Coucou à tous
Oldswimmer a écrit :Hélas, mille fois hélas, un poête ne peut faire rimer
amour et calendrier
rendez vous manqué , la belle a filé
Bravo pour ce poème Mme Oldswimmer...
et oui, quand elle était dans les parages,
j'ai eu du retard à l'allumage
voici une autre salve....
que d'appréhention,
ce jeudi 8 décembre-là
telle une fixation
et tout le tralala,
dans mon cours de natation
c'est l'étape suivante,
qui me frappait d'épouvante,
même si la chose à faire,
n'est point savante
comme le dit Jean-Pierre,
on peut y aller pépère...
mais j'avais une impression troublante...
me voicic arrivé au saut
c'est vrai, on ne part pas de haut,
et le muret n'était pas grand obstacle, mes totos...
il me fallut donc, un peu tôt,
pour ma part de trouillard,
sortir de la baille
pour passer sur le muret,
une copine arrivée à côté
pour à mon tour aller me jeter,
comme les potos, qui étaient déjà passés...
sensation de chute horrible,
arrivée pas vraiment terrible,
JP me receptionnant habile,
moi regagnant le bord,
me sentant un peu débile,
craignant encore les tords,
qu'on allait m'envoyer comme autant de remords...
remis un peu plus tard,
de cet épisode pas ventard,
je rélaisais soudain,
qu'avant mon saut incertain,
j'aurais pu demander une main aidante,
de ma collègue sautillante...
si t'avais été malin, Nick,
t'aurais pu faire un saut romantique,
me crie-t-on depuis les centres nautiques
et les plages de soleil du Pacifique...
ah, c'eut été beau,
un tel saut,
la mano en la mano,
avec une partenaire en maillot...
Mais les regrets sont stériles,
me rappelle-t-on depuis l'Estaque,
et les rèves puériles
n'empêcheront jamais les claques,
nautiques qui comme le vent filent,
te casser ta barraque
alors m'écriais-je, comment pourrais-je?
la nage, c'est comme le sol-fège,
me répondent d'un air malicieux
les sirènes qui me voient en peine,
"lors, pour tes regards sacrilèges,
si tu ne veux être à la traîne,
eh bien, Nick, tu t'entraines
"
tout cela dit avec un air si gracieux,
qui désarme mon propos colèreux...
ah, qu'il me tarde d'échanger les larmes
contre les puissantes et innombrables lames,
des rivages de Californie où m'attendent les dames,
Nicole, Alexandra, Erika, Pam,
qui me rappellent d'un ton calme,
si tu tiens à nous rejoindre,
arrête donc de geindre,
car mon petit père,
nous on saute des hélicoptères....
Ô, Muses, il va me falloire encore réfléchir,
pour que je puisse ces jours prochains,
encore vous sortir,
toutes ces histoires issues du bain...
@ Oldswimmer pour ce poème 
