Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous présenter ici. Vous pouvez aussi tenir un journal de votre progression.
triathlon1960
Messages : 13
Inscription : mer. 20 mai 2009 14:42

Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par triathlon1960 » mer. 20 mai 2009 17:33

Bonjour,

je découvre avec bonheur ce site et son forum. Je suis Philippe, j'ai 49 ans - 1m91 - 82 kg de nouveau - et (ancien) grand pratiquant de la course à pied après avoir joué 9 ans au foot, naturellement n°6 à... P. St Germain en Laye. Avec le temps et mon gabarit à raison de 80 km/hebdo en sous-bois (Boulogne et Vincennes), pendant plus de 25 ans et d'origine bretonne, l'une de mes hanches n'a plus tenu le coup, pratiquant le tennis en parallèle (classé 15-serveur volleyeur), ski, planche à voile... Diagnostic en 06/2002 : arthrose bilatérale de hanche nécessitant l'interruption (brutale) de mes activités physiques préférées dont course à pied et tennis (sauf entraînement de mes enfants) et transfert vers des activités portées, natation que je pratiquais déjà occasionnellement - 2 km une fois par semaine crawl, dos crawlé et 2, brasse - et augmentation du kilométrages en VTT, rameur en salle.

Ce cocktail sportif n'a pas suffi car probablement mal encadré et jugé contraignant (c'est si simple de poser sa voiture, se changer et se mettre à courir à 6h00 avant d'aller au bureau ou le soir en rentrant) et a généré "un désordre de l'humeur" plus ou moins importants lié à une pratique de sports devenue irrégulière et aléatoire, une prise de poids progressive et des blessures telles pubalgie (environ + 25 kg en quatre ans avec l'effet secondaire de certains médicaments) qui ont été traités exclusivement sur le plan psychologique, troubles de l'humeur supposés... Après quatre ans de ces traitements occasionnant même des dérapages médicamenteux, peu à peu, je me suis concentré (presque seul) depuis 11/2007, sur ma pathologie de hanches, fait pratiquer une infiltration sous contrôle scopique (Clinique des Lilas), découvert le terme "endorphine" et ses vertus sur Internet dans un forum et perdu du poids d'abord avec l'accompagnement d'un médecin nutritionniste sérieux. J'ai jeté l'ensemble de ces médicaments, ressorti mon VTT entreposé chez des amis pour cause de divorce dû à ce contexte et suis retourné assidûment à la piscine : 3 fois par semaine à raison de 1 km par séance au début, 2,5 km au cours de l'été 2008 - période qui m'a vu retrouvé mon poids de forme facilement maintenu depuis jusqu'à 5 fois par semaine à ce jour à raison de 3,5 à 5 km entre 1h30 le matin à 3h30 soir et week-end (séance de 80 à 130 bpm), des étirements en sortie pendant 15 mn, une à deux sorties VTT route/bois de 80 à 120 km et une à deux séances de rameur de 1 heure le tout sous cardiofréquencemètre (46 bpm au repos).

En bassin de 50 m, en espérant pouvoir rejoindre l'entraînement des triathlètes en 09/2009, je me suis fait assisté d'un MN de façon hebdomadaire depuis l'automne dernier qui m'a conseillé sur les équipements (paddles notamment) en me recommandant de ne pas les associer systématiquement avec mes palmes courtes que j'ai conservées (trop longtemps) pour soulager toujours mes hanches et transmettre la puissance que je croyais, à tort, devoir générer. J'avais repris avec tuba pour aligner plus facilement des kilomètres. J'ai perdu assez vite ma technique de respiration certainement perfectible et nous avons dû reprendre les fondamentaux et les éducatifs.
Je travaille avec lui principalement sur la stabilité du bassin plutôt bonne si j'oublie bien mes jambes - mes jambes ont tendance à tomber malgré le repositionnement de ma tête et de solides abdominaux - et la technique de bras traction/propulsion/fréquence (30 à 32 cycles sur 50 m vu ma taille) et de respiration (rattrapés diverses et 3-5-7 et pyramidale) avec deux pull buoy (cuisses et chevilles) pieds entravés, 95 cm d'entrejambes qui n'aident pas. Nous ne désespérons pas d'en enlever un, un jour.

Sur des séances de 3 à 4 km, je mets donc en œuvre des ateliers de 50 à 500 m de technique associés en alternance à la nage complète avec et sans équipement de 32 à 45 sec/50 m, des rattrapés divers, travail en puissance sur les jambes également pour mieux en ressentir les cycles. (Brasse interdite pour les hanches). Sauf de se défouler, aligner 3 à 5 km de la même nage comme j'ai pu le faire n'est plus dans mes priorités. Le papillon sera une prochaine étape, ondulation sans matériel en cours. J'ai même lu que la planche serait plutôt un frein et qu'il était souhaitable de privilégier les mains devant.

Le renforcement musculaire et mon allègement me permettent même de retrotter occasionnellement pour le plaisir par séance de 20 à 30 mn sur des trajets parfaitement connus et sur terrain très souple en lieu et place du rameur en intégrant des semelles ad hoc dans mes chaussures (NB me convient bien) régulièrement renouvelées. Je n’échapperai pas à une première prothèse de hanche d’ici 5 ans ou autant que je pourrais retarder même si les techniques de micro incisions non traumatisantes et la technologie des matériaux sont très abouties à ce jour. Je connais déjà l’ensemble du parcours qui me conduira même du chirurgien déjà identifié en centre de rééducation pour sportifs.

De nombreux articles sur ce forum et des sites de triathlon, je me rends compte que nous apprenons tous plus ou moins à nager le crawl, m'ont permis de mieux appréhender certaines pratiques que je copiais sans toujours les comprendre sur mes voisins de ligne d'eau. Par exemple, on nage effectivement plus vite avec pull buoy que sans lorsque la technique de jambes n'est pas maîtrisée et grâce à une meilleure flottabilité. C’est idéal, voire indispensable pour perfectionner sa technique de bras ou sa puissance avec paddles et/ou se reposer après un travail de jambes.

Je me considère comme un miraculé de la vie au propre comme au figuré, hélas pour moi et nos enfants car mon épouse n'a pas eu envie de me soutenir durant cette période et les quelques atermoiements des médecins à prendre au sérieux ce que je définissais à juste titre par "un manque à ne pas faire de sports".

Je souhaite pouvoir partager mon parcours avec des "accidentés de la vie" comme moi ou non et communiquer en préventif éventuellement des liens sur la pathologie de hanche et coordonnées intéressantes de traumatologues du sport qui assurent aujourd'hui mon suivi longitudinal. L'environnement de la piscine et de ses nageurs assidus est particulièrement captivant et resocialisant. Je ne saurais également que trop conseiller de rejoindre un MN plutôt que de faire parfois n’importe quoi, mauvaise technique, usage abusif des équipements dont paddles...

Philippe
Crocker
Messages : 16
Inscription : mar. 19 mai 2009 18:01

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par Crocker » mer. 20 mai 2009 18:02

je n'est pas tout lu en tous cas sa ses de la MEGA presentation !
triathlon1960
Messages : 13
Inscription : mer. 20 mai 2009 14:42

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par triathlon1960 » mer. 20 mai 2009 18:13

Salut Ian et merci pour ton message de bienvenue,

Tu me fais penser que j'ai oublié d'indiquer des tendinites d'insertions des ischios-jambiers en plus des pubalgies et une importante hydratation avant, pendant et après mes séances de natation, hygiène de marathonien et de tennisman oblige.

A bientôt,
Philippe
skip
Supporter
Supporter
Messages : 392
Inscription : mar. 25 nov. 2008 20:51

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par skip » mer. 20 mai 2009 18:47

Bonjour et bienvenu,

Merci de cette très intéressante présentation.

La pratique de la natation, ou de certains exercices spécifiques en piscine, a-t-elle apporté des améliorations aux problèmes de hanche?
Avatar de l’utilisateur
Matthieu
Administrateur du site
Administrateur du site
Messages : 5960
Inscription : dim. 31 août 2008 12:13
Niveau : Variable
Localisation : Val de marne
Contact :

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par Matthieu » mer. 20 mai 2009 21:36

Bienvenue Philippe,

Une histoire très intéressante en effet. Je me demandais combien d'heures de sport tu faisais avant le diagnostic et combien de séances fais tu maintenant?
Avatar de l’utilisateur
yul
Supporter
Supporter
Messages : 197
Inscription : lun. 24 nov. 2008 15:45
Localisation : Pas de Calais

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par yul » mer. 20 mai 2009 22:59

Bonjour Philippe,

Bienvenue sur ce forum.
En cliquant sur ce lien, tu trouveras le parcours d'autres "accidentés de la vie" :

presentez-vous-f11/topic248.html

En relisant les messages échangés avec Accroalo, qui s'est faite plus discrète sur le forum, je me rends compte aujourd'hui des progrès que j'ai réalisé en natation.

Je te rejoins totalement sur le fait que lorsqu'on mène une vie active, sportive et que la maladie ou le handicap te touche, le changement de mode de vie induit peut être très déstabilisant.
Ce fait est effectivement rarement pris en compte par le milieu médical.
Mais il faut être honnête, il voit (malheuresement) bien pire que nous. :triste:

En tout cas, tu es une nouvelle preuve de ce dont nous parlions dans nos messages avec Accroalo, à savoir que la natation est un sport encore accessible, quand certaines choses deviennent difficiles, et que surtout on peut y progresser, devenir "performant" et ainsi retrouver un équlibre psychologique et physique :+ :+
giaer
Supporter
Supporter
Messages : 198
Inscription : lun. 2 févr. 2009 22:22

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par giaer » mer. 20 mai 2009 23:49

bonjour triathlon1960

au cas ou tu n'aurais pas essayé, je pense que tu pourrais chausser tes palmes sans t'en servir ( palmes longues ) et tu les laisse traîner derrière toi jambes allongées et collées, ça pourra t'éviter la galère des deux pull boay.
Avec la vitesse tu auras de la portance et une stabilité sur axe plus importante.
c'est une idée qui me passe par la tête, je l'utilise sur des personnes qui on de fortes scolioses, (et handy sport) , pour étirer la colonne. on peu ajouter des plaquettes. Apres je ne sais pas si l'effet de traîne exercé par les palmes aura un effet néfaste sur ton arthrose bilatérale de hanche. renseigne toi car ça peut être une solution pour progresser

bonne continuation
triathlon1960
Messages : 13
Inscription : mer. 20 mai 2009 14:42

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par triathlon1960 » jeu. 21 mai 2009 00:20

Bonsoir Matthieu, Skip et Yul,

La pratique de la natation ne m'a pas apporté de solution, après infiltration cependant ou beaucoup de repos - Une infiltration par an est envisagée sans être jugée dévastatrice soit d'anti-inflammatoire Altim soit d'entretien Durolane , car le cartilage de la hanche est usé notamment à gauche. Je suis gaucher, donc nombreux appuis en athlétisme et en basket-ball que j'ai pratiqué au lycée et à l'université en remplacement du football. Personne ne m'a même jamais posé la question et je roule par choix en véhicule automatique depuis 15 ans!! J'ai "seulement" le plaisir de pouvoir refaire du sport.

Pour répondre à vos questions, avant c'était plutôt une moyenne de 150 mn par jour, tout en intégrant deux jours complets de repos les lundis et jeudis afin de fractionner les efforts. Aujourd'hui ce serait plutôt 240 mn/jour avec un seul jour de repos et sachant que le rythme est plus lent, tant en piscine qu'en VTT.

Le sport est un moyen de compenser important pour moi, un régulateur quand d'autres ont recours à d'autres moyens, alcool, tabac, drogues, rencontres, tchats, médicaments, ne nous voilons pas la face non plus. Tous mes médecins, psy et trauma sont bien d'accord pour constater que ma vie n'est pas plus compliquée que pour d'autres, que je n'ai pas plus de problèmes existentiel et que j'ai par contre besoin de libérer beaucoup d'endorphines, la molécule du plaisir de l'être humain en général, du sexe à la drogue, certes à la limite de l'addiction. J'ai subi un sevrage accidentel et non encadré une fois suite à l'altération de ma hanche. Ils sauront donc m'accompagner dans les prochaines années même si je nage avec des messieurs de près de 80 ans parfois. Je saurais les guider également : cet épisode n'est pas gravé dans la puce de ma carte VITALE! La natation est donc un sport assez particulier en l'espèce.

Mais je sais me lever très tôt ou aménager mes pauses déjeuner pour pratiquer du sport et ressentir un bien être apporté par un souple plus vif, un coeur qui ralentit et quelques courbatures à l'effet bienveillant. J'ai d'autres centres d'intérêts culturels, artistiques, sociaux et familiaux notamment.

Mes investigations m'ont permis de découvrir le nombre très officiel de décès par an en France des suites de diagnostics médicaux mal posés. Il suffit de poser la question ainsi dans Google. La réponse est cinglante : 10 000 morts/an en France. Alors, oui Yul , les médecins en voient d'autres parfois plus graves. En parallèle nous sommes les champions du monde de la consommation de psychotropes et autres médicaments de la même classe. Dans mon cas, aucun n'a réagi une seule fois au fait que j'en ai fait quatre fois une "surconsommation". Je m'en suis sorti à chaque fois, heureusement pour moi et mon entourage. C'est aussi dans ce contexte que j'ai volontairement enrichi ma présentation et mes suis certainement montré moins discret que Accroalo/Nathalie dont j'ai découvert également le parcours et pouvoir lancer efficacement des échanges. On est quasiment condamnés pour les uns avec des impotences fonctionnelles, probablement pour elle aussi des impacts sur la vie professionnelle et sociale et on se retrouve à vivre presque comme tout un chacun et faire également de la moto de nouveau ! Je ne dis pas ne pas devoir aménager des temps de repos ou marcher moins vite en fin de journée quand celle-ci a été dense. Certes, on peut vivre avec une prothèse de hanche et se mettre à rejouer au tennis et courir sous réserve de ne pas desceller le cotyle de substitution. La natation pourra être pratiquée sans réserve mais il faudra éviter le rythme danseuse en VTT. J’ai donc décidé de garder ma hanche encore un peu dont la durée de vie est de 30 ans. Son remplacement n'est pas conseiller. J'espère vivre longtemps aussi. je vous laisse donc faire le calcul!

Les liens relatifs à mon parcours sont les suivants :
- http://entrainement-sportif.fr/endorphine.htm
- http://www.genou-hanche.com/pdf/16-prot ... hanche.pdf

Les troubles de l’humeur ou bipolarité n’étant plus avérés, après un traitement de 16 mois au Lithium qui altère sur le long terme la glande thyroïde, je vous fais grâce de cette lecture.

Merci pour votre accueil chaleureux de nageurs.

Philippe

-- Ajout le Jeu 21 Mai 2009 00:55 --

Bonsoir Giaer,

Je te remercie pour ta suggestion. L'usage des deux pulls buoys n'est pas réellement galère. Je l'ai mis en place en croisant un triathlète très grand également. Mes pieds sont entravés par une sangle élastique pointes tendues que je pose l'une sur l'autre : c'est très relax, hydrodynamique et renforce la tenue du pull buoy de cheville.

Mon MN cherche à résoudre avec moi, depuis peu, l'effet turbo que je réalise avec mes jambes. J'ai donc bien chaussé mes palmes comme tu l'indiques, courtes que je laisse effectivement traîner légèrement écartées ou croisées (expérience en cours) 4 cycles de bras/6 pour me stabiliser, le temps de trouver un rythme de jambes en amplitude suffisamment lent et non en fréquence que les non-nageurs, dont les coureurs à pied ont tendance à faire. Quant aux palmes longues, sauf en plongée, j'estime qu'elles n'ont pas droit de citée dans une piscine : elle crée des remous très importants, peuvent blesser et engendrent une troisième ou quatrième vitesse de nage entre nous bien délicate à gérer. J'en ai que j'utilise en autres usages en eau vive, lac ou mer.

La légère tension crée par le verrouillage des jambes autour des pulls buoys, notamment de cuisses affecte légèrement la zone de mon arthrose à G certains jours sur les premiers 200 m le temps d'avoir trouvé le bon rythme de bras ou par crispation au cours d'une accélération pour un dépassement, c'est mon interprétation en tout cas, même en réalisant quelques relâchements en cours de nage. La gêne disparaissant immédiatement en fin de séance, j'estime ne pas être affecté par une tendinite des ischios jambiers. Je te renvoie au lien relatif à l'arthrose. Il n'y a pas de contrainte ou charge directe sur la hanche: je pense qu'il s'agit d'une légère contracture musculaire autour de la zone partiellement enflammée. je suis assez musclé, fin et longiligne certes mais musclé Je sais toutefois devoir éviter les exercices de résistances avec les jambes car la hanche est alors sollicitée/secouée par les muscles et les tendons qui lient la cuisse au bassin sauf de déclencher avec le genou ce qui est sans intérêt pour moi : je ne suis pas en recherche absolue de performances mais de confort et de plaisir.

Dans tous les cas, une règle simple : ne jamais franchir le seuil de la douleur!

Je sens que je vais entendre de bonnes idées mais aussi faire par de mes expérimentations et de mes analyses.

Bien à toi,
Philippe
Avatar de l’utilisateur
Brigitte
Supporter
Supporter
Messages : 325
Inscription : lun. 1 sept. 2008 23:28
Localisation : Joinville le Pont - 94
Contact :

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par Brigitte » jeu. 21 mai 2009 21:21

:hello: Bienvenue sur le forum triathlon1960/Philippe !

Ton histoire est impressionnante ! je n'imaginais pas qu'on puisse être autant accroc au sport et quelles pouvaient en être les conséquences ! :chocked2:

Ravie de t'accueillir parmi nous, en espérant que tu pourras échanger avec ceux qui comme toi se nomment les "accidentés de la vie" mais aussi avec les nageurs acharnés et les nageurs loisir (dont je fais partie). Car finalement ce qui nous réunit c'est la natation au sens très large du terme ! ;--)
La loutre
triathlon1960
Messages : 13
Inscription : mer. 20 mai 2009 14:42

Re: Blessure en marathon, carence en endorphines : soins

Message par triathlon1960 » jeu. 21 mai 2009 21:56

Bsr la Loutre,

C'est amusant car j'étais Nogentais dans ma vie passée et nageais donc dans les bassins du port de Nogent sur Marne.

Merci pour ton chaleureux accueil,
Philippe
Répondre