
Fantaisies piscinistes
Re: Fantaisies piscinistes
Bonsoir à tous les deux
j'ai lu vos dernières poésies (3 dernières) ...Belles poésies
ce soir
il fait tout noir
et oui! c'est l'hiver !
on change d'heure,
d'humeur,
et on doit mettre un pull over.
il faut retourner,
dans les bassins humides,
je les ai désertés
comme les déserts arides.
en crawlant
qui sait ce qu'on peut trouver
en se calmant
on peut y arriver
un bras après l'autre pousser
l'eau d'arrière en avant
souffler
vider mes poumons totalement
Les pieds battants Reprendre l'air
et souffler comme hier
Cela manque
allez! à la la fin de la semaine
De retour pour mille huit cent mètres cinquante
Pour rester saine
sans colère ni haine
juste calme et volupté
Dans la plaine.
fishymary 13 novembre 2012
j'ai lu vos dernières poésies (3 dernières) ...Belles poésies
ce soir
il fait tout noir
et oui! c'est l'hiver !
on change d'heure,
d'humeur,
et on doit mettre un pull over.
il faut retourner,
dans les bassins humides,
je les ai désertés
comme les déserts arides.
en crawlant
qui sait ce qu'on peut trouver
en se calmant
on peut y arriver
un bras après l'autre pousser
l'eau d'arrière en avant
souffler
vider mes poumons totalement
Les pieds battants Reprendre l'air
et souffler comme hier
Cela manque
allez! à la la fin de la semaine
De retour pour mille huit cent mètres cinquante
Pour rester saine
sans colère ni haine
juste calme et volupté
Dans la plaine.
fishymary 13 novembre 2012
Re: Fantaisies piscinistes
Chapeau bas, Madamefishymary a écrit :De retour pour mille huit cent mètres cinquante
Pour rester saine
sans colère ni haine



Cela me coupe le souffle (au figuré, bien sûr)
Je vais donc aller quêter les mots
de la meilleure eau,
aller sonder tous les canaux,
tous les atolls jusqu'à Malpelo...

Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Bien Commandant Némo, le Nautilus est sous vos ordres 

Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Ô Zia,
d'Acapulco, à Callao
souvent, souvent,
Ô Zia, de San Diego,
jusqu'à Santiago
j'irai quêter ton pardon....
Te souviens-tu de ce garçon,
qui souvent ainsi et sans façon,
se défilait d'la natation?
J'ai jamais su comment t'expliquer,
comment pour moi c'était si compliqué....
et pourtant Dieu sait que j'ai rêvé wo-o-o-o,
de mer de Corail de Poissons, même si
je ne voulais pas l'avouer...
Ô, Zia,
Si consternée,
de me voir hésiter
et comment, comment,
Ô Zia, décoller les pieds,
ou bien m'allonger,
c'était pour moi le calvaire, le néant....
Tu te débrouillais si bien,
que moi je me sentais vaurien et même carrément vilain...
J'ai jamais pu vraiment t'expliquer,
pourquoi je ne voulais pas y aller-er-er,
en tous ces endroits bleutés,
où toi tu es toujours si bien,
comme cela et l'air de rien,
Ô j'aurais voulu t'accompagner,
mais hélas je n'ai jamais osé
et pourtant Dieu sait tu me plaisais wo-oo-
Ma psy me dit "si elle vous voyait maintenant"
Oui mais où es-tu maintenant
Oui où es-tu maintenant
-- Ajout le Sam 24 Nov 2012 16:27 --
Trouvé poussé à la côte,
par une marée trop haute,
j'ai été briser ma barcasse,
j'ai été briser ma barcasse,
Alors que les autres ont fait leur trou,
trouver leur rade et rentrer au port,
Moi envers et contre tout,
j'ai repris mon bois mort...
C'est dans les eaux difficiles,
qui ne sont pas pour les malhabiles,
Que j'ai filé vent debout, avec mes radeaux hors tout,
les flots bleus et confortables,
sont pris d'assaut et depuis si longtemps,
avec leurs poissons aux couleurs formidables,
encore plus à présent
Pour trouver mouillage sur,
et éviter les coups dur,
faut avoir de la constance, la foi et la résistance,
Car les bonnes eaux poissonneuses,
là bàs au large des terres venteuses,
ne sont pas pour les âmes traqueuses, ni les nefs vaporeuses...
Pour devenir nageur,
mes amis, mais quel labeur,
faut en écoper de la baille,
sous les mns qui braillent...
Comme les Marines à la bataille,
avec l'écume qui nous mitraille,
Il faut mener son doris duraille,
Eau et vie font pas dans le détail
J'ai voulu laver mon estime
en des bassins de déprime
avec les copains qui me briment...
Les vagues bien résolues,
ne font pas de cadeaux aux canots éperdus,
ici comme aux Tuamotu,
faut pas avoir la berlu
Par les torrents du passé
les profondeurs de l'histoire,
les douleurs ont frétillé
comme des grunions dans ma baignoire,
Truites et saumons savent le secret
que les dauphins répêtent sans arrêt,
et qui revient inlassablement comme le mascaret...
Nick, il te faut continuer,
me disent toutes les jeunes beautés,
malgré les difficultés,
les avanies et les ratés,
Yes nouss on sait que c'est dur,
et t'as encore du bouleau pour sûr,
alors tiens bon sur tes amurs,
poursuis ton aventure...
On m'a dit l'même truc au Prado,
et jusqu'à la Pointe du Pharo
et de là jusqu'à En vau...
La vie est comme l'Océan, ses tsunami,
ses ouragans,
ses traquenards et ses forbans,
Terre neuvier, c'est pas pour moi,
les vagues scélérates me feraient trop d'émoi,
mais l'existence ne me laisse pas le choix,
il faut poursuivre la voie...
d'Acapulco, à Callao
souvent, souvent,
Ô Zia, de San Diego,
jusqu'à Santiago
j'irai quêter ton pardon....
Te souviens-tu de ce garçon,
qui souvent ainsi et sans façon,
se défilait d'la natation?
J'ai jamais su comment t'expliquer,
comment pour moi c'était si compliqué....
et pourtant Dieu sait que j'ai rêvé wo-o-o-o,
de mer de Corail de Poissons, même si
je ne voulais pas l'avouer...
Ô, Zia,
Si consternée,
de me voir hésiter
et comment, comment,
Ô Zia, décoller les pieds,
ou bien m'allonger,
c'était pour moi le calvaire, le néant....
Tu te débrouillais si bien,
que moi je me sentais vaurien et même carrément vilain...

J'ai jamais pu vraiment t'expliquer,
pourquoi je ne voulais pas y aller-er-er,
en tous ces endroits bleutés,
où toi tu es toujours si bien,
comme cela et l'air de rien,
Ô j'aurais voulu t'accompagner,
mais hélas je n'ai jamais osé
et pourtant Dieu sait tu me plaisais wo-oo-
Ma psy me dit "si elle vous voyait maintenant"
Oui mais où es-tu maintenant
Oui où es-tu maintenant

-- Ajout le Sam 24 Nov 2012 16:27 --
Trouvé poussé à la côte,
par une marée trop haute,
j'ai été briser ma barcasse,
j'ai été briser ma barcasse,
Alors que les autres ont fait leur trou,
trouver leur rade et rentrer au port,
Moi envers et contre tout,
j'ai repris mon bois mort...
C'est dans les eaux difficiles,
qui ne sont pas pour les malhabiles,
Que j'ai filé vent debout, avec mes radeaux hors tout,
les flots bleus et confortables,
sont pris d'assaut et depuis si longtemps,
avec leurs poissons aux couleurs formidables,
encore plus à présent

Pour trouver mouillage sur,
et éviter les coups dur,
faut avoir de la constance, la foi et la résistance,
Car les bonnes eaux poissonneuses,
là bàs au large des terres venteuses,
ne sont pas pour les âmes traqueuses, ni les nefs vaporeuses...
Pour devenir nageur,
mes amis, mais quel labeur,
faut en écoper de la baille,
sous les mns qui braillent...

Comme les Marines à la bataille,
avec l'écume qui nous mitraille,
Il faut mener son doris duraille,
Eau et vie font pas dans le détail

J'ai voulu laver mon estime
en des bassins de déprime
avec les copains qui me briment...
Les vagues bien résolues,
ne font pas de cadeaux aux canots éperdus,
ici comme aux Tuamotu,
faut pas avoir la berlu
Par les torrents du passé
les profondeurs de l'histoire,
les douleurs ont frétillé
comme des grunions dans ma baignoire,
Truites et saumons savent le secret
que les dauphins répêtent sans arrêt,
et qui revient inlassablement comme le mascaret...

