Alors voici ma petite séance.
Déjà je dois vous dire que j'ai été pris du syndrome de Benoît, sauf que moi ce n'est sûrement pas de surentraînement dont je souffre, plutôt de sous entraînement.

Enfin bref, ce matin j'étais crevé. Faut dire que hier soir en zappant je suis tombé sur Cliffhanger et il a fallu que je regarde la fin. Ce Stallone, quelle bestiasse ! Après impossible de m'endormir. J'me suis réveillé à 3h00 puis à 5h00, et quand il a fallu me lever, alors là, y'avait plus personne, je dormais comme un bébé.
Du coup c'est à reculons que je suis allé à la piscine avec au fond de moi la certitude que j'allais... "maudire ma race". Tout est dans la tête, parait-il. Je confirme, tout est dans la tête. Mais dans ma tête, il n'y avait pas de place pour la natation, alors comme prévu, ça a été horrible.
J'ai tout encaissé, fataliste, comme un condamné mis au pilori.
Les tortures subies :
Une séance largement orientée papillon, juste ce dont j'avais besoin aujourd'hui.
200 CR, puisqu'il n'avait pas précisé s'il fallait culbuter, je me suis abstenu. J'allais pas faire de zèle quand même.
200 CR Ondulation, et c'est parti !
5x50 PAP, de mieux en mieux, vas-y, mouline, mouline et ne te poses pas de questions.
200 CR ou 200 CR Ondulation, me souviens plus...
100 PAP... J'ai explosé au 3ème 25m.
300 CR Pull Buoy
100 CR normal avec battements de jambes rapides. "Faut qu'ça bouillonne."
200 CR Ondulation. Rechercher l'économie et l'efficacité, laisser glisser l'ondulation au maximum pour avoir assez de jus pour enchaîner sur...
100 PAP, et rebelote...
"Je vous salue Marie, pleine de grâce, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de vos entrailles est béni... et gnagnagni et gnagnagna..."
100 BR
100 DOS
Et pour finir, il avait prévu un autre 100 PAP, mais je crois qu'il a eu pitié de moi et m'a généreusement demandé un...
200 CR basique... Merci, mon Dieu !
"Mais c'est drôle quand même, me disais-je sur le chemin du retour, quand je suis dans l'eau à souffrir comme un damné pour finir ma ligne je donnerais n'importe quoi pour être ailleurs, pour qu'on me sorte de là. Mais dés que je suis dehors, à l'air libre, alors j'oublie tout et je me dis qu'au fond ce n'était pas si terrible que ça, que j'exagère, que je mythonne à max et je retournerais bien nager sur l'instant."
Faut-il donc être fou ? Faut-il donc être à ce point maso ?... pour souffrir ainsi et en vouloir encore !
Ah, j'vous jure ! pfff...