Certes les nageurs d'élites sont des nageurs d'élites mais il y a quand même deux approches entre véritable ondulation et rectitude "masquée.
https://youtu.be/T7gNPwRjgNQ
Au début quand on le voit de côté: juste avant le kick qui lance les bras hors de l'eau, des genoux au cou il est plat et il le reste.
Quand les bras re-rentrent dans l'eau il accentue l'appui en jouant de la souplesse de ses épaules. Il n'arque pas le haut du corps à la suite de ça mais recherche la rectitude (en partie masqué par le mouvement des cuisses, jusqu'au kick qui précède la sortie des bras ou la respi ou au max de la vitesse il est droit et glisse sur l'eau).
C'est un champion, j'aimerais le voir ralentir significativement parce que je crois c'est que le mouvement qui serait éliminé c'est la forte avancée de la tête et du thorax (entre les omoplates qui restent hautes et affleurant à la surface on le voit sur d'autre vidéos) donc il nagerait je pense bcp plus plat. Milak fait la même chose de façon moins marquée (son mouvement par ailleurs me paraît vu dans son ensemble plus coulé et reposant moins sur des qualités athlétiques).
Clairement je ne m'identifie pas et j'essaie d'avoir un oeil interne sur ce que je fais (j'ai pas le choix à la fois
) mais je crois qu'il y a un truc important:
C'est parce que les athlètes ont les qualités pour avoir un appui marqué de la tête et du thorax après l'entrée des bras dans l'eau (et le cul qui monte en réaction) on voit l'illusion d'une ondulation. Des coachs et des amateurs essaient de reproduire cette ondulation quand il se peut que la logique de la nage soit ailleurs.
Un peu comme le trajet en S du bras qui est une apparence.
Le problème c'est on sent la force et l'efficacité en imitant cet appui de bourrin MAIS sans les qualités d'un champion, on diffuse cette force dans des mouvement verticaux excessifs et on offre une plus grosse résistance à l'avancement. Le ressenti que donne l'eau n'est pas toujours de bon conseil.
Si je continue dans ma logique "à plat" un mouvement mal travaillé voire négligé c'est le travail sous-marin des bras avant la poussée finale parce on s'autorise trop de travail de haut en bas avec pour résultat (au choix ou pas): dos qui s'arque, on s'enfonce encore trop en cherchant profond, etc.
Bref plus on quitte la ligne de flottaison plus à chaque mouvement on compense pour remonter et sortir la tête et la bras. Alors l'accélération est là (avec la sensation trompeuse de vitesse et d'efficacité) mais la fatigue vient vite et pour les moins physiques après peu de mouvements c'est l’asphyxie (en plus dans l'effort l'inspiration est moins efficace).