Puissance.
Deux lignes pour les nageurs aujourd’hui

Les palmeurs enquillent les longueurs comme des fusées et je suis contente de faire la course avec mon acolyte nageur, qui je l’avoue est un combattant de taille. L’eau semble tourbillonner sous les coups de palmes, au plus rapide.
Le tuba finis avec soupape n’est vraiment pas top, pas souple, vraiment pas ergonomique, je me sentais bien plus à l’aise avec le sommap. Qu’importe il fera l’affaire pour cette fois. Quelques canards, quelques regards étonnés… Sourires tubatés!
Quelques arrivistes envahissent nos bassins depuis début septembre mais nous savons tous que d’ici peu ils partiront et se lasseront de ce sport choisi à la hâte…
Les grands froids ne vont pas tarder et à nous les bassins vides !
Les bébés flottent et battent des pieds comme des crevettes, les parents à l’affût en profitent pour se rincer l’œil sur le reste du bassin.
L’aquaphobe apprend les jambes de brasse avec une frite bras tendus, dans le petit bassin avec le mn, dans l'eau, en maillot et en bonnet.
Je me dis que le Mn, doit faire preuve d’une qualité fondamentale : la patience… Habituellement ce dernier coache des jeunes en compétition.
Est-ce plus difficile d’apprendre à un aquaphobe à apprivoiser sa peur, ou pousser les jeunes nageurs dans leurs meilleurs temps ? Des questions me viennent…
Finalement je me dis que l’aquaphobe a bien plus de mérite que le compétiteur, pour qui le surpassement de soi, n’a que le revers d’une médaille. J’imagine bien l’immense pas à franchir pour cette dame… Je regarde le cours se dérouler. J’admire le travail du Mn, la douceur de ses explications, la précision de son regard.
Grace à tous ces cours ouverts et donnés devant nous, j’en oublie le bassin hyper bondé, j’en viens juste à me dire que j’ai beaucoup de chance que l’Eau me soit apprivoisée, et que cette chance il faut la savourer
