Un aller-retour en apnée dynamique : 50 mètres sans palme sous l’eau, je m’autorise 6 bouffées d’air.
Et hop on enfile les palmes. Dans la ligne matériel, pendant plus de 25 minutes,nous ne sommes que deux. Miracle ! Une copine palmeuse me demande de partager la ligne en deux, je lui fais ok de la tête. Vite élançons nous avant que les « kilométriques mâles plaquetés et palmés » n’arrivent !
Le temps de se familiariser avec l’Eau, comme pour lui demander aussi si elle veut bien de moi dans son immensité. Un rite.
C’est parti pour une quarantaine d’aller-retour, costal, ventral, dorsal, ondulations. Tout y passe ! Je n’utilise que les jambes pour avancer, les bras font office de gouvernails. Parfois aussi de protecteurs quand il y a trop d’affluence.
L’eau à toute vitesse :une deux, une deux, métronome et ma peau qui s’essouffle. Mon cardio qui s’emballe. Un rythme presque militaire. Du speed.
Puis le tuba


Regarder les autres nageurs, plonger sous mes 3 mètres, toucher le fond , remonter en soufflant l’eau du tuba, puis plongeon canard une jambe, deux jambes, ondulations, amusements…
A droite à gauche : mirer les crawleurs, les brasseuses, les culbuteurs, les porteurs de mp3, les enfants qui pataugent, les mamies qui discutent dans un coin. Yoga , attitude zen….
Pour finir, une apnée de 25 mètres en palmage toujours. Le tout est la propulsion qui doit être bonne dès le début, puis descendre au plus bas pour moins de pression et remonter tout doucement lors des derniers mètres. Je manque de ventilation, ancienne asthmatique et ex- fumeuse, les séquelles sont là malgré tout, mais je persiste, je ne lâcherai rien.