Nick, il te faut continuer,
me disent toutes les jeunes beautés,
malgré les difficultés,
les avanies et les ratés,
Yes nouss on sait que c'est dur,
et t'as encore du bouleau pour sûr,
alors tiens bon sur tes amurs,
poursuis ton aventure...
On m'a dit l'même truc au Prado,
et jusqu'à la Pointe du Pharo
et de là jusqu'à En vau...
La vie est comme l'Océan, ses tsunami,
ses ouragans,
ses traquenards et ses forbans,
Terre neuvier, c'est pas pour moi,
les vagues scélérates me feraient trop d'émoi,
mais l'existence ne me laisse pas le choix,
il faut poursuivre la voie...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes






Aventurier et maintenant tu écris des chansons


Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Instant de gloire,
bonheur, légèreté et douceur,
m'extrayant de la clameur,
de l'écrin bleu,
où j'ai assuré,
mes ablutions
sans trop me presser,
pour laisser place aux oisons
qui voulaient du tremplin sauter,
délaissant les mouettes
qui causent à tue-tête,
je m'assois quelque moment
dos aux baie vitrées
de l'aquatique établissement:
et, par l'autre fenêtre,
immense, un vrai cadre pour l'Être,
je regarde le vert des arbres
et le bleu du ciel intense
Il fait beau, en cette fin novembre,
alors que les flots doucement,
glissent vers décembre,
c'est la couleur caraïbe qui semble s'imposer
à mes yeux médusés.
Pour peu que l'on fasse disparaître les murs,
et que l'on garde la température,
où que l'on augmente celle de notre gauloise nature
et nous voici presque aux tropiques,
rendus comme dans une chanson d'Enya,
ne manqueraient plus que les phaétons,
Les frégates munifiscentes,
Le sable doré et de toute beauté,
de celle d'un paradis, désiré, recherché et rêvé...
Comme si magnifiquement, cette Dame le dit
"Do I believe is Carribean blue?"
Uchronie, Utopie que jamais on oublie...
Juste une chose, réenchanter nos vies
bonheur, légèreté et douceur,
m'extrayant de la clameur,
de l'écrin bleu,
où j'ai assuré,
mes ablutions
sans trop me presser,
pour laisser place aux oisons
qui voulaient du tremplin sauter,
délaissant les mouettes
qui causent à tue-tête,
je m'assois quelque moment
dos aux baie vitrées
de l'aquatique établissement:
et, par l'autre fenêtre,
immense, un vrai cadre pour l'Être,
je regarde le vert des arbres
et le bleu du ciel intense

Il fait beau, en cette fin novembre,
alors que les flots doucement,
glissent vers décembre,
c'est la couleur caraïbe qui semble s'imposer
à mes yeux médusés.
Pour peu que l'on fasse disparaître les murs,
et que l'on garde la température,
où que l'on augmente celle de notre gauloise nature
et nous voici presque aux tropiques,
rendus comme dans une chanson d'Enya,
ne manqueraient plus que les phaétons,
Les frégates munifiscentes,
Le sable doré et de toute beauté,
de celle d'un paradis, désiré, recherché et rêvé...
Comme si magnifiquement, cette Dame le dit
"Do I believe is Carribean blue?"
Uchronie, Utopie que jamais on oublie...
Juste une chose, réenchanter nos vies

Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Aaah,
quelle était donc,
cette jeune fille,
qui faisait la vrille,
presque en miroir de moi?
Instant de non dit,
un petit brun de folie,
dans une eau chlorée le mardi...
aquatique émoi,
estime de soi,
prendre son souffle,
essayer de retrouver sa voix,
Instant partagé,
pure beauté,
régulière d'un côté
palmé de l'autre,
subtile ondine
et gauche cachalot,
qui fait des bulles
comme dans les films
de l'ami Coustaud...
quelle était donc,

cette jeune fille,
qui faisait la vrille,
presque en miroir de moi?
Instant de non dit,
un petit brun de folie,
dans une eau chlorée le mardi...
aquatique émoi,
estime de soi,
prendre son souffle,
essayer de retrouver sa voix,
Instant partagé,
pure beauté,
régulière d'un côté
palmé de l'autre,
subtile ondine
et gauche cachalot,
qui fait des bulles
comme dans les films
de l'ami Coustaud...

Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...