Fantaisies piscinistes
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Ne serais-tu donc pas sous le soleil des Tropics ?
Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Non, non, pas du toutBabeth a écrit :Ne serais-tu donc pas sous le soleil des Tropics ?

Je paufinais un poème, voilà tout!
Non, le rimailleur ne s'est pas noyé:
voici donc:
Un pélican bringueballant,
pas frisé, un peu lourdeau,
planait sur ses immenses ailes,
au-dessus des flots argentés,
comme le font ses pareils,
reluquant vers les fonds,
ce qu'il y avait comme fretin
et autre poissoin.
A quelques encablure,
dans la brise levée,
la portance sûre,
les mouvements éthérés,
une bande de mouettes,
par groupes egayés,
lorgnaient leurs confrères aviens,
Fous et autres puffins...
c'est qu'elles connaissaient
un moyen
de pouvoir manger,
une façon à y redire,
sans trop se fatiguer,
une prise à piquer,
parmi les autres volatiles
qui n'arrêtaient pas d'escrimer
dans les bancs qui se faufilent...
Plume en coup de vent,
c'était le nom du Pélican,
sentait Dame famine le tenailler,
mais vers l'écume fretillante,
il n'osait s'élancer
par peur des mouettes rappliquantes,
qui sûres d'avoir gueleton assuré,
lui feraient fête pas marrante

Mais il lui fallut bien un moment s'élancer,
avant que ne fut perdu le festin annoncé...
Sitôt qu'il eut piqué vers les morceaux de choix,
qui grouillaient, la compagnie des mouettes donna de la voix,
La plus maline s'écriant "chouette, Kitti Hawk, Kitti Hawk:
on n'aura pas trop à se casser la tête:
regardez-moi ce ballot!


Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
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Re: Fantaisies piscinistes
Je suis toujours entrain de rêver quand je lis tes poèmes





Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Un rêve que je fais,
toujours le matin,
lorsque je m'en vais au turbin,
De lourds parfums d'embruns,
des plages de sable sans fin
et puis des mouettes aux airs mutins
Des otaries joueuses,
une brise rieuse
quelque part là sur un front de mer,
Et vers le boulevard,
derrière les palmiers,
où je voudrais que ma boîte soit située
Pour dire, bienvenue à Bureau sur Mer
Bien sûr il y aurai de grandes baies vitrées,
qui donneraient sur les eaux bleutées,
pour voir venir aller tout au long de la journée
Tout plein de jeunes femmes amusées,
Et devant des jardins, avec des bassins,
Pour profiter de la brise légère...
Qui tout les soirs s'en viendrait souffler
Nous apportant de l'Océan tous les rêves,
Bienvenue à Bureau sur Mer,
Et les navires qui rentrent au port,
déchargeant rechargeant en un rien de temps,
Bienvenue à Bureau sur Mer

toujours le matin,
lorsque je m'en vais au turbin,
De lourds parfums d'embruns,
des plages de sable sans fin
et puis des mouettes aux airs mutins
Des otaries joueuses,
une brise rieuse
quelque part là sur un front de mer,
Et vers le boulevard,
derrière les palmiers,
où je voudrais que ma boîte soit située
Pour dire, bienvenue à Bureau sur Mer


Bien sûr il y aurai de grandes baies vitrées,
qui donneraient sur les eaux bleutées,
pour voir venir aller tout au long de la journée
Tout plein de jeunes femmes amusées,
Et devant des jardins, avec des bassins,
Pour profiter de la brise légère...
Qui tout les soirs s'en viendrait souffler
Nous apportant de l'Océan tous les rêves,
Bienvenue à Bureau sur Mer,
Et les navires qui rentrent au port,
déchargeant rechargeant en un rien de temps,
Bienvenue à Bureau sur Mer


Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Ca sent les Tropics
Cela me rappelle qu'il y a 2 semaines j'ai écrit une petite histoire... je dirai plutôt une aventure autour du globe océanique en y mettant des photos que j'ai prises à plusieurs de mes visites à l'aquarium mare nostrum à montpellier
En tout cas Ioreck, ce que tu écris c'est vraimentune pure merveille, continues



