
Darjeeling merci de tes images, intéressantes, et des longues explications.
Je voudrai dire que :
- pour avoir ce "sentiment" d'être le plus possible à l'horizontale, les palmes (j'en prend jamais) c'est pas idéal, ce qui l'a été, pour moi, c'est le pull-boy. J'explique : ce truc, on peut le bloquer entre les jambes à plusieurs niveau. Soit exactement collé à la zone du pubis, le plus haut. C'est le plus simple, pour bien flotter, mais ne peut pas entraîner les jambes. Soit, entre les chevilles (plus dur pour travailler avec les bras et la respiration). Soit encore, entre les genoux (un tout petit peu au-dessus). Et là, pour moi, c'est la position idéale, parce que si on tend et contracte bien l'ensemble des jambes et pas seulement la zone genoux, alors, au bout de 15/20 longueurs, on peut passer à des battements très légers, avec le pullboy maintenu. Et, 5/10 longeurs après, on lâche le pull-boy : les jambes se calent très bien, avec une très légère ondulation, mais restent presque droite. Et c'est surtout très bien pour m'apprendre à onduler les jambes en les écartant le moins possible. A un moment, je "croisais" même les pieds pour ça avec le pull-boy, pour accentuer.
Je pense aussi que les battements varient énormément suivant le profil : ecto, endo...ça change aussi sur les dispositions des jambes.
Je veux surtout pas défendre ma technique,

mais quand même....pourquoi je l'aime bien ? Parce qu'elle me permet
justement d'éviter la fatigue. Grâce au petit truc que je viens de décrire, on arrive à maîtriser zone après zone, dans les jambes, la zone qu'on va mobiliser au maximum et celle qu'on mobilise moins.
C'est très compliqué à décrire

. Mais en gros, sur une longueur, en maintenant bien droite les jambes dans les battements, pourtant je mobilise : - sur 15 mètre toute la zone des pieds-chevilles, surtout, et je bouge quasi pas la zone genou/cuisse/haut. - sur 20 mètre, je passe à la zone haut des cuisse, en reposant au maximum les pieds que je viens de pousser au max., - et sur la dernière zone, je contracte au max. la zone genou.
Ca paraît compliqué et tiré par la cheveux, mais c'est un truc vraiment intéressant qui rend la natation comparable à la CAP : en course, on travaille parfois uniquement à partir des muscles des pieds (course quasi sur la pointe des pieds) sur une zone, puis on passe pour les reposer uniquement aux hanches/cuisse. Là, dans les battement, on peut avoir une approche tout aussi fine des mouvements de jambes et la manière de les exploiter au maximum. Tout ça implique d'avoir des jambes bien reposées, c'est sûr.
Il y a un truc qui me fait mal, dans tes photo...l'aile ischio-pubienne...je comprend très clairement pourquoi certaines séances où je prend de mauvais mouvements de battements (écartant les jambes) je la sent méchamment, encore mal consolidée, vu les muscles d'insertion)
toto a écrit :
Je me suis fait enrhumé par un nageur hier soir ( oui c'est très rare

)
Bon enfin si tu est ici nageur qui m'enrhume... JE ME VENGERAI

Tiens-tiens...tu étais où ?

Raté, pas alligator...
Mais il y a des armes fatales, pour "zapper" des nageurs pourtant très bons, je sais que, sans me prendre la tête, j'ai un facteur déterminant qui est l'alimentation. Je vais horrifier, mais mes meilleures séances où je me défonce vraiment et...double tout le monde....c'est celle où je me suis bien calibré : complètement à jeun depuis 5h avant la séance (petit déj' limité au maximum), la veille que des trucs pas lourds (pâtes et légumes), et surtout beaucoup de boissons simples avant, et le tout après une excellente nuit de sommeil. Ca c'est le top.
(je rigole, en te lisant, parce que...c'est pas joli-joli, mais je l'ai vraiment ennuyé, le gars qui me suivait. Il était deux fois plus costaud, je faisais pas le poids, mais j'arrivais à aller à peine plus vite que lui. Et comme il y avait un peu de monde, et qu'il s'amusait à m'effleurer les pieds dès que je ralentissais, dès que je doublais d'autres, je ralentissais au moment de doubler, et le tout proche du demi-tour. Résultat, au moment où j'amorçai la fin de mon demi-tour, lui, n'avait plus qu'à s'écraser contre le derrière de celle qui allait trop trop lentement et qui allait, elle,commencer son demi-tour ou même s'arrêter. Il était rouge explosif, et moi je rigolais...Méchant...
