J'ai honte de ce pays où on nage trop souvent dans l'absurde : rappelez-vous qu'il a fallu un décret pour acheter un sapin en décembre mais qu'on ne pouvait même pas acheter les guirlandes qui allaient avec (c'est un exemple parmi d'autres, il y en a tellement) ! On a atteint les sommets de la stupidité ! Encore récemment avec l'obligation du port du masque en extérieur dans certaines villes alors que la loi permet désormais de le retirer en intérieur dans les lieux soumis au pass. Mais comment on peut cautionner une telle bêtise et obéir aveuglément ? ça me laisse pantoise.
Alors oui, j'ai le droit de me révolter et ma conscience me dit que c'est même un devoir n'en déplaise à certains. J'ai encore cette liberté tout comme vous avez celle d'obéir sans vous poser aucune question.