Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Merci pour vos commentaires c'est très intéressant.
Je précise que j'ai du sang russe et que je suis née au Québec, ce serait un comble si je ne supportais pas le froid Tabernacle
Oui c'est vrai le corps s'adapte. J'ai remarqué au printemps à force de sorties en eau libre avec combi puis en maillot que je supportais mieux l'eau fraîche et que j'y restais plus longtemps.
En fait je n'ai aucun mal à me mettre à l'eau froide, même glacée. Je pratique la douche écossaise depuis 20 ans et suis une adepte du sauna finlandais avec bain de neige et des techniques de récupération chaud froid.
Mon vrai problème c'est de rester relâchée et de performer en eau froide. Etant de nature assez tonique, mes muscles tétanisent très facilement. Je supporte de rester dans l'eau mais c'est plus fort que moi, je me durcis et mes muscles se contractent. Il semble qu'il y ait un point critique en termes de température/durée que je ne parvienne pas à dépasser.
C'est hélas valable en piscine. Il nous est arrivé que le prestataire en charge du chauffage, par soucis de faire des économies sur le dos de la collectivité, baisse d'un degré la température du bassin pendant plusieurs mois. Et malgré mes 4 entraînements hebdomadaires, rien à faire, au bout d'une heure les lèvres bleues, les muscles tétanisés, impossible de me relâcher au point de devoir arrêter l'entraînement, la mort dans l'âme. Aucune adaptation d'aucune sorte. Il faut dire qu'à l'entrainement il y a des temps d'arrêt au cours desquels on se refroidit plus vite.
Je vais me renseigner sur les techniques de respiration que tu cites et voir si elles pourraient m'être utiles.
Je précise que j'ai du sang russe et que je suis née au Québec, ce serait un comble si je ne supportais pas le froid Tabernacle
Oui c'est vrai le corps s'adapte. J'ai remarqué au printemps à force de sorties en eau libre avec combi puis en maillot que je supportais mieux l'eau fraîche et que j'y restais plus longtemps.
En fait je n'ai aucun mal à me mettre à l'eau froide, même glacée. Je pratique la douche écossaise depuis 20 ans et suis une adepte du sauna finlandais avec bain de neige et des techniques de récupération chaud froid.
Mon vrai problème c'est de rester relâchée et de performer en eau froide. Etant de nature assez tonique, mes muscles tétanisent très facilement. Je supporte de rester dans l'eau mais c'est plus fort que moi, je me durcis et mes muscles se contractent. Il semble qu'il y ait un point critique en termes de température/durée que je ne parvienne pas à dépasser.
C'est hélas valable en piscine. Il nous est arrivé que le prestataire en charge du chauffage, par soucis de faire des économies sur le dos de la collectivité, baisse d'un degré la température du bassin pendant plusieurs mois. Et malgré mes 4 entraînements hebdomadaires, rien à faire, au bout d'une heure les lèvres bleues, les muscles tétanisés, impossible de me relâcher au point de devoir arrêter l'entraînement, la mort dans l'âme. Aucune adaptation d'aucune sorte. Il faut dire qu'à l'entrainement il y a des temps d'arrêt au cours desquels on se refroidit plus vite.
Je vais me renseigner sur les techniques de respiration que tu cites et voir si elles pourraient m'être utiles.
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Le temps passé dans l'eau froide c'est ça le véritable problème. Il vaut mieux se limiter et pas trop douiller après, parce que c'est vrai que quand on n'a pas trop de tissu adipeux le refroidissement est forcément plus rapide (c'est de la physique et on n'y peut rien). Ceux qui veulent performer en eau froide prennent volontairement du gras avant les épreuves, mais honnêtement ça ne me tente pas !
Après il y a la tolérance psychologique qui évolue avec l'entraînement : on supporte mieux les effets du froid, les douleurs aux extrémités, le fait de trembler comme une feuille quelques minutes après être sorti de l'eau (même si on trouvera jamais ça agréable...). Mais l'eau froide provoque des décharges d'adrénaline et d'endorphines qui rendent un peu accro, et vous font passer pour un fou aux yeux de l'entourage, même des nageurs
Après il y a la tolérance psychologique qui évolue avec l'entraînement : on supporte mieux les effets du froid, les douleurs aux extrémités, le fait de trembler comme une feuille quelques minutes après être sorti de l'eau (même si on trouvera jamais ça agréable...). Mais l'eau froide provoque des décharges d'adrénaline et d'endorphines qui rendent un peu accro, et vous font passer pour un fou aux yeux de l'entourage, même des nageurs
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Il y a aussi la méthode russe, une demi-bouteille de vodka et on n'a plus froid ... mais ça non plus je n'ai pas trop envie de tester
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
En mer plus que l'eau froide, c'est le vent glacial qui est le véritable ennemi.Frog a écrit : ↑mer. 2 déc. 2020 09:13 Le temps passé dans l'eau froide c'est ça le véritable problème. Il vaut mieux se limiter et pas trop douiller après, parce que c'est vrai que quand on n'a pas trop de tissu adipeux le refroidissement est forcément plus rapide (c'est de la physique et on n'y peut rien). Ceux qui veulent performer en eau froide prennent volontairement du gras avant les épreuves, mais honnêtement ça ne me tente pas !
Après il y a la tolérance psychologique qui évolue avec l'entraînement : on supporte mieux les effets du froid, les douleurs aux extrémités, le fait de trembler comme une feuille quelques minutes après être sorti de l'eau (même si on trouvera jamais ça agréable...). Mais l'eau froide provoque des décharges d'adrénaline et d'endorphines qui rendent un peu accro, et vous font passer pour un fou aux yeux de l'entourage, même des nageurs
La durée d'immersion dépend de chacun/e et de son "état" au moment du bain. Bien entendu si l'on ressent des frissons ou que les muscles se tétanisent, il faut sortir. Mais comme l'endurance du corps au froid a nettement augmenté après plusieurs années combinée avec les douleurs moindres ou, en tout cas, psychologiquement plus facilement supportables, nous nageons plus longtemps dans des eaux plus froides. Mais, comme tu l'écris, c'est une drogue qui ne donne pas envie de sortir de l'eau. C'est pourquoi il faut toujours se fixer une limite maximale de temps pour éviter tout accident.
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Psychologiquement, tu es capable de supporter l'eau froide. Mais physiologiquement, les lèvres bleues méritent de questionner un cardiologue.Leela a écrit : ↑mar. 1 déc. 2020 20:55 Merci pour vos commentaires c'est très intéressant.
Je précise que j'ai du sang russe et que je suis née au Québec, ce serait un comble si je ne supportais pas le froid Tabernacle
Oui c'est vrai le corps s'adapte. J'ai remarqué au printemps à force de sorties en eau libre avec combi puis en maillot que je supportais mieux l'eau fraîche et que j'y restais plus longtemps.
En fait je n'ai aucun mal à me mettre à l'eau froide, même glacée. Je pratique la douche écossaise depuis 20 ans et suis une adepte du sauna finlandais avec bain de neige et des techniques de récupération chaud froid.
Mon vrai problème c'est de rester relâchée et de performer en eau froide. Etant de nature assez tonique, mes muscles tétanisent très facilement. Je supporte de rester dans l'eau mais c'est plus fort que moi, je me durcis et mes muscles se contractent. Il semble qu'il y ait un point critique en termes de température/durée que je ne parvienne pas à dépasser.
C'est hélas valable en piscine. Il nous est arrivé que le prestataire en charge du chauffage, par soucis de faire des économies sur le dos de la collectivité, baisse d'un degré la température du bassin pendant plusieurs mois. Et malgré mes 4 entraînements hebdomadaires, rien à faire, au bout d'une heure les lèvres bleues, les muscles tétanisés, impossible de me relâcher au point de devoir arrêter l'entraînement, la mort dans l'âme. Aucune adaptation d'aucune sorte. Il faut dire qu'à l'entrainement il y a des temps d'arrêt au cours desquels on se refroidit plus vite.
Je vais me renseigner sur les techniques de respiration que tu cites et voir si elles pourraient m'être utiles.
Depuis des années nous prenons uniquement des douches froides. Pour augmenter notre endurance au froid, nous faisons des exercices d'échauffement à l'extérieur en maillot et nous renversons des seaux d'eau froide sur le corps.
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Bon, petit update : j'ai testé la nage dans l'eau à 6°C... En fait je n'ai pas noté de grosse différence au niveau des sensations sur l'ensemble du corps, mais c'est au niveau des mains et des pieds que ça fait un peu plus mal.
On perd vite ses sensations d'appuis en nageant, vu que la peau s'anesthésie. Et le rhabillage est plus difficile car la motricité fine en prend un coup assez rapidement. Impossible de fermer une fermeture éclair par exemple. Le séchage est délicat aussi vu qu'on sent rien sur la peau
Par contre la nage en elle-même est agréable. La respiration est bien posée et calme. J'arrive à bien me détendre en nageant, ce que je n'aurais pas imaginé. Je pensais que le froid aurait tendance à me contracter mais non. Vu qu'on n'a pas froid dans une eau à cette température il n'y a pas ce genre de réaction. Après je ne reste vraiment pas longtemps, je ne veux pas jouer avec le feu (ou plutôt avec le froid) et écouter mes sensations et mes réactions.
J'ai compris un autre truc : je ne comprenais pas pourquoi la culbute est interdite dans les compétitons d'iceswimming. Je sais maintenant : lorsqu'on fait la culbute l'eau rentre d'un coup sous le bonnet et ça refroidit bien le crâne
Sinon en nageant l'eau rentre aussi mais pas d'un seul coup, c'est plus par capillarité et on le sens pas.
On perd vite ses sensations d'appuis en nageant, vu que la peau s'anesthésie. Et le rhabillage est plus difficile car la motricité fine en prend un coup assez rapidement. Impossible de fermer une fermeture éclair par exemple. Le séchage est délicat aussi vu qu'on sent rien sur la peau
Par contre la nage en elle-même est agréable. La respiration est bien posée et calme. J'arrive à bien me détendre en nageant, ce que je n'aurais pas imaginé. Je pensais que le froid aurait tendance à me contracter mais non. Vu qu'on n'a pas froid dans une eau à cette température il n'y a pas ce genre de réaction. Après je ne reste vraiment pas longtemps, je ne veux pas jouer avec le feu (ou plutôt avec le froid) et écouter mes sensations et mes réactions.
J'ai compris un autre truc : je ne comprenais pas pourquoi la culbute est interdite dans les compétitons d'iceswimming. Je sais maintenant : lorsqu'on fait la culbute l'eau rentre d'un coup sous le bonnet et ça refroidit bien le crâne
Sinon en nageant l'eau rentre aussi mais pas d'un seul coup, c'est plus par capillarité et on le sens pas.
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Pour moi qui nage "occasionnellement" dans la Manche hors-saison, je valide pleinement
La piqûre initale, celle qui tétanise et peut provoquer l'hyperventilation, se "dompte" relativement facilement. On se connait assez bien en quelques ploufs seulement.
Etant assez débutant, je trouve plus agréable de m'immerger *sans tarder plus que nécessaire*, de ressortir au bout de 30s-1minute, et de rentrer presque dans la foulée. Dans mon cas c'est "le plus efficace" pour se décontracter rapidement sans rajouter des minutes. La première immersion met bien le corps "en chauffe". Et on y retourne, facilement.
Par ici, le plus désagréable, c'est la sortie de l'eau, avec le vent... C'est plus ça qui décourage que la température de l'eau. Elle est relativement chaude jusqu'en décembre (je dirais que d'un confortable 18+ l'été on descend à 12 environ, et encore c'est peut être plus), et heu... je vais pas dire que c'est confortable. Mais c'est gérable en y mettant une intention initiale Je pense que courant Mai, elle est plus froide qu'en Décembre.
Par prudence j'y reste vraiment pas longtemps (de l'ordre de 10 minutes), sauf quand on est 3 minimum. Pas de bonnet, et clairement, les oreilles prennent cher au début
La piqûre initale, celle qui tétanise et peut provoquer l'hyperventilation, se "dompte" relativement facilement. On se connait assez bien en quelques ploufs seulement.
Etant assez débutant, je trouve plus agréable de m'immerger *sans tarder plus que nécessaire*, de ressortir au bout de 30s-1minute, et de rentrer presque dans la foulée. Dans mon cas c'est "le plus efficace" pour se décontracter rapidement sans rajouter des minutes. La première immersion met bien le corps "en chauffe". Et on y retourne, facilement.
Par ici, le plus désagréable, c'est la sortie de l'eau, avec le vent... C'est plus ça qui décourage que la température de l'eau. Elle est relativement chaude jusqu'en décembre (je dirais que d'un confortable 18+ l'été on descend à 12 environ, et encore c'est peut être plus), et heu... je vais pas dire que c'est confortable. Mais c'est gérable en y mettant une intention initiale Je pense que courant Mai, elle est plus froide qu'en Décembre.
Par prudence j'y reste vraiment pas longtemps (de l'ordre de 10 minutes), sauf quand on est 3 minimum. Pas de bonnet, et clairement, les oreilles prennent cher au début
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
C'est vrai que c'est plus facile d'entrer en plongeant ou sautant mais cela implique que le corps est habitué pour éviter un incident cardiaque.
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
Bonjour à toutes et à tous, je fête nouvel an à Boulogne sur mer le 31 avec des amis qui ne nagent pas et j’ai bien envie d’essayer ma combinaison en mer le 31, le 1 ou le 2, connaissez vous un club local d’eau libre qui pratique des sorties en mer ou y’a t’il des volontaires pour une sortie en groupe, bonnes fêtes, Manu
Re: Pratiquer la nage en mer l'hivers. Vos astuces ..
J'ai eu l'occasion ce midi de nager 25 minutes dans la Manche. Sous un beau soleil, l'eau à 11° était facilement supportable. Les conditions étaient normales avec une petite houle.
Le vent du sud n'était pas froid et n'obligeait pas à se couvrir à la sortie de l'eau. Un moment de pure détente en contact direct ave la nature.
Le vent du sud n'était pas froid et n'obligeait pas à se couvrir à la sortie de l'eau. Un moment de pure détente en contact direct ave la nature.