En tout cas Ioreck, ce que tu écris c'est vraimentune pure merveille, continues

Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Aux vents tempétueux du soir,
en un endroit qui n'est pas une baignoire,
de l'écume agitée courent de longs soupirs,
attendant la promesse à venir,
d'un nulle part où aller,
Ciel bas gris, sombre,
fortes lames qui attaquent en nombre,
un lieu qui n'est plus qu'une ombre
regrets des pétrels, des fous et des mouettes,
leurs cris de détresse se répercutent
Sur des récifs qui continuellement s'affutent,
aux remous impétueux des scélérates...
Là bàs, entre Terceira, et jusqu'à la Gomera,
Rêve de Numenor encor, pleurera,
Et froide écume encor soupirera,
après les eaux bleues de Téthys,
la grande et calme Mésogée.
Colère encore,
des mers et des terres
de tous les abords
et aux côtes accores,
Ire d'Achahurahan,
d'ouragans en tempêtes....
Mais peut-être un jour sera fête,
Dans tous ces flots qui s'entêtent...
en un endroit qui n'est pas une baignoire,
de l'écume agitée courent de longs soupirs,
attendant la promesse à venir,
d'un nulle part où aller,
Ciel bas gris, sombre,
fortes lames qui attaquent en nombre,
un lieu qui n'est plus qu'une ombre
regrets des pétrels, des fous et des mouettes,
leurs cris de détresse se répercutent
Sur des récifs qui continuellement s'affutent,
aux remous impétueux des scélérates...
Là bàs, entre Terceira, et jusqu'à la Gomera,
Rêve de Numenor encor, pleurera,
Et froide écume encor soupirera,
après les eaux bleues de Téthys,
la grande et calme Mésogée.
Colère encore,
des mers et des terres
de tous les abords
et aux côtes accores,
Ire d'Achahurahan,
d'ouragans en tempêtes....
Mais peut-être un jour sera fête,
Dans tous ces flots qui s'entêtent...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Merci, Babounette
Mais, Jules Vernes, c'est pas un peu fort?
Car je n'ai pas vraiment ses trésors,
de mots et ce qui me consterne,
c'est que jamais je ne pourrais,
écrire comme lui autant de succès
qui sont encore tellement lus aujourd'hui
Mes trève de toutes ces balivernes,
une pensée plutôt pour les oies
qui du Nord commencent à arriver,
pour venir en nos contrées hiverner,
trouve encore un peu de gazon et d'algues,
quelque chose à se mettre sous le bec,
sans blague
Elles doivent déjà s'y trouver
au Lac de Der, en train de barboter
dans une eau qui pour nous pauvres humains
Est déjà glaciale, mais à quelle température
sera-t-elle demain?
Immanquablement,
elles répondent présentes,
année après année,
sur ces nappes d'eau lustrées,
précédées qu'elles sont,
ou bien encore accompagnées,
par les canards, plongeurs ou pas
Par les grand cygnes aussi,
Ô, superbe Aurora..
Et aussi par les mouettes et les goélans,
qu'on voit plutôt sur la côte,
mais qui des fois, ah, ces Miss Kitti Hawk
du côté de la pièce d'eau du Luxembourg accostent,
Comme pour railler le poète et aller lui rappeller:
"Et Beach party, tu as promis..."


Mais, Jules Vernes, c'est pas un peu fort?
Car je n'ai pas vraiment ses trésors,
de mots et ce qui me consterne,
c'est que jamais je ne pourrais,
écrire comme lui autant de succès
qui sont encore tellement lus aujourd'hui

Mes trève de toutes ces balivernes,
une pensée plutôt pour les oies
qui du Nord commencent à arriver,
pour venir en nos contrées hiverner,
trouve encore un peu de gazon et d'algues,
quelque chose à se mettre sous le bec,
sans blague

Elles doivent déjà s'y trouver
au Lac de Der, en train de barboter
dans une eau qui pour nous pauvres humains
Est déjà glaciale, mais à quelle température
sera-t-elle demain?

Immanquablement,
elles répondent présentes,
année après année,
sur ces nappes d'eau lustrées,
précédées qu'elles sont,
ou bien encore accompagnées,
par les canards, plongeurs ou pas
Par les grand cygnes aussi,
Ô, superbe Aurora..
Et aussi par les mouettes et les goélans,
qu'on voit plutôt sur la côte,
mais qui des fois, ah, ces Miss Kitti Hawk

du côté de la pièce d'eau du Luxembourg accostent,
Comme pour railler le poète et aller lui rappeller:
"Et Beach party, tu as promis..."
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
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Re: Fantaisies piscinistes
Oui je te le confirme, tu as le don de celui de Jules Verne car tu nous transporte dans un monde magique 
C'est à la fois reposant et réaliste comme sensation

C'est à la fois reposant et réaliste comme sensation

Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Trempé trempé
que ce soit volontaire ou non,
l'on voudrait se démontrer
le contraire,
se dire qu'on est étanche,
totalement,
comme nos amies les mouettes
assurément,
avoir leur plumage hydrofuge
chouette,
mais comment
Hélas, Dame Natures
avait pour nous d'autres projets,
lorsque l'ichtyostega abandonna
comme à regret,
ces lieux bleus
qui nous sont devenus secrets
Malgré notre technique,
ce sont encore les trois quarts
du globe qui nous sont cachés
de prime abord
Car à part la surface
et quelques brasses
plus bas,
sans les engins et tout le barda,
nous voilà bien dépourvus
Et même avec les batyscaphes,
nous restons encore en carafe...
combien de millions de kilomètres
de fond, qui ne peuvent paraître,
Nous resteront encore inconnus
Certes, l'ami océanographe a fait des progrès,
Mais point encor assez de trajet,
pour savoir le plancher de Neptune...
Quelle navrance, quelle lacune

que ce soit volontaire ou non,
l'on voudrait se démontrer
le contraire,
se dire qu'on est étanche,
totalement,
comme nos amies les mouettes
assurément,
avoir leur plumage hydrofuge
chouette,
mais comment

Hélas, Dame Natures
avait pour nous d'autres projets,
lorsque l'ichtyostega abandonna
comme à regret,
ces lieux bleus
qui nous sont devenus secrets

Malgré notre technique,
ce sont encore les trois quarts
du globe qui nous sont cachés
de prime abord

Car à part la surface
et quelques brasses
plus bas,
sans les engins et tout le barda,
nous voilà bien dépourvus

Et même avec les batyscaphes,
nous restons encore en carafe...
combien de millions de kilomètres
de fond, qui ne peuvent paraître,
Nous resteront encore inconnus

Certes, l'ami océanographe a fait des progrès,
Mais point encor assez de trajet,
pour savoir le plancher de Neptune...
Quelle navrance, quelle lacune

Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...