Je me sens bien sur des longues distances, cela m'attire. J'adore etre en groupe en piscine l'on se motive aux entrainements et on se surpasse, on rigole mais j'ai envie parfois de pousser les murs de la piscine et de varier les terrains pour rompre la monotonie du lieu. Et puis je n'aime pas quand l'eau est trop chaude, je préfère quand elle est fraiche et naturelle.
C'est un sport qui est en train de se développer et il n'y a pas trop de monde. J'apprends sur moi même, le challenge, la nature. J'adorerai partir en mer dans les caraibes. Comme toi jaja j'ai peur de trouver des requins, un mort, oups des ragondins dans la Seine. Par contre si on me lache en pleine mer toute seule, je n'en menerai pas large. Il faut y aller par étape. J'ai appris à apprivoiser ma peur et j'ai regagné de la confiance en moi, il me manque la connaissance du milieu naturel ou l'on nage : courant, riviere, etc.... par contre en terme de sécurité être toujours 2 au minimum. En eau libre j'ai tout l'espace pour moi, et à force d'y aller ma peur se diminue, et le plaisir prend le dessus, cela commence à etre intéressant au bout de 4 ans.
Dans une société ou l'on nous impose de plus en plus de contraintes, une façon de vivre, de s'habiller etc.... , j'ai l'impression de faire quelque chose de différent, de ne pas être comme tout le monde et de transgresser les règles à ma manière et je reprends mon espace de liberté personnelle, et c'est grisant.
sur le plan relationnel on fait des super rencontres, on voit des coins sympas et on le partage....
en tout cas j'adore

-- Ajout du Mar 14 Juil 2015 11:31 --
merci pour la vidéo cela me donne encore plus envie de me dépasser en eau libre. ce qui me plait aussi en eau libre c'est la patience et la stratégie qu'il faut déployer et surtout bien se connaitre.
Et puis qui n'a pas vu le grand bleu, je suis tomber amoureuse de l'eau et elle me fascine. On retrouve le même bien être que dans le ventre de notre mère au moment de la naissance (inconsciemment).
Et j'ai toujours été impressionnée par les aptitudes que l'on a et que l'on ignore car nous ne les exploitons plus dans notre vie courante. Mike Horme, explorateur de l'extreme, explique qu'il faut développer ses instincts primaire et sa capacité à s'adapter à un environnement, pas besoin d'etre un grand sportif. Il est en symbiose.