
Fantaisies piscinistes
Re: Fantaisies piscinistes
Trop beau 

Re: Fantaisies piscinistes
Un cours d'eau, à l'âge dévonien...
un petit requin nageant insouciant,
des ampes d'algues allant mollement dans le courant,
comme tout est calme, beau et serein...
et petit requin de continuer de s'avancer, sans se rendre compte d'yeux qui le regardent longuement;
deux yeux sur le fond, posé, là, comme n'appartenant à nulle créature,
deux yeux là, en quête de nourriture,
deux yeux là... que petit requin n'a pas vu,
Acanthostega se prépare à démarrer,
pour sur le champ petit requin dévorer,
et ainsi pour quelques jours se sustenter...
à moins que conscient du danger,
petit squale pense à s'en aller,
à prendre le large, tous ailerons dehors,
pour tracer,
tracer encore,
loin de l'amphibien quiq s'apprêtait à le gober sans remors.
je pourrais en ajouter bien encore,
aller plus avant, mais pour lors,
je laisserai à l'entame ce petit épigramme,
prêt à le reprendre lorsque les Muses de nouveau me l'auront demandé.
lorsqu'elles m'auront soufflé encore d'autres idées...
un petit requin nageant insouciant,
des ampes d'algues allant mollement dans le courant,
comme tout est calme, beau et serein...
et petit requin de continuer de s'avancer, sans se rendre compte d'yeux qui le regardent longuement;
deux yeux sur le fond, posé, là, comme n'appartenant à nulle créature,
deux yeux là, en quête de nourriture,
deux yeux là... que petit requin n'a pas vu,
Acanthostega se prépare à démarrer,
pour sur le champ petit requin dévorer,
et ainsi pour quelques jours se sustenter...
à moins que conscient du danger,
petit squale pense à s'en aller,
à prendre le large, tous ailerons dehors,
pour tracer,
tracer encore,
loin de l'amphibien quiq s'apprêtait à le gober sans remors.
je pourrais en ajouter bien encore,
aller plus avant, mais pour lors,
je laisserai à l'entame ce petit épigramme,
prêt à le reprendre lorsque les Muses de nouveau me l'auront demandé.
lorsqu'elles m'auront soufflé encore d'autres idées...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
- Babeth
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Re: Fantaisies piscinistes
Je vois bien que c'est le Monde du Silence, je t'imagine très bien dans ce petit requin 

Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Effectivement, je pourrais être ce petit requin...
se déplaçant lentement entre les frondes des algues, dans une antique rivière baignée de soleil,
un soleil qui était peut-être un peu moins chaud que maintenant...
avec, certainement un doux zéphyr,
comme celui qui m'apporte en ce moment, du plus loin qu'il m'en souvienne,
un cri, des cris sans cesse renouvelés en provenance des côtes californiennes,
qui n'a pas couleur du souvenir,
mais qui porte des sons qui me conviennent,
qui du plus profond des abîmes,
m'aide à soutenir cette douleur ultime,
ce vouloir rémanent infime,
ces impressions hollywoodiennes,
cette promesse d'avenir, de cette terre et ces mers du Sud dont les images me viennent,
où tout finit et tout commence,
où mes rêves s'entretiennent avec ces jeunes femmes qui, dans l'onde quotidienne,
plongent, surfent, nagent à l'indienne,
l'air franc, sérieux, coquin,
le regard foudroyant ou mutin, me répétant comme une antienne,
"Nick, ce soir, c'est Beach party, n'oublie pas, tu l'as promis"
Â, Muses, je crois être bien trop loin pour honorer ce lieu avec soin...
mais, déjà, les visages se ferment,
les regards s'obscurcissent de rayons assassins
de ces jeunesses qui ne comprennent mes desseins...
lors, malgré mon tourment, j'irai sûrement,
voir et entendre les lames du Pacifique,
prendre un engin aérodynamique qui m'y aménera sans panique,
vers ces mers désirées, vers ces Etats océaniques;
et là, j'arpenterai ces royaumes pélagiques,
j'irai visiter ces lointains cousins de la gent ichtyologique,
et vous serrer dans mes bras, charmantes petites soeurs d'Amérique


