Fantaisies piscinistes
Fantaisies piscinistes
Voici donc,
Mais, quelle était cette ligne de lumière au fond du bassin?
un électrocardiogramme? Une ligne de vie, les battements d'un coeur? Etait-ce celui de ma Mamie adorée, qui progressivement allait s'apaisant, jusqu'à ne plus former qu'une ligne?
Etait-ce les battements de coeur de Neptune, le dieux des mers? Qui d'une façon certaine me rappellaient la promesse que je m'était faite? Sont-ce ces échos lointains, des Maldives, ou de Californie, des bruits de valvules de coeurs de jeunes femmes en fleur, sur les plages, du côté de Ventura ou de San Diego?
Etait-ce encore ce cycle sans fin que certains physiciens imaginent, une éternelle contraction expansion d'un univers, même si celui-ci n'est que symbolique?
Ligne étrange qui me poursuit encore, un peu comme un remors,
C'était plus prosaïquement les rayons du soleil et leur intersection avec l'onde du bassin, dont j'étais l'un des auteurs...
Mais quelle puissance évocatrice
Mais, quelle était cette ligne de lumière au fond du bassin?
un électrocardiogramme? Une ligne de vie, les battements d'un coeur? Etait-ce celui de ma Mamie adorée, qui progressivement allait s'apaisant, jusqu'à ne plus former qu'une ligne?
Etait-ce les battements de coeur de Neptune, le dieux des mers? Qui d'une façon certaine me rappellaient la promesse que je m'était faite? Sont-ce ces échos lointains, des Maldives, ou de Californie, des bruits de valvules de coeurs de jeunes femmes en fleur, sur les plages, du côté de Ventura ou de San Diego?
Etait-ce encore ce cycle sans fin que certains physiciens imaginent, une éternelle contraction expansion d'un univers, même si celui-ci n'est que symbolique?
Ligne étrange qui me poursuit encore, un peu comme un remors,
C'était plus prosaïquement les rayons du soleil et leur intersection avec l'onde du bassin, dont j'étais l'un des auteurs...
Mais quelle puissance évocatrice
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- saumon
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Re: Fantaisies piscinistes
Notre Ioreck a une âme de poète ... Succès Sacré.
Les filles ( tes fans ) cherchaient toutes tes proses dans l'espace débutant! Hey non c'est ici!
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"Celui qui veut réussir doit apprendre à combattre, persévérer et souffrir" Bruce Lee
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Cachotier que tu es Ioreck, tu nous as fait chercher comme des dingues
En tout cas
En tout cas
Je ne suis pas celui que vous croyez
Re: Fantaisies piscinistes
Coucou,
Copines et Copains
Ainsi donc, z'avez cherché comme des dingues...
était toujours là, donc, voici une nouvelle épigramme...
et, et, si c'était un sismogramme?
Si c'était ce tremblement intérieur, ce frisson que tant de fois je ressens...
Et si c'était ce choc, cette plaque tectonique qui s'affrontait sur mon désespoir, mon esprit innocent...
ou plutôt le frétillement de la gent ichtyologique, quelque part aux Maldives, à moins, à moins que ce ne soit sur la Grande Barrière...
Et puis, il y avait ce bruit, comme celui d'une locomotive à vapeur, je pensais en être l'auteur, avec mes palmes
mais, non, c'était le nageur dans la ligne d'à côté, qui rendait ce son si vieillot, si rétro,
comme ces vieux bateaux à aubes sur le Mississipi...
peut être êtiez-vous à bord, au littoral de mes rêves, dans le flux de mes songes...
Copines et Copains
Ainsi donc, z'avez cherché comme des dingues...
Je pensais pourtant, enfin, passons... et à la ligne de vie, repassons... à mon qu'elle se soit changée en bande, car hier, c'était une bande, mais, peu importe, l'impression de l'électrocardiogrammeBabeth a écrit :Cachotier que tu es Ioreck, tu nous as fait chercher comme des dingues
était toujours là, donc, voici une nouvelle épigramme...
et, et, si c'était un sismogramme?
Si c'était ce tremblement intérieur, ce frisson que tant de fois je ressens...
Et si c'était ce choc, cette plaque tectonique qui s'affrontait sur mon désespoir, mon esprit innocent...
ou plutôt le frétillement de la gent ichtyologique, quelque part aux Maldives, à moins, à moins que ce ne soit sur la Grande Barrière...
Et puis, il y avait ce bruit, comme celui d'une locomotive à vapeur, je pensais en être l'auteur, avec mes palmes
mais, non, c'était le nageur dans la ligne d'à côté, qui rendait ce son si vieillot, si rétro,
comme ces vieux bateaux à aubes sur le Mississipi...
peut être êtiez-vous à bord, au littoral de mes rêves, dans le flux de mes songes...
Ô, Bella, mio palma...saumon a écrit :Notre Ioreck a une âme de poète
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Bravo Ioreck, tu es notre poète aquatique du site
Continues à écrire des poèmes
Continues à écrire des poèmes
Je ne suis pas celui que vous croyez
Re: Fantaisies piscinistes
Ou alors, était-ce une bande, une draperie?
Un négatif d'aurore boréale?
Des rideaux célestes qui auraient été se perdre dans les profonds abysses de mon inconscient?
Nul monstre, nul plésiosaure et autre ichtyosaure n'en serait remonté,
seuls leurs squelettes nous restent dans les musées,
Quelques polissons sont venus interrompre ma rêverie
Ils plongeaient, ils sautaient avec toute la fougue de leur âge,
oubliant presque que dans la ligne, y'a un aquaphobe qui nage,
enfin du moins, qui essaie,
si du moins, ses monstres disparaissaient
ceux-là ne sont pas des océanosaures,
c'est flotte elle-même par un coup de mauvais sort...
Il n'y avait pas de Néréïde dans le coin pour aller les écrabouiller,
mais, bateau ivre, j'y' suis allé au risque de me noyer....
Le beau cygne noir de mes rêves n'est pas encore rentré de vacance,
ni sa copine d'ailleurs, franchement quelle navrance!
Ô, Bellissima, mio palma
Un négatif d'aurore boréale?
Des rideaux célestes qui auraient été se perdre dans les profonds abysses de mon inconscient?
Nul monstre, nul plésiosaure et autre ichtyosaure n'en serait remonté,
seuls leurs squelettes nous restent dans les musées,
Quelques polissons sont venus interrompre ma rêverie
Ils plongeaient, ils sautaient avec toute la fougue de leur âge,
oubliant presque que dans la ligne, y'a un aquaphobe qui nage,
enfin du moins, qui essaie,
si du moins, ses monstres disparaissaient
ceux-là ne sont pas des océanosaures,
c'est flotte elle-même par un coup de mauvais sort...
Il n'y avait pas de Néréïde dans le coin pour aller les écrabouiller,
mais, bateau ivre, j'y' suis allé au risque de me noyer....
Le beau cygne noir de mes rêves n'est pas encore rentré de vacance,
ni sa copine d'ailleurs, franchement quelle navrance!
Si c'est toi qui me le demande, Babounette, j'en écrirai encore des rimettes...,Babeth a écrit :Continues à écrire des poèmes
Ô, Bellissima, mio palma
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
whaouhou c'est impressionnant !
c'est vraiment très agréable de te lire
encore, encore, encore
c'est vraiment très agréable de te lire
encore, encore, encore
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Oui je veux que tu continues d'en écrire cela me réchauffe le coeur car en ce moment il est triste
Je ne suis pas celui que vous croyez
Re: Fantaisies piscinistes
Comment, Babounette, tu es tristoune?
Je m'en vais donc, puisqu'on me le demande, vous conter ce qui m'es venu hier au soir:
Un syndrome "Baywatch" (Alerte à Malibu)
C'est vrai que souvent, il me prend...
Il est arrivé subrepticement et ne m'a pas demandé mon assentiment
Il s'est donc pointé, comme un long regret revenant
Un fantôme de copine surgit là, posément.
Elle erera encore, dans un coin de ma tête, assurément,
Me rappelant souvent,
La promesse que je me suis faite,
La promesse de l'eau qui m'entête,
Le songe de longues plages de sable blond où l'on fête
l'été durant,
La vie qui jamais ne s'arrête, telle une continuelle conquête, une éternelle quête.
J'eu voulu dire: jeune fille, tu m'importune, va achever tes dents de lait sous la lune!
Mais elle est restée là, obstinément,
Au travers des photos dans les catalogues distribués à l'encan,
Me disant calmement:
Si t'espère me voir fiche le camp, tu perds bonnement ton temps!
Nous filles de papier dénudées, qui devant photographes avons posé,
Sur les sables de soleil inondés et que tu as reluqué,
Nous t'avisons de nous rejoindre au long des eaux infinies,
Alors tu nous contemplera vraiment et plus sur photos figées glacialement,
Et, de toi, tu sera fier et content.
Ô, Muse, j'avoue, je suis mauvais féal,
Seulement, n'y voyez aucun mal,
Mais vous contempler,
C'était ma seule façon de suppléer à ce mal piscinier qui durant les années m'a rongé
Sur, lorsque j'aurais atomisé mes fantômes, quand de l'angoisse aquatique je n'aurais plus symptôme;
Peut-être pourrais-je vous rejoindre sans peur ni reproches et pouvoir profiter comme vous, belles Naïades,
des joies de la baignade...
C'est ce que vous attendez des littoraux du royaume de Calafia,
Vous sans cesse qui m'appelez...
Je n'ai donc plus qu'à honorer le serment devant Véronique prêté...
Ô, je sais, je n'aurais droit à la trève, aussi me poursuiverez-vous dans mes rêves....
Je m'en vais donc, puisqu'on me le demande, vous conter ce qui m'es venu hier au soir:
Un syndrome "Baywatch" (Alerte à Malibu)
C'est vrai que souvent, il me prend...
Il est arrivé subrepticement et ne m'a pas demandé mon assentiment
Il s'est donc pointé, comme un long regret revenant
Un fantôme de copine surgit là, posément.
Elle erera encore, dans un coin de ma tête, assurément,
Me rappelant souvent,
La promesse que je me suis faite,
La promesse de l'eau qui m'entête,
Le songe de longues plages de sable blond où l'on fête
l'été durant,
La vie qui jamais ne s'arrête, telle une continuelle conquête, une éternelle quête.
J'eu voulu dire: jeune fille, tu m'importune, va achever tes dents de lait sous la lune!
Mais elle est restée là, obstinément,
Au travers des photos dans les catalogues distribués à l'encan,
Me disant calmement:
Si t'espère me voir fiche le camp, tu perds bonnement ton temps!
Nous filles de papier dénudées, qui devant photographes avons posé,
Sur les sables de soleil inondés et que tu as reluqué,
Nous t'avisons de nous rejoindre au long des eaux infinies,
Alors tu nous contemplera vraiment et plus sur photos figées glacialement,
Et, de toi, tu sera fier et content.
Ô, Muse, j'avoue, je suis mauvais féal,
Seulement, n'y voyez aucun mal,
Mais vous contempler,
C'était ma seule façon de suppléer à ce mal piscinier qui durant les années m'a rongé
Sur, lorsque j'aurais atomisé mes fantômes, quand de l'angoisse aquatique je n'aurais plus symptôme;
Peut-être pourrais-je vous rejoindre sans peur ni reproches et pouvoir profiter comme vous, belles Naïades,
des joies de la baignade...
C'est ce que vous attendez des littoraux du royaume de Calafia,
Vous sans cesse qui m'appelez...
Je n'ai donc plus qu'à honorer le serment devant Véronique prêté...
Ô, je sais, je n'aurais droit à la trève, aussi me poursuiverez-vous dans mes rêves....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...