Me revoilà !
Belle course dans une eau à 20° pleine d'algues. Il faisait gris, l'eau était verdâtre, à peine 20 cm à 30 cm de visibilité sous l'eau. C'était juste assez pour admirer de grosses algues dont la forme faisait penser à des branches de sapins. Il y en avait tellement que j'en ai même embarqué, emmêlées dans mes mains sur le retour aérien du bras, à plusieurs reprises. J'avoue que je les appréhendais un peu ces algues mais en fin de compte, cela ne m'a pas gênée. J'étais tellement dans ma course que ça ne m'a pas déstabilisée. Je me dis que maintenant que j'ai nagé en compagnie des ces choses, je peux aller partout. Mon obsession du jour c'était plutôt pas d'eau, surtout pas d'eau...dans la bouche. En effet, j'avais un peu peur de me retrouver avec quelques maux gastriques. J'ai bu deux petites tasses et heureusement cela ne m'a pas rendue malade
Pour ce qui est de la course en elle-même, le départ fut assez violent. J'étais dans la vague n°2 du 2km (une vague = 250 nageurs environ) sans palme et les coups pleuvaient. Une fois la course en place, c'était plus confortable sauf le moment où un s*ù££ààd (dossard 15*5) a fait un strike totalement délibéré en arrivant en diagonale sur la nageuse à côté de qui je me trouvais et sur moi-même. Ce fumier m'a ensuite donné un énorme coup de pied dans le coude. Je l'ai gratifié de quelques gracieusetés verbales dont j'ai le secret et je l'ai attendu à l'arrivée pour le pourrir. Manque de bol, il est arrivé peu après moi, sans doute au moment où un photographe m'a attrapée pour me tirer le portrait (péché de vanité quand tu nous tiens

) et je l'ai manqué. Le coup ne m'a pas empêchée de nager mais m'a vraiment fait très mal.
Concernant l'organisation, ça allait. Il aurait juste fallu un peu plus de fléchage pour savoir se repérer et davantage de toilettes et de douches. Car oui, six douches pour autant de personnes, c'est un peu short d'autant plus que l'ARS recommandait fortement de se doucher rapidement au sortir de l'eau
Au final, une course sympathique, bien organisée malgré la météo un peu triste (et l'enfoiré au dossard 15*5) qui m'a confortée sur le fait que l'eau libre, c'est génial et que ça me plaît vraiment. Reste à me trouver d'autres courses pour meubler les week-ends de juillet et d'août. En septembre, il y aura la Fluctuat qui se tiendra, elle aussi, dans le canal de l'Ourq et le bassin de la Villette.
Eole