se déplaçant lentement entre les frondes des algues, dans une antique rivière baignée de soleil,
un soleil qui était peut-être un peu moins chaud que maintenant...
avec, certainement un doux zéphyr,
comme celui qui m'apporte en ce moment, du plus loin qu'il m'en souvienne,
un cri, des cris sans cesse renouvelés en provenance des côtes californiennes,
qui n'a pas couleur du souvenir,
mais qui porte des sons qui me conviennent,
qui du plus profond des abîmes,
m'aide à soutenir cette douleur ultime,
ce vouloir rémanent infime,
ces impressions hollywoodiennes,
cette promesse d'avenir, de cette terre et ces mers du Sud dont les images me viennent,
où tout finit et tout commence,
où mes rêves s'entretiennent avec ces jeunes femmes qui, dans l'onde quotidienne,
plongent, surfent, nagent à l'indienne,
l'air franc, sérieux, coquin,
le regard foudroyant ou mutin, me répétant comme une antienne,
"Nick, ce soir, c'est Beach party, n'oublie pas, tu l'as promis"
Â, Muses, je crois être bien trop loin pour honorer ce lieu avec soin...


mais, déjà, les visages se ferment,
les regards s'obscurcissent de rayons assassins
de ces jeunesses qui ne comprennent mes desseins...

lors, malgré mon tourment, j'irai sûrement,
voir et entendre les lames du Pacifique,
prendre un engin aérodynamique qui m'y aménera sans panique,
vers ces mers désirées, vers ces Etats océaniques;
et là, j'arpenterai ces royaumes pélagiques,
j'irai visiter ces lointains cousins de la gent ichtyologique,
et vous serrer dans mes bras, charmantes petites soeurs d'Amérique


Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
Re: Fantaisies piscinistes
Â, Muses, une grande nouvelle,
Je puis le dire, elle est revenue, la belle,
Mais oui, vous avez certainement deviné,
Mesdames et Demoiselles,
La mns très mignonne...
Mais pourquoi mon âme est-elle grognonne?
Car elle revient souvent dans ma mémoire,
Comme une ritournelle,
Irais-je dans le grand bain choir
histoire qu'elle vienne me sauver,
Ou à tout le moins mes progrès regarder?
Car, ce mercredi encore, des bras et jambes, j'ai trituré,
Mais l'avourais-je, une appréciation de cette jolie dame aurait emprunt mon coeur,
D'un immense bonheur...
Serais-je à ce point si timide?
Où elle est passée, ma volonté intrépide?
Oh, j'entends déjà les juges qui me condamnent,
mais elle est tellement jolie.
C'est vrai que, de ma nage passable ils font une maladie...
Alors, de la séduction, ils ne me font pas crédit.
Car ils ont rendu leur verdict: coupable!
l'opprobre de l'ancien aquatique incapable,
que des copains innombrables ont érigée en honte intenable.
Alors aller aborder cette exquise beauté avec cet édit insupportable,
ce défaut impardonnable,
il n'y faut pas penser.
Pourtant ô, Muses, je n'arrête pas d'y songer,
"te fais pas de film" de Malibu n'arrête-t-on pas de me répéter...
Mais, ô, Muses, c'est si beau de rêver....

Je puis le dire, elle est revenue, la belle,
Mais oui, vous avez certainement deviné,
Mesdames et Demoiselles,
La mns très mignonne...

Mais pourquoi mon âme est-elle grognonne?
Car elle revient souvent dans ma mémoire,
Comme une ritournelle,
Irais-je dans le grand bain choir

histoire qu'elle vienne me sauver,

Ou à tout le moins mes progrès regarder?
Car, ce mercredi encore, des bras et jambes, j'ai trituré,
Mais l'avourais-je, une appréciation de cette jolie dame aurait emprunt mon coeur,
D'un immense bonheur...


