Sur un rocher,
en retrait de la mer démontée,
une jeune fille ésseulée,
regarde les flots déchâinés
le vent souffle en rafale,
balayant les embruns en cavale,
ebourriffant les cheveux de la jouvencelle,
auréolant son visage nymphal
d'une beauté infinié, éternelle
où est son prince, qui, elle l'espère, viendra?
que persiste-t-il à ne vouloir lui dire,
combien de temps encore elle attendra,
cet amour en train de fleurir?
s'il ne lui parle pas,
jamais elle ne saura,
jamais il ne trouvera,
cet amour qui sauvera
son âme qui alors pourra,
goûter aux splendeurs d'Aurora!
peut-être est-ce lui,
sur ce navire,
au large de Santa Barbara?
qui sans coup férir,
ce soir la rejoindra?
à moins qu'elle ne s'illusionne,
devant les flots qui bouillonnent,
sous ce ciel d'enfer qui tonne?
à moins que nouvelles ne donne,
ses soeur, elle rejoindra,
à l'abri dans la villa,
qui donne sur le front de mer,
à Santa Clara
aller, encore un coup d'oeil,
vers Catalina,
et la jeune fille le coeur en deuil,
remontera sur la grève,
regagnera sa maison,
où encore et toujours, elle songera,
à ce bel amour,
qui un jour,
elle en est sûre,
sous un magnifique soleil arrivera...
je ne devrais point finir sur une note amère
mais, n'auriez-vous pas, Mesdames, Messieurs,
oublier mon anniversaire? (c'était mercredi)
j'ai trouvé aujourd'hui ma boîte mail bien austère...
