Un petit mot pour vous encourager à rejoindre les ateliers pour ceux qui en meurent d'envie et n'osent franchir le pas; c'était une journée très profitable, sportivement et humainement.
Je vous résume :
arrivée 9h15 métro chateau de Vincennes comme convenu, prise en charge par Morgane qui nous emmène direction INSEP


Découverte de la piscine provisoire INSEP, on apprend que l'ancienne piscine a brulé deux auparavant, si si je vous jure.
10H début de l'atelier, toutes et tous se déploient dans leur ligne en appliquant studieusement les consignes d'exercice; j'ai de la buée dans les lunettes, je crache de l'eau par tous les orifices au bout de 15 minutes , c'est que le début mais toujours dans une bonne ambiance

Midi, les deux moniteurs sadiques alias Matthieu et Alexandre envoient une petite sirène avec une ceinture comportant des poids en fonte au fond de l'eau, je crois en Archimède mais je doute malgré tout. La nymphette a une caméra et nous filme sous l'eau... Je ne sais toujours pas comment elle faisait pour remonter à la surface (un treuil avec un fil invisible ou un coup de Majax qui rode dans le coin).
Heure du repas, cafétéria INSEP, les sportifs ne sont pas plus musclés que nous ou presque, même pas peur.
Analyse des videos en salle de réunion, tout ce qu'il vaut corriger pour 16H00; c'est parti.
Visite de l'INSEP avec les guides Morgane et Kojak, découverte des hauts lieux sportifs hyper équipés; contemplation d'un entrainement de natation synchronisée, elles n'ont pas droit à la de ceinture de plomb elles mais elles passent pas mal de temps la tête sous l'eau quand même à remuer les gambettes...

Deuxième partie en piscine 16h30 avec correction des erreurs du matin; là certaines et certains se sont un peu perdus, j'ai entendu des cris d'agonie, j'ai cru voir des yeux révulsés mais je ne sais pas si c'est pas moi qui délirais déjà à ce moment là. Ma voisine de ligne menace de vomir tout son déjeuner dans la piscine, après un regard de compassion, je m'éloigne prudemment; personnellement, je ne sais plus si je suis mâle ou femelle...

Thomas nous fait un plongeon à la johnny weissmuller mais comme il m'avait annoncé son inscription en club de plongeon, je suis déçu j'attendais le triple salto...

Fin de la séance, je rampe hors de l'eau quand Matthieu décide en dernière bravade de nous assouplir le dos: nous voila tous à genou par terre les bras étendus en avant, le derrière relevé

Après cette journée musclée, Francoise a sorti ses tablettes de chocolat et on déguste.
Période des adieux après cette journée productive, amicale et natatoire.
C'est Francoise qui nous emmènera au métro, avec une conduite équivalente à Morgane (elles en ont dans le ventre les femmes de natationpourtous), virage frein à main serré pour atterrir dans un couloir de bus afin de nous déposer à temps au métro. Mon TGV m'attend pour fuir loin de ce tumulte et de cette nervosité parisienne. Voyage SNCF calme avec un retour dans ce paisible sud est de la France ou les gens ne s'énervent jamais;23h30 annonce de l'arrivée du TGV en gare d'Aix en Provence," deux minutes d'arrêt et pas une seconde de plus, les femmes et les enfants d'abord": c'est la cohue, la frénésie dans le couloir du wagon, un petit vieux frappe avec sa canne pour faire sa place, une mère de famille m'attrappe la cheville pour essayer de passer devant, un militaire ayant compris l'horreur de la situation essaie de descendre en rappel du 2ème étage du wagon en tentant de pousser son sac par la fenêtre :
je comprends que c'est la fin du voyage et je me laisse porter par le flux humain coincé entre une poitrine généreuse et un ventripotent pour atterrir sur le quai vivant.

J'arrive chez moi un peu plus tard dans les Hautes Alpes, ma femme ronfle et dort en diagonale dans le lit (comme d'habitude), je remonte le drap, j'ai peur qu'elle aie froid (comme d'habitude) et je vais terminer la nuit sur le canapé...

Bonne journée à renouveler même pour ceux comme moi qui ne sont pas hyper performants et en plus les gens sont vraiment tous sympas.
Dicton des Hautes Alpes :"Changement de pâture, réjouis le baudet"