Serais-je à ce point si timide?
Où elle est passée, ma volonté intrépide?
Oh, j'entends déjà les juges qui me condamnent,
mais elle est tellement jolie.
C'est vrai que, de ma nage passable ils font une maladie...
Alors, de la séduction, ils ne me font pas crédit.
Car ils ont rendu leur verdict: coupable!
l'opprobre de l'ancien aquatique incapable,
que des copains innombrables ont érigée en honte intenable.

Alors aller aborder cette exquise beauté avec cet édit insupportable,
ce défaut impardonnable,
il n'y faut pas penser.
Pourtant ô, Muses, je n'arrête pas d'y songer,
"te fais pas de film" de Malibu n'arrête-t-on pas de me répéter...
Mais, ô, Muses, c'est si beau de rêver....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
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Re: Fantaisies piscinistes
Je crois que tu es amoureux, Ioreck
Déclare-lu ta flamme 


Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Et risquer de me faire jeter
comment pourrais-je auprès d'elle
mon appel interjeter?
devant cette belle
Princesse des bassins (j'en fais peut-être un peu trop là)
Puis, je renouvelle mon appel: essayez vous aussi,
Mesdames, de faire de la poésie...

comment pourrais-je auprès d'elle
mon appel interjeter?

devant cette belle
Princesse des bassins (j'en fais peut-être un peu trop là)
Puis, je renouvelle mon appel: essayez vous aussi,
Mesdames, de faire de la poésie...
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...
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Re: Fantaisies piscinistes
Oulala, je me vois mal faire un poème dans ce style, pourtant il m'arrive d'en écrire selon mes humeurs du moment (mais le 3/4 du temps c'est plutôt joyeux quand même
)

Je ne suis pas celui que vous croyez 

Re: Fantaisies piscinistes
Si c'est une question de style...
Il faudrait peut-être pas se faire de bile,
alors, ou on risque de perdre le fil...
et le fil des flots,
c'est comme les mots,
ça passe, comme le courant rapide d'une rivière
ou comme celui lent d'un fleuve.
mais ces fichus cours d'eau sont toujours une épreuve
il n'est personne dans les bassins qui s'en émeuve,
et j'en voudrais, Muses, pour preuve
les forces nous dépassant à l'oeuvre,
malgré les prières,
les sortilèges, les protestations,
les eaux continuant de faire leur litière,
que ce soit en plein océan
ou dans les marais de Brière....
Ô, Muses, je conclus par ces rimes confuses,
la libération qui pour l'instant à moi se refuse...
Voilà, si c'est juste pour le style, mais,
probablement qu'à Big Sur ou à Marseille,
ce sera vu pareil,
comme une ronde ne s'arrêtant jamais
Le poète dira que c'est une merveille....
Il faudrait peut-être pas se faire de bile,
alors, ou on risque de perdre le fil...

et le fil des flots,
c'est comme les mots,
ça passe, comme le courant rapide d'une rivière
ou comme celui lent d'un fleuve.
mais ces fichus cours d'eau sont toujours une épreuve

il n'est personne dans les bassins qui s'en émeuve,
et j'en voudrais, Muses, pour preuve

les forces nous dépassant à l'oeuvre,
malgré les prières,
les sortilèges, les protestations,
les eaux continuant de faire leur litière,
que ce soit en plein océan
ou dans les marais de Brière....
Ô, Muses, je conclus par ces rimes confuses,
la libération qui pour l'instant à moi se refuse...
Voilà, si c'est juste pour le style, mais,
probablement qu'à Big Sur ou à Marseille,
ce sera vu pareil,
comme une ronde ne s'arrêtant jamais

Le poète dira que c'est une merveille....
Ô, Ma Mamie, ô, ma Grand mère adorée, que tu me manques